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December 2015

Guru Rinpoche, Padmasambhava ou le second Bouddha by Cyril

Padmasambhava

23 December 2015

Si vous vous êtes déjà intéressés au bouddhisme, vous avez peut-être déjà entendu parler de Guru Rinpoche, également connu sous le nom de Padmasambhava. Pour beaucoup de Tibétains, il est le second Bouddha. Alors, qui est ce personnage ? Quelque part entre la légende et la réalité, retour sur un personnage bien mystérieux. Apparition et naissance de la légende Selon la légende, Padmasambhava apparaît sous la forme d’un enfant de huit ans dans le royaume d’Oddiyana. Il est impossible de dire quand il est né, combien de temps il vit ou quand il meurt. Il est possible qu’il ait vécu des siècles. On le trouve dans une fleur de lotus à la surface du lac Dhanakosha, ce qui a donné son nom, qui signifie littéralement « né du lotus ». Le roi, tout de suite impressionné, le reconnaît comme son fils et en fait son héritier. En grandissant et vieillissant, il devient connu pour sa capacité à retenir et comprendre les textes ésotériques dès leur première lecture. Un jour, Guru Rinpoche enseigne le tantra à une de ses disciples dans des caves secrètes de la région. Or, cette disciple n’est autre que la fille du roi de Mandi. Le roi, offusqué, décide de brûler sa fille et cet homme. Il allume donc un grand brasier qui brûle pendant trois semaines sans s’arrêter. Padmasambhava transforme alors les flammes du brasier qui s’échappent d’eux en un lac et réapparait au centre du lac sur une fleur de lotus. C’est le début de l’histoire du lac Rewalsar, ou lac du lotus. Le roi se repent alors de ses actions et offre sa fille en mariage au sage. A partir de ce moment-là Guru Rinpoche est toléré dans le royaume et on craint ses pouvoirs magiques. La légende raconte que la cour du roi a peur qu’il utilise sa magie contre le souverain, ce qui explique qu’on lui demande de partir après une accusation de meurtre du fils d’un des ministres. Plein de colère, mais dénué de rancune, celui que les indiens nomment parfois Padmavajra à cause du vajra qu’il tient dans sa main droite, décide de partir vivre seul dans des cimetières comme Shiva autrefois. Le Tibet Un peu plus tard, le roi du Tibet, Trisong Detsen, l’appelle afin de venir l’aider à lutter contre les déités malveillantes, pourtant fréquentes dans la croyance Bön. On raconte que Padmasambhava anticipe cette invitation et part en direction du Tibet avant […]

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Sonam Wangchuk le créateur de stupas de glace by Cyril

Stupa de glace

23 December 2015

Il y a peu nous vous parlions de Chewang Norphel, ingénieur de 80 ans qui construit des glaciers pour permettre l’irrigation des champs déserts. Aujourd’hui, nous allons vous parler d’un autre ladakhi qui a décidé de lutter contre le manque d’eau dans sa région aux mois d’avril et de mai. Un constat et une idée Sonam Wangchuk est un ingénieur ladakhi de 49 ans. Il vit dans le village Phyang dans les environs de Leh. Depuis quelques années il s’est mis en tête de construire des glaciers artificiels. Pour y parvenir, il a été aidé d’étudiants de la SECMOL Alternative School qu’il a lui-même fondé. Le but est d’avoir de l’eau aux mois d’avril et de mai, mois les plus critiques pour les agriculteurs ladakhis en proie au manque d’eau. Par tradition bouddhiste dans cette région et par ressemblance aux vrais stupas, il a décidé d’appeler cela des stupas de glace. Le principe est des plus simples ; l’eau est transportée par des canalisations depuis le ruisseau, jaillit en fontaine à l’emplacement du stupa et gèle au contact de l’air. Dans cette région du monde, il n’est pas rare que les températures atteignent -20 ou 30 degrés. Ses constructions ont toutes la forme d’une pyramide. Cette forme pyramidale n’a pas été choisie au hasard ; elle permet de limiter l’exposition au soleil en réduisant la surface exposée. La conséquence est une fonte ralentie. Le plus compliqué dans ce projet est la pose de canalisations résistantes. L’année dernière, l’armée indienne avait dû apporter en urgence des canalisations par avion militaire, les routes étant fermées. Les canalisations initiales avaient explosé à cause du froid. Pour financer ce projet en 2014, Sonam a dû passer par la plateforme de crowdfunding Indiegogo. Il a collecté 119 500$ pour financer 2,5 kilomètres de canalisation. Le résultat et l’avenir Finalement, la pyramide-stupa de glace a atteint plus de six mètres de haut, stockant ainsi plus de cent cinquante mille litres d’eau. Elle a tenu jusqu’à la moitié du mois de mai, le but initial étant donc quasiment atteint. À terme, le but est d’atteindre des pyramides de trente mètres de haut pouvant stocker jusqu’à plusieurs millions de litres chacune. Grâce à ces stupas, cinq mille arbustes ont pu être plantés sur une parcelle de désert appartenant aux moines de Phyang. De plus, maintenant que les canalisations sont payées et installées, elles pourront resservir à l’avenir, ce qui signifie de […]

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L’Inde de Steve McCurry en images by Anne

23 December 2015

Depuis plusieurs années Steve McCurry nous fait voyager autour du monde à travers son objectif. On lui doit parmi les clichés les plus connus au monde, notamment la célèbre afghane aux yeux verts. Aujourd’hui Steve McCurry signe un nouvel ouvrage, sur l’Inde. Nous avons été transportés par la magie des clichés qui nous font ressentir tous les contrastes de ce pays extraordinaire : couleurs, sourires, regards… Nous partageons avec vous quelques unes de ces images, les amoureux de l’Inde pourront voyager devant leur écran ! Ce livre est une belle idée de cadeau de Noël, qui nous fait quitter l’espace d’un instant l’hiver français pour nous plonger dans le tourbillon indien de couleurs, d’odeurs et de saveurs. Envie de voir par vous même toutes les surprises que  vous réserve l’Inde ? Découvrez ce voyage.

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Les mudras, ces signes de la main au cœur du bien-être by Flora

bouddha blanc

23 December 2015

Les mudras sont ces délicats mouvements des mains que l’on attribue souvent aux danses indiennes. Esthétiques, chacun de ces gestes possède cependant une signification particulière et est pratiqué comme un art à part entière. Voici pour vous quelques exemples de mudras à pratiquer pour apporter toujours plus de sagesse dans votre quotidien : Les origines des Mudras : Le terme Mudra a plusieurs sens puisque en Sanskrit il signifie signe ou sceau, tandis que d’après l’école tantrique, il provient de la décomposition du mot avec la syllabe mu- qui veut dire bonheur et dru-, signifiant mettre en valeur.  Les Mudras seraient donc un ensemble de postures pouvant contribuer à notre épanouissement. À l’origine, les mudras proviennent du Véda, l’une des plus ancienne tradition culturelle du monde. Apportée en Inde par les Aryens il y a plus de 3500 ans et considérée par les hindous comme la source de toutes connaissances, les enseignements védiques transmis oralement ont toujours été accompagnés par ces mudras, véritables gestes sacrés. Depuis, ils ont été introduit dans le yoga et la méditation dans le but de favoriser la stabilité mentale, mais aussi pour stimuler des points énergétiques permettant d’apporter la guérison, sur des plans spécifiques à chacun d’entre eux. L’intérêt de la pratique : Toute la gestuelle des doigts, des mains, de l’ensemble du corps, crée une énergie. En yoga, on l’appelle assana. Ces mouvements sont donc un lien entre notre enveloppe corporelle et la vibration précise qu’ils produisent. Nos cinq doigts sont chacun en rapport avec les éléments. Le pouce est associé au feu, Agni , l’index à l’air, vayu, le majeur à l’éther, akasha, l’annulaire correspond à la terre, prithvi et l’auriculaire à l’eau, jala. En réalisant des associations avec nos doigts, nous  permettons aux éléments de collaborer et ainsi libérer leurs énergies dans notre corps, apportant l’harmonie et l’équilibre et favorisant le souffle vital, le Prana. Les mudras, point par point : 1. Atmanjali La main droite représente le soleil, la main gauche, la lune. En les rejoignant, vous permettez la liaison entre le monde spirituel et matériel. L’Atmanjali est le mudra de la prière : de la demande mais aussi de la gratitude. Joignez-les au niveau de votre poitrine, sur le chakra du cœur, afin de pleinement ressentir la paix et l’amour. 2. Le lotus Deux types de position pour ce mudra, comme une fleur de lotus qui pourrait se fermer et s’ouvrir à l’infini. Il est d’ailleurs conseiller de […]

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Surnommé “Ice man”, il sauve le Ladakh by Anne

C hewang Norphel

22 December 2015

Voici ce qui pourrait être le titre d’une nouvelle bande dessinée de super héros, mais l’histoire est pourtant bien réelle. Ce surnom c’est Chewang Norphel qui le porte. Il lui a été donné en raison de la façon bien singulière dont il occupe sa retraite : à construire des glaciers artificiels pour préserver sa région himalayenne du changement climatique. Les glaciers himalayens en péril Cet homme de 79 ans, ingénieur civil en retraite vient du Ladakh un pays désertique du nord de l’Inde, niché entre deux des plus hautes chaînes montagneuses du monde, le Karakoram et l’Himalaya. Traditionnellement, les Ladakhis vivent au rythme de la fonte des glaciers, qui permet d’irriguer les cultures au printemps. Depuis quelques années, les dérèglements climatiques entrainent des fontes de glaciers de plus en plus importantes. On estime que d’ici à 350 ans ces glaciers himalayens auront complètement disparu. Au Ladakh, les précipitations sont aussi faibles (de 100 à 150 millimètres de précipitations par an) que dans les dunes du désert saoudien. En dehors de l’Indus, cette rivière qui permet d’irriguer quelques cultures aux alentours, les Ladhakis sont entièrement dépendants de la fonte des glaces. Pour 90% des 300 000 habitants du Ladakh, les glaciers représentent la seule source d’eau, pour boire ou irriguer leurs champs.  « C’était devenu impossible de faire pousser quoi que ce soit ici, car l’eau arrivait très tard, et comme la saison d’été est très courte, les cultures n’arrivaient jamais à maturité avant la moisson » rapporte Konshop Sherap, paysan du village de Phukse Phu, à Libération.   Des solutions inadaptées Dès les années 60, les gouvernements se sont penchés sur ce problème et ont décidé de faire construire des barrages ainsi que d’immenses réservoirs en béton pour recueillir et redistribuer les eaux de fontes. A l’époque Chewang Norphel fait partie du projet et remarque déjà que cette solution n’est pas satisfaisante d’un point de vue écologique et entraine des coûts considérables. C’est alors qu’il a eu l’idée de tirer parti des ressources naturelles et de détourner les ruisseaux jusqu’à des réservoirs artificiels, construits en pierre, qui s’insèrent dans le paysage. Les premières constructions sont visibles à 4500 mètres d’altitudes. Elles sont bâties dans des zones d’ombre pour profiter au maximum des glaces hivernales. Chaque segment de glace est indépendant ce qui permet une redistribution progressive de l’eau tout au long de la saison. Un succès unanime Les locaux, qui voyaient d’abord le projet d’un œil sceptique […]

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Tirupati, le lieu de pèlerinage le plus important de l’Inde by Anne

Tirupati temple

15 December 2015

En Andhra Pradesh au sud de l’Inde, se trouve l’incroyable site de Tirupati. Ce lieu de pèlerinage est le deuxième lieu saint le plus visité au monde après le Vatican*, avec ses 50 000 visiteurs quotidiens, jusqu’à 100 000 pour les jours de fête. Les pèlerins en provenance de toute l’Inde affluent à Tirupati pour venir adorer le dieu Venkateswara, qui est un avatar du dieu Vishnou. Le temple serait antérieur à 300 ans avant Jésus Christ et les inscriptions en différentes langues sacrées (dont le sanscrit) qui ornent le sanctuaire témoignent de l’incroyable longévité du site. Un processus codifié Adorer le dieu Venkateswara n’est pas une affaire facile. Pour commencer, les vêtements traditionnels indiens sont requis pour entrer dans la zone du temple. Dhotis pour les messieurs, cette espèce de jupe qui s’enroule autour des hanches, et Kurta (pantalon, tunique longue et foulard) ou saris pour les dames. C’est donc un tourbillon de couleurs qui s’enroule autour de nous à Tirupati. Les dames surtout, sont vêtues de leurs plus beaux atours même si elles sont momentanément privées du jasmin qui parfume d’ordinaire leurs cheveux (à Tirupati les fleurs sont réservées aux offrandes religieuses). Une longue file d’attente est nécessaire pour parvenir jusqu’au temple, elle dure plusieurs heures, rythmée par les chants des pèlerins. Immersion au cœur de l’Inde garantie. On vous rassure il existe une file spéciale touristes. Si vous tenez néanmoins à emprunter la voie traditionnelle, on vous prévient, une conversion en bonne et due forme est exigée, avec témoin qui atteste de votre volonté à être là pour adorer le dieu Venkateswara et pas autre chose ! Le processus en vaut la peine: le temple recouvert d’or est éblouissant de richesse, de raffinement et nous plonge au cœur d’une civilisation incroyable. Les mines émerveillées des pèlerins qui viennent de contempler leur dieu sont touchantes et l’atmosphère de ferveur palpable. Une chevelure en offrande  En plus de ce monument historique et religieux qu’est le sanctuaire, le site de Tirupati mérite d’être vu pour les différentes institutions qui font traditionnellement parties du pèlerinage. Par exemple il est courant pour les pèlerins de se faire raser la tête et d’offrir leur chevelure en signe de dévotion ou en remerciement d’une prière exaucée. Les gigantesques hangars de coiffures sont impressionnants et c’est une véritable industrie du cheveu qui se développe à partir de là. ( pour en savoir plus ). Une pâtisserie divine La seconde grande […]

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