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Tag: Ville

Quatre mots à propos de Dharamsala by Julianne

Moulins a prieres et moine a Dharamsala

22 March 2019

Dharamsala est connue dans le monde entier. Et pour cause, elle accueille une personnalité de renom : Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. Pour vous parler de cette ville indienne si particulière, quatre mots me sont venus à l’esprit, et c’est à travers eux que je veux vous donner une idée de l’atmosphère qui y règne. Exil Avec le Dalaï Lama se sont exilés des milliers de Tibétains, dont une partie l’a suivi jusque dans l’Himalaya Indien. La partie haute de Dharamsala, aussi appelée Macleod Ganj, s’orne ainsi de temples bouddhistes, stupas et autres drapeaux de prières… A Dharamsala, la communauté tibétaine relève un défi majeur : préserver sa culture et la transmettre aux plus jeunes, qui n’ont jamais connu le Tibet libre. Vous trouverez donc en arpentant la ville nombre d’institutions qui, de la médecine traditionnelle à l’éducation, de l’histoire à l’opéra tibétain, tentent de faire vivre des traditions millénaires. Spiritualité Avec pour résident la plus haute autorité du bouddhisme tibétain, Dharamsala, « auberge des pèlerins », ne fait pas mentir son appellation. Cette ville, qui n’était il y a 100 ans qu’une « Hill Station » où les anglais venaient fuir la chaleur des pleines indiennes, est aujourd’hui la capitale de la spiritualité bouddhiste tibétaine. Impossible de se balader dans les rues de MacLeod Ganj sans croiser moines vêtus de Kesa pourpres, et dévots chapelet bouddhiste au poignet. Rencontre Un joyeux mélange. Voilà ce qu’est Dharamsala pour moi. Personne ne vient y chercher la même chose, mais tout le monde se croise et échange, dans une atmosphère unique. On s’y rend pour se détendre quand la chaleur de Delhi se fait trop accablante, pour faire du volontariat, assister aux enseignements du Dalaï Lama, ou pour profiter des panoramas… Nature … En effet Dharamsala s’accroche aux racines de la chaine du Dauladar, ramure de l’Himalaya, dont les sommets culminent à plus de 5000 mètres d’altitude. Visibles depuis MacLeod Ganj, elles rougissent aux derniers rayons du soleil, et offrent de magnifiques balades sur leurs flancs parsemés de rhododendrons. Découvrez Dharamsala durant un voyage au cœur des sagesses de l’Inde.

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La première française au Tibet (Deuxième partie) by Pema Tsewang

alexandra-david-neel-paysage-tibet-omalaya

10 June 2016

Vers la fin du XIXe siècle, la course pour être le premier à entrer sur la terre interdite est entreprise par beaucoup voyageurs de différentes nations. Le Tibet avait définitivement hanté l’imagination occidentale pour des siècles. En se basant sur les écrits de David-Néel, essayons de voir comment elle décrit le paysage tibétain, quelles sont ses images du Tibet et quel est le ressenti d’une femme occidentale à propos de ce pays, tout en essayant de ne pas entrer dans des considérations politiques très complexes autour de ce pays. Le Tibet, la terre interdite Le Tibet est un territoire qui a toujours suscité de fortes passions. Au XIXe siècle, il était le terrain de rencontre entre la Russie et la Grande-Bretagne où leurs empires respectifs se battaient pour dominer l’Asie centrale. Mais du fait de sa haute altitude, des déserts et des montagnes qui le composent, le Tibet est pratiquement inaccessible. Le Tibet est une région culturelle et historique d’Asie, située à l’ouest de la Chine, au nord de l’Inde et du Népal et au sud de la Mongolie. Plus haut plateau du monde, le Tibet est entouré des plus hauts massifs du monde : l’Himalaya à la frontière sud, la chaîne du Karakoram à la frontière occidentale et le massif du Kunlun à la frontière nord. C’est à cause de son altitude élevée, en moyenne 4,200 mètres qu’il est couramment appelé « le toit du monde ». C’est le plateau habité le plus élevé de la planète. Sa superficie est supérieure à 2,5 millions de km, soit environ cinq fois la France. Le Tibet est composé de trois régions principales, Chol Kha Sum en tibétain qui signifie « les trois provinces » : la région de U-tsang, au Tibet occidental connue pour être la province où les gens sont plus religieux, la région du Kham, dont on dit que c’est la province des hommes de guerriers et la région d’Amdo, connue comme la province où les gens sont très intelligents. Le Tibet est composé de beaucoup de montagnes sacrées qui attirent les nombreux visiteurs, occidentaux comme bouddhistes ou hindous.  Le mont Everest – en tibétain Chomolungma – dont l’altitude est établie à 8,848 mètres, est identifié comme le plus haut sommet du monde. La terre interdite a également de nombreuses ressources naturelles. Parfois appelé le « troisième pôle » (après le Pôle Nord et le Pôle Sud), le Tibet possède des sources d’eau impressionnantes et les rivières tibétaines alimentent en eau les […]

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La première française au Tibet (Première partie) by Pema Tsewang

Alexandra David-Néel, la première française au Tibet - Omalaya

27 April 2016

L’âge de la colonisation, l’impérialisme et la mondialisation sont arrivés avec le XIXe siècle. Le Tibet était lui resté vierge, ce qui en faisait une attraction irrésistible pour les occidentaux… Le Tibet, connu pour être le « Royaume interdit »  sur le toit du monde, devenait déjà une des destinations les plus recherchées des voyageurs, et en particulier des occidentaux ; non seulement par sa géographique et par son histoire, mais aussi grâce au bouddhisme. Être une terre interdite a longtemps stimulé la compétition, la « course à Lhassa » entre les explorateurs et les aventuriers qui se battaient pour être les premiers à entrer dans la ville interdite. Certains ont réussi à entrer dans la capitale du Tibet mais beaucoup ont également échoué en raison des strictes restrictions du gouvernement central à Lhassa. Mais la première femme européenne à avoir franchi une frontière à travers les montagnes et a être entré sur la terre interdite fut Alexandra David Néel. Voici, l’histoire de sa route jusqu’au Tibet. Alexandra David-Néel a en effet été la première femme occidentale à entrer dans Lhassa interdite avec un lama Sikkimais du nom de Yongden, qu’elle a adopté comme son fils qu’elle a plus tard amené en France. Née en 1868 à Saint-Mandé, près de Paris, Alexandra David-Néel a passé la majeure partie de sa jeunesse à Ixelles au sud de Bruxelles. Elle détestait passer du temps avec ses parents pendant ses vacances. David-Néel adorait le voyage, elle était une remarquable exploratrice. Passionnée par la philosophie bouddhiste et par le sanskrit, elle parlait la langue tibétaine couramment, ce qui était très rare à cette époque. Mais avant de s’aventurer vers la terre interdite, elle est venue en Inde, un pays qui lui tenait très à cœur. Fin 1912, elle se rend au Népal puis au Sikkim, situé au sud du Tibet. C’est là-bas qu’elle rencontre Sidkeyong Tulku[1] qui deviendra un très bon ami et même son frère spirituel. David-Néel a été aussi la première femme occidentale à rencontrer le 13e Dalai Lama[2] à deux reprises en 1912, qui lui conseilla d’apprendre la langue tibétaine parce qu’elle avait une bonne connaissance du bouddhisme tibétain. Après ça, pendant deux ans et demi, elle s’est entraînée dur et a pratiqué le yoga dans une grotte située sur la frontière nord du Sikkim près du Tibet. David-Néel a ensuite reçu le très difficile enseignement de « Gomchen »[3]. Elle a traversé une première fois la frontière […]

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Auroville la ville communautaire et son centre de méditation le Matrimandir by Cyril

Matrimandir

18 September 2015

Né de l’imagination et de la volonté d’une femme extraordinaire, La Mère, Auroville est un projet très ambitieux d’organisation communautaire où aucune nation ne peut revendiquer la propriété. Les humains y vivant ne se revendiquent citoyen d’aucun pays si ce n’est du monde. Pour devenir un Aurovilien à part entière, aucun habitant déjà installé ne doit s’y opposer. Le but étant de préserver le calme et la sérénité dans la communauté. Un état d’esprit ouvert et centré sur l’unité humaine ainsi que la « volonté de collaborer à l’avènement de cette unité » sont nécessaires. Aucune distinction de nationalité, d’origine, de religion ou de croyance n’est faite, l’important étant de se sentir appartenir à l’humanité. La spiritualité doit être au cœur de la vie et toute notion de hiérarchie doit être oubliée, les citoyens n’obéissant qu’à une seule entité : la Vérité Absolue.   Dans la mesure du possible, l’idée même de monnaie doit être proscrite ce qui explique que toutes les activités sociales sont entièrement gratuites. D’ailleurs, l’éducation dispensée aux enfants doit leur permettre de se développer tout en restant eux-mêmes et en aucune façon d’obtenir un diplôme. Le but est qu’il développe de nouvelles facultés et qu’ils ne cessent de compléter celles déjà présentes en eux. C’est donc une éducation qui se veut fondée sur l’avenir, sur « ce que nous espérons recevoir du futur » et non pas sur « ce que nous pensons du passé ». Dans un monde toujours plus monétarisé et financier, Auroville renie toute spéculation, emprunts ou bénéfice. Seule la volonté profonde d’effectuer un progrès intérieur doit prédominer. Bien qu’ayant des interactions avec le monde extérieur, la ville cherche à être autonome. L’économie intérieure est d’ailleurs basée sur l’échange de services et de bons procédés, aucune monnaie n’ayant cours dans la ville. Le modèle de société en place à Auroville fonctionne si bien que le gouvernement indien a fait appel à des Auroviliens pour organiser des séminaires et des stages de formation à l’extérieur de la ville. Au centre de la ville se trouve le Matrimandir, véritable âme d’Auroville. Littéralement « le temple de la mère », ce bâtiment a l’apparence d’un énorme globe doré. Il est dédié à la méditation et à l’élévation spirituelle et sa réputation dépasse bien largement les limites de la ville. La Mère le conçu pour permettre à l’humanité d’accéder à la conscience supérieure. Il se compose d’une chambre intérieure, dont la mère eut la vision, ainsi […]

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Impressions d’Amritsar by Julianne

Temple d or d Amritsar

10 June 2015

J’ai passé deux jours à Amritsar, ville la plus sacrée de la religion Sikh. Voici le récit de mon aventure. Premiers pas en terre sikhe Lorsque l’on arrive à Amritsar, vision de chaos. Vendeurs de toutes sortes et conducteurs de rickshaw voient en nous des clientes égarées, arrivées là par hasard en ce jour de tempête. Après d’âpres négociations, on se décide. Nous voilà parties pour le cœur d’Amritsar, j’ai nommé le temple d’Or. Nous passons l’arche de l’entrée, religieusement gardée par des Sikhs, lance à la main, mais pas pour autant désagréables, bien au contraire. Bref, nous pénétrons dans le complexe, et là tout disparaît. On oublie le rush pour laisser ses chaussures à l’entrée, le froid du marbre mouillé, le ciel gris. Nous verrons les jours suivants que n’importe quelle nuance de ce dernier ne peu que sublimer le temple. On se lance. Nous commençons à tourner autour de ce joyau de l’architecture indo-musulmane, qui, recouvert de kilos d’or, ne peut qu’emprisonner le regard. Nous ne sommes pas seules. Des milliers de pèlerins et quelques touristes marchent à nos côtés. Ils sont plus de trente mille chaque jour à se prosterner sur le marbre blanc. La sérénité du lieu dénote avec l’agitation de la ville et tout semble immuable, tant l’architecture même du temple évoque l’assurance. Pourtant, l’histoire de ce temple, elle, n’est pas des plus calmes. Tout commençait pourtant pour le mieux, quand l’empereur moghol Akbar, de confession musulmane, autorisa au 17ème siècle la création de la capitale des Sikhs et de son temple le plus sacré. Tous les empereurs moghols ne furent pas aussi tolérants. En 1761, Ahmad Shah Durani saccagea la ville et le temple avec elle. Reconstruit, le temple se para d’or dans les premières années du 19ème siècle, et y acquis sont titre. Finalement, en 1980, le temple fut endommagé lors des affrontements entre armée indienne et séparatistes sikhs, qui firent des milliers de victimes. Ces affrontements coutèrent également la vie à Indira Gandhi (fille de Nehru et non du Mahatma), premier ministre en charge des opérations, assassinée par deux membres sikhs de sa garde rapprochée. Reste qu’aujourd’hui, il fait bon déambuler autour du bassin où est apposé le temple, dont les eaux sacrées invitent les sikhs à la baignade. C’est d’ailleurs ce bassin, appelé Amrit Sarovar (bassin de Nectar), qui à donné son nom à la ville. En empruntant la passerelle étroite […]

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