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April 2019

Comprendre Ganesh, le dieu à la tête d’éléphant by Jean-Baptiste

ganesh-dieu-elephant

30 April 2019

Ganesh est certainement la divinité hindoue la plus reconnaissable : c’est le dieu à la tête d’éléphant. Mais à l’image de ses divins confrères c’est un personnage complexe. Dieu très populaire en Inde, la mythologie autour de Ganesh est abondante et les nombreuses versions des légendes qui l’entourent ne manquent pas de déstabiliser le profane. Mais derrière la tête d’éléphant et la silhouette empâtée de ce gourmand gaillard, il y a un cœur. Allons manger quelques fruits frais en sa compagnie pour essayer de le connaître un peu mieux. © Meritxell Mena Les origines de la tête d’éléphant Ganesh, fils de Shiva et de Parvati, est né avec une tête humaine C’est sans doute le seul point sur lequel les innombrables mythes qui existent autour de Ganesh s’accordent. Les légendes divergent ensuite sur l’origine de sa tête d’éléphant. En l’absence de Shiva, parti méditer ou faire la guerre dans l’Himalaya selon les légendes, la déesse Parvati – son épouse – conçoit un fils pour combler sa solitude à l’aide d’onguents parfumés obtenus en se frottant la peau. Ainsi serait né Ganesh. Un jour, elle demande au petit Ganesh de monter la garde pendant qu’elle s’en va prendre un bain. C’est à ce moment que Shiva est de retour chez lui, mais son propre fils qu’il ne connait pas l’empêche de rentrer. De fureur Shiva lui tranche la tête avec son épée. D’autres versions racontent qu’à son retour, Shiva surprit Ganesh et Parvati dans le même lit mais sa réaction fut la même : colère et duel qui aboutit à la décapitation de Ganesh. Lorsque Parvati découvre la scène, elle explique à son mari, horrifiée, qu’il vient de tuer son fils et lui supplie de lui redonner la vie. Sa tête restant introuvable, Shiva lui promet alors de la remplacer par celle de la première créature qui croisera son chemin. Et il lui ramena la tête d’un éléphanteau avec une seule défense… Une autre légende moins connue raconte que Shiva a créé Ganesh à la demande des dieux, qui aurait pour mission de distinguer le bien et le mal. A l’image de Shiva, Ganesh très beau et très intelligent est un grand séducteur, enchaine les femmes et en oublie sa mission. Sa mère Parvati le punit alors en lui donnant une tête d’éléphant et un gros ventre. Dans la religion hindou, cette épisode de la décapitation fait passer Ganesh du statut de simple […]

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Pris dans la roue du samsāra : comprendre le cycle des réincarnations by Roxane

25 April 2019

Dans la religion bouddhiste, il n’est que deux états d’existence dans lesquels nous pouvons nous trouver : le Saṃsāra ou le Nirvana. Le saṃsāra, c’est le cycle de la succession des naissances et des décès, la vie dans laquelle nous sommes pris tant que nous n’avons pas atteint l’Eveil. On y traverse des états d’existence successifs conditionnés par l’ignorance et le karma, où règnent la souffrance et la frustration. Pour être délivré du saṃsāra, il faut atteindre le Nirvana : mode d’emploi. Qu’est-ce que le Samsāra? Le mot saṃsāra est traduit du tibétain par “cercle vicieux” : il se caractérise par une suite de renaissances au sein de différents domaines d’existence. Explications. Les phénomènes de notre existence, impermanente et imprévisible, sont régis selon les êtres en fonction de leur karma antérieur. On perçoit le monde et ses apparences à travers une conscience ignorante et le conditionnement d’un karma passé. Ces apparences font alors l’objet de nos désirs, de nos passions, de nos aversions, de tout ce qui nous pousse à agir en produisant du nouveau karma. Selon la nature de notre karma, nous vivons une existence plus ou moins heureuse ; mais quoi qu’il en soit, le bonheur n’est jamais un état durable dans le saṃsāra, d’où son caractère insatisfaisant et la nécessité d’en sortir. On dit que le saṃsāra a pour essence la vacuité, pour apparence la méprise et pour attribut premier la souffrance. Le Nirvana quant à lui est un état que l’on atteint par l’Eveil et au cours duquel on perçoit la réalité telle qu’elle est. Il existe dix liens nous attachent à la roue de l’existence : L’illusion du moi Le doute L’attachement aux rites Le désir sensuel La méchanceté Le désir de l’existence matérielle Le désir de l’existence immatérielle L’orgueil L’inquiétude L’ignorance Tant que dans notre esprit les passions et l’ignorance n’ont pas été dissipées, nous, êtres animés illusionnés, ne pouvons échapper à la succession des naissances et des décès. La réincarnation : comment ca commence & comment ca fini ? Le saṃsāra est le réservoir d’un nombre infini d’êtres animés : en tant que tel, il n’a ni commencement ni fin. Cependant, en tant que condition d’existence individuelle, il s’achève définitivement lors de la cessation des passions et de leurs causes dans notre esprit. C’est alors l’atteinte de la délivrance, de la libération de l’esprit : c’est le nirvana. Les six destinées Dans le saṃsāra, six conditions d’existence appelées « destinées » sont possibles. Les […]

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Découvrez le symbolisme sacré du logo Omalaya by Roxane

Logo Omalaya

23 April 2019

Qu’est-ce qui se cache derrière le logo de Omalaya et derrière son nom? Si l’agence a adopté ces derniers, cela n’est pas un hasard. La symbolique qu’ils revêtent est profonde et en accord avec les valeurs, les inspirations et les aspirations de l’agence. Le Logo Le soleil et la lune Le soleil et la lune font partie des signes les plus anciennement représentés dans toutes les cultures et tout autour du monde. Symbole puissant chez les aztèques, on le retrouve aussi dans le mantra principal du Kalachakra. Le soleil et la lune, unis, couronnent l’emblème du tantra du précieux enseignement du Bouddha. La position méditative Le logo Omalaya fait écho à la position, représentée de manière abstraite, d’une personne en pleine méditation. Pratique traditionnelle au cœur de la spiritualité bouddhiste, la méditation renvoie à l’harmonie, à la sérénité, au voyage interne. Elle renvoie à une autre façon de voyager ainsi que d’être au monde. La flamme La flamme éclaire le chemin, elle apporte la lumière. Elle représente aussi le feu spirituel qui anime chacun de nous. Cette flamme ne se referme pas sur elle-même : elle s’ouvre vers le ciel. Cette ouverture est une invitation à l’élévation de l’esprit et à la quête de l’éveil. Le voyage spirituel ouvre et élève l’esprit. C’est aussi le symbole de la prise de distance ou de la du sortie Soi qui permet l’accès à des expérience nouvelles et inspirantes. Les couleurs LE ROUGE Le rouge du logo est le rouge que revêtent les moines tibétains. Les bouddhistes indiens ont d’abord adopté cette couleur en signe de protestation face aux tenues baroques des princes et des membres de la noblesse. Le rouge était vraiment une couleur du peuple. Les moines montraient ainsi leur détachement du monde matériel. Au Tibet, le rouge a été doté de vertus magiques, et est devenu “le rouge des lamas”. Rouge, c’est aussi la couleur du feu, de la flamme dont la symbolique a été définie plus haut. Cette couleur renvoie au désir de l’éveil, à la spiritualité vraie et profonde et aux traditions bouddhistes. Sur les drapeaux de prières, le rouge est le symbole du feu et de l’énergie spirituelle. LE JAUNE ou OR Le jaune ou or est la couleur du corps de Bouddha et la couleur des habits et des objets rituels. C’est une couleur qui renvoie à la sacralité. Le drapeau de prière jaune (à côté du bleu, du […]

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Les signes auspicieux du Bouddhisme by Julianne

Signes Auspicieux Bouddhisme

19 April 2019

Vous les trouverez un peu partout dans les temples, les maisons et les échoppes de souvenirs tibétains si vous vous rendez dans l’Himalaya… Je parle bien sur des signes auspicieux du Bouddhisme ! Ces symboles de bon augure, ou Ashtamangala en sanskrit, sont issus de la mythologie indienne relative aux Cakravartins, puissants souverains dont la domination s’étend sur la terre entière, et plus généralement à la cérémonie d’investiture royale. Dans le bouddhisme, ces symboles, qui sont au nombre de huit, furent offerts à la naissance du Bouddha par les devas en reconnaissance de sa royauté. Leur représentation a pour but d’encourager « les bons auspices » et les circonstances favorables… Ils sont généralement représentés dans cet ordre précis : • L’ombrelle qui protège de la souffrance, par analogie avec la protection du soleil. • Les poissons d’or qui apportent la prospérité. Ils étaient à l’origine le symbole de la rivière Yamuna et du Gange. • Le vase au trésor, symbole de richesse et de longévité. • Le lotus, symbole de pureté et de chemin vers l’éveil. • La conque blanche dextrogyre, qui représente le son et la proclamation du dharma. Elle était autrefois utilisée comme un cor de bataille et représentait également la caste Brahmane pour les Hindous. • Le nœud de vie infinie, symbole de longévité et d’interrelation de tous les phénomènes (loi de cause à effet). • La bannière de victoire, qui symbolise le triomphe sur l’ignorance. Enfin, la roue du dharma, symbole de l’enseignement du bouddha, est l’un des symboles les plus importants du bouddhisme. Bouddha fut le premier à la mettre en mouvement lorsqu’il prononça son sermon sur les quatre vérités et les huit marches à Sarnath. Signes auspicieux vus dans les rues de McLeod Gang… et dans les échoppes de souvenirs!

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Témoignage d’un instant à vivre… by Emily

09 April 2019

Dimanche 7 avril 2019, Tushita, le centre de méditation de Dharamkot dans l’Himachal Pradesh en Inde accueillait Khyongla Rato Rinpoche pour un enseignement de 2h. Emily vous livre son ressenti… Khyongla Rato Rinpoché est un lama réincarné et érudit de l’ordre Gelugpa du bouddhisme tibétain. Il est né dans la région de Dagyab au Kham, dans le sud-est du Tibet. En 1928, des moines Gelugpa de haut rang ont prédit qu’un garçon de cinq ans vivant dans cette région reculée du Tibet était la réincarnation du neuvième Khyongla. Le jour de son sixième anniversaire, à cheval, des moines l’ont emmené de chez ses parents dans un monastère où il a été nommé chef spirituel. Pendant plus de trois décennies, il a vécu la vie sobre d’un moine, étudiant dans les monastères les plus célèbres du Tibet et obtenant le diplôme Lharampa Geshe. En 1959, après que les communistes chinois eurent pris le pouvoir, Khyongla Rato (ainsi que des milliers de moines et le Dalaï Lama) ont fui le Tibet à pied à travers l’Himalaya pour se mettre en sécurité et mener une autre vie en Inde. Finalement, il est venu en Europe, puis aux États-Unis, et en 1968, il a commencé à vivre à New York. En 1975, il fonda le Tibet Center, un centre pour l’étude du bouddhisme. Pendant plus de 30 ans, il a été directeur et professeur principal au Tibet Center, enseignant principalement en anglais. Gratitude et respect, une atmosphère apaisante Avant son arrivée, un grand silence régnait dans la salle. Chacun attendait, les yeux pétillants, cet homme de 97 ans, si respecté. Ce fut un moment merveilleux de s’observer dans cette somptueuse pièce. Le bonheur, le respect, l’amour et la sérénité y régnait. On y sentait l’impatience, la gratitude, l’honneur. C’était incroyable d’être témoin de tant d’émotions. Lorsqu’il entra dans la pièce, tout le monde se leva. La bienveillance transpirait de son être. Son enseignement portait sur l’esprit d’illumination, comment méditer en pensant à autrui ni avec attachement, ni avec haine. Comment se séparer de ses émotions envers les êtres humains afin de ne porter plus que de la compassion telle une mère à son enfant. Il nous expliqua que lorsqu’il avait discuté de ce sujet avec un maître, il ne trouva pas d’ennemie, n’ayant aucune colère en lui, il ne voyait pas qui il pouvait nommer ainsi. “Bodhicitta” ou “esprit éveillé”, “esprit d’illumination” est la […]

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Entrainer son cerveau à la compassion ? by Stéphanie

Femme et enfant tibetain Omalaya

02 April 2019

Méditation et compassion Chaque être humain serait capable d’entrainer son cerveau à la compassion, comme on s’entraine à courir un marathon. Sauf que dans notre cas point de course à pied. Seulement de la méditation. Des érudits bouddhistes avaient déjà établi ce lien depuis longtemps, et là, c’est une étude scientifique qui le confirme. Cette dernière, menée par l’équipe de chercheurs de Richard Davidson, de l’université du Wisconsin, établit un lien entre méditation et développement de l’empathie envers autrui. Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion me direz vous ? Preuve par l’expérience. Les chercheurs de l’université du Wisconsin sont partis du fait que le cerveau change après tout entrainement, quel qu’il soit, grande découverte des neurosciences depuis 20 ans. On parle de neuro-plasticité du cerveau. Ainsi, en 2008, les chercheurs américains ont étudié le cerveau de méditant à long terme, qui ont fait entre 10 000 et 70 000 heures de méditation dans leur vie. Rien que ça. Grâce aux IRM effectuées et aux électrodes placées sur les méditants, dont Matthieu Ricard faisait partie, ils ont montré d’importantes différences dans le fonctionnement du cerveau. En effet, on constate chez ces sujets une activation accrue d’aires du cerveau recouvrant les émotions positives et le rapport à l’autre qui peut aller jusqu’à 1000%. Un entrainement à la portée de tous Bon, il faut dire que ces méditants ne sont pas monsieur tout le monde, et que 10 000 heures de méditation, c’est quand même beaucoup. Rassurez vous, l’équipe de Richard Davidson a également convoqué deux autres groupes de participants pour leurs recherches. Un premier groupe témoin s’est livré à la méditation, en se remémorant des souvenirs où quelqu’un a fait preuve de compassion envers eux. Un second groupe a appris une technique de « réévaluation cognitive », méthode pour rendre ses pensées moins négatives. Pour comparer les deux groupes, chacun a du se confronter à des personnes dans le besoin, à qui il devait donner de l’argent. Résultat : les chercheurs ont constaté que le premier groupe s’est avéré plus altruiste que le second. Mais ce n’est pas tout : les scanners ont également révélé que leur cerveau avait changé : leur lobule pariétal inférieur (la zone du cerveau responsable de l’empathie) était plus développé, après seulement 7h de méditation. Une évolution que les chercheurs n’ont pas observé chez le second groupe. Selon Helen Weng, co-auteur de l’étude, « C’est un […]

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