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Chamans du Ladakh, le voyage des âmes vers la guérison by Flora

Chaman Ladakh

16 July 2024

Le chamanisme est la rencontre du visible et de l’invisible, des morts et des vivants, des vibrations terrestres et de celles de l’au-delà. Dans un monde où tout s’accélère et où nous ne prêtons plus attention à ce qu’il se passe en nous-même, des chamans perdurent sur tous les continents, pour nous permettre de nous reconnecter à une part essentielle de nos êtres : notre âme. Car c’est à elle qu’ils s’adressent tout en invoquant les esprits afin de nous apporter la guérison.  Le Ladakh, terre d’accueil des croyances Le ladakh est cette terre indienne aux airs tibétains, nichée au creux des montagnes de l’Himalaya à 3500 mètres d’altitude. Située dans l’état du Jammu-et-Cachemire à la frontière du Tibet, Bouddhisme et Islam s’y côtoient pacifiquement. Le Ladakh a toujours été considéré comme une région accueillante, pour les Tibétains mais aussi pour les musulmans des régions avoisinantes. La place du chamanisme est d’une importance capitale pour les Ladakhis mais l’est encore davantage dans la vallée de l’Indus, où les futurs guérisseurs se forment auprès des plus grands maîtres, après avoir reçu l’appel de l’au-delà… Du patient au guérisseur Tout chaman fut d’abord un patient. Ce n’est qu’une fois soigné, ou plutôt libéré, que ce dernier peut à son tour guérir l’autre. Plusieurs histoires racontent qu’une transe soudaine et inexpliquée vient habiter le futur chaman, sans contexte particulier. La personne concernée sait dès cet instant qu’elle est un canal vers d’autres sphères, un monde inconnu, celui des esprits. Mais tout le monde n’a pas la vocation de l’aide et de la guérison, aussi le chaman peut choisir de faire Tum, ce qui signifie se libérer de l’esprit qui a pris possession de son corps à l’aide d’un Lama ou d’un Rimpoche. Il renonce donc à son don par cette action. On rencontre davantage de femmes chamanes, que l’on nomme Lhamo, que des hommes que l’on appelle Lhapa. Le mot Lhamo combine Lha qui signifie esprit bienveillant tandis que Mo représente le suffixe féminin et Pa le masculin. Divination et guérison Lorsqu’une Lhamo ou un Lhapa appellent une divinité, ils invoquent également de grands pouvoirs de divination. Lorsqu’ils entrent en transe, d’une manière qui impressionne toujours les consultants, ils sont alors capables de diagnostiquer des maladies physiques ou mentales. Ils libèrent également des charges émotionnelles qu’une tierce personne a provoqué chez le patient, notamment à cause de jalousies. Les chamans sont aussi consultés pour des bénédictions, des exorcismes ou même la perte […]

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Les sadhus, des êtres hors du commun by Cyril

Sadhu Face

08 August 2023

Si vous vous êtes déjà promenés en Inde, ou dans un pays hindouiste, vous aurez sûrement déjà croisé des sadhus. Ces êtres, généralement peu habillés (voir pas du tout) et recouverts de plein de couleurs. En sanskrit le mot sadhu signifie bon. Ils sont également appelés swami et sannyasi. Le mot swami signifie littéralement « celui qui se possède » ou « celui qui est vraiment ». Mais alors qui sont-ils et que cherchent-ils ? Présentation Un sadhu est un ascète hindou qui a renoncé à toute attache de la vie matérielle pour se consacrer uniquement à sa quête spirituelle. Il se doit de renoncer au plaisir, à la richesse et au pouvoir. Un certain nombre d’entre eux sont toujours mariés quoi qu’ils aient coupé tout lien avec leur famille. De la même manière, on compte beaucoup de sadhus ayant des diplômes universitaires. La plupart du temps, les personnes qui deviennent sadhus attendent un âge avancé ; c’est en vieillissant qu’ils décident de renoncer à toute attache matérielle. Très souvent, ils sont d’ailleurs officiellement morts pour l’état indien. Ils coupent tout lien avec leur famille et ne possèdent quasiment rien. Ils revêtent une longue tunique que l’on appelle longhi. Cependant, rien ne les oblige à porter cet habit. Certains courants de sadhus se promènent toujours nus. N’ayant pas de maison propre, ils se déplacent continuellement sur les routes et deviennent des mendiants, comptant sur la générosité des gens pour survivre. Les dons sont leur seule manière de se nourrir. Dans les familles hindoues croyantes, il n’est pas rare d’avoir recours à un sadhu pour arranger des problèmes familiaux. Pour les hindous, ils sont des représentants terrestres des dieux et à ce titre sont généralement adorés. Les sadhus représentent environ 0,5% de la population indienne, ce qui correspond à environ cinq millions d’individus. Être sadhu n’est pas une vocation réservée aux hommes ; parmi ces millions de sadhus, on distingue environ 10 % de femmes que l’on peut appeler sadhvi. En Inde et de plus en plus à travers le monde, ils sont connus sous le nom de « baba ». Cette appellation s’est développée en partie grâce à Baba Rampuri. Cet homme, américain d’origine, est parti en Inde à l’âge de 18 ans et a renoncé à tout, y compris son nom, pour devenir sadhu. C’était en 1969. Il est devenu célèbre en Occident après avoir écrit l’autobiographie d’un sadhu. Qui devient sadhu et comment ? Un nombre relativement grand […]

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La guérison par les bols tibétains : quand tout est une question de vibrations by Flora

bol tibetain

08 August 2023

Avez-vous déjà fait chanter un bol tibétain ? Si oui, votre esprit est probablement marqué par la puissance de sa résonance. Le son qui se propage à travers la pièce semble venir d’un autre monde, les vibrations se répandent telles des ondes bienveillantes et apaisantes, dont la force ne vous laisse jamais insensible. Outil de méditation privilégié, les bols tibétains ont également de grandes vertus apportant la guérison . Focus sur une thérapie méconnue mais des plus efficaces : L’origine des bols Personne ne sait exactement de quand datent les premiers bols tibétains, l’origine mystérieuse qui entoure ce magnifique objet lui attribue encore plus de charme. On estime leur apparition alors que la religion Bön, préexistante au Bouddhisme, prédominait au Tibet. Aujourd’hui ils sont fait de bronze ou de cuivre, mais à l’origine les bols étaient fabriqués à partir de sept métaux distincts, symbolisant les astres : l’argent (la Lune) le cuivre (Vénus) l’étain (Jupiter) le fer (Mars) le mercure (Mercure) l’or (le Soleil) le plomb (Saturne)  Les sept alliages représentent également les sept chakras, leur résonance permettant d’équilibrer chacun d’entre eux, mais aussi les sept jours de la semaine. Comment faire chanter un bol tibétain ? On peut faire vibrer un bol par différentes approches. Il existe une multitude de tailles produisant des sons bien distincts et autant de bâton servant à les produire. On peut frapper plus ou moins doucement le bol pour l’entendre sonner jusqu’à ce que les vibrations s’apaisent, ou bien faire rouler le bâton en le tenant comme un stylo tout autour de celui-ci, à la manière d’un verre de cristal que l’on ferait chanter avec les doigts. Des vertus thérapeutiques On utilise depuis toujours le chant et le son dans les rituels de guérisons à travers le monde. Tambours, bâtons de pluie, gongs, cymbales… les instruments varient selon leurs utilisateurs, qu’ils soient chamanes, prêtres ou encore moines récitant des mantras. Le son permet une reconnexion à l’instant présent et c’est encore plus vrai avec les bols tibétains. Savoir être à l’écoute du son permet de vivre l’expérience d’une profonde méditation. Une seule séance de soin par les bols tibétains aurait l’effet de plusieurs mois de méditation ! Comment cela est-ce possible ? Ici tout est une question de vibrations. Notre corps est constitué d’eau à 65% en moyenne. C’est cette eau qui va réagir en tout premier aux vibrations des bols qui seront disposés tout autour et sur […]

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Médecine tibétaine (5/5): les applications en médecine occidentale moderne by Anne

medecinetibetaine

17 July 2019

La médecine tibétaine est une science traditionnelle ancestrale, mais loin d’être dépassée, obsolète ou de relever d’une éphémère mode “new age”, elle est aujourd’hui une source d’inspiration pour la médecine moderne occidentale. Nous vous proposons quelques exemples de son application moderne.   Ces médecins tibétains qui opèrent des miracles dans le monde occidental : Docteur Yeshi Donden Après avoir été pendant vingt ans le médecin personnel du Dalaï Lama,Yeshi Donden  a révélé le savoir tibétain au monde en créant en 1995 la première filière dédiée à la médecine tibétaine traditionnelle au sein de l’université de Californie. Cette branche est notamment dédiée à la lutte contre le cancer du sein. Le docteur Yeshi Donden a guéri des centaines de personnes, dont certaines en phase terminale de cancer, à l’aide des anciennes thérapies tibétaines par les plantes et reste un modèle pour bien des cancérologues occidentaux. Pour arriver à une telle compréhension de sa discipline c’est à 12 ans que le jeune Yeshi Donden a commencé à étudier la médecine tibétaine! © tibetanwhoswho   Dr. Tamdin Sither Bradley Après ses études à Dharamsala, le docteur Bradley est parti exercer à Londres et fut l’une des fondatrices de l’ Association Britannique de Médecine Tibétaine. Le docteur Bradley s’est fait connaitre par l’efficacité de ses traitements contre le diabète, l’asthme, les rhumatismes, l’arthrite, les difficultés respiratoires, l’obésité et les ulcères. Elle est également réputée pour avoir mélangé les pratiques occidentales et tibétaines dans la confection de remèdes naturels qui ont connu un grand succés , on peut les trouver ici.         Padma 28 : un médicament d’inspiration tibétaine. Padma 28 est un médicament aux plantes, commercialisé en Suisse et issu de la médecine tibétaine. Il doit son succès international à son efficacité pour guérir des problèmes cardiaques et immunitaires ou de circulations sanguine. Il est également reconnu comme un antioxydant majeur, un combattant efficace de l’arthrite, de la sclérose en plaques, et de la maladie d’Alzheimer ! Selon la tradition de la médecine tibétaine, les propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes qui permettent de favoriser la circulation et de lutter contre les infections des voies respiratoires sont attribuées aux formules à base de camphre. La composition de Padma 28 est basée sur ces mêmes formules.   Quelques témoignages La médecine traditionnelle tibétaine commence à se répandre progressivement à travers le monde et gagne à être connue. Cette médecine alternative peut être utilisée en remplacement d’une médecine occidentale moderne […]

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Médecine traditionnelle tibétaine (4/5): Rituels et bénédictions autour des remèdes. by Anne

crédit photo: french people daily

17 July 2019

 Si la médecine tibétaine a pour principe très simple de se reconnecter à l’essentiel de notre corps et de la nature, la confection des remèdes elle, n’a vraiment rien de simple et nécessite une connaissance ancestrale de la nature liée aux pratiques sacrées. En cas de déséquilibres physiques ou mentaux et de maladies, l’amchi/ médecin tibétain vous recommandera d’abord un changement de mode de vie et de régime alimentaire en accord avec votre constitution. En complément ou si ces changements ne suffisent pas, c’est alors que l’on prescrira un traitement médicamenteux. Une pharmacopée impressionnante Les plantes qui entrent dans la composition des remèdes tibétains sont soigneusement choisies puisque c’est le Bouddha de la médecine lui-même qui les a sélectionnées et présentées dans son mandala de guérison. Le cahier des charges de la pharmacopée tibétaine est assez impressionnant : l’ensoleillement, la géographie, l’altitude, les énergies qui irradient d’un lieu sont autant de facteurs à réunir pour qu’une plante puisse entrer dans la composition d’un remède. Ainsi par exemple les montagnes enneigés du nord du Tibet vont pouvoir fournir les plantes qui guérissent les maladies chaudes (maladies entraînées par un déséquilibre de type Tripa), comme le bois de santal, le camphre, la réglisse. Cannelle, gingembre et poivre noir, ces épices qui soignent les maladies froides, vont être récoltées sur la Montagne Malaya de l’ouest du Tibet. Une confection minutieuse La confection de ces petites pilules n’est pas une mince affaire. En effet un simple cachet peut nécessiter un processus de 40 jours de confection et jusqu’à une centaine d’ingrédients. Le principe de la médecine tibétaine, lié au bouddhisme, est de faire agir les éléments en synergie. Ainsi, même si chaque plante à ses propres propriétés, le remède n’est efficace que par de savants assemblages. Sans parler de la longue et fastidieuse formation d’amchi (jusqu’à dix ans d’apprentissage de la médecine) ou d’herboriste requise pour réunir ces plantes dans une pilule. Les formules centenaires de ces remèdes sont bien gardées et certaines ne se transmettent que de maître à élève pour éviter les abus et les déviances de charlatans. Une prise de traitement mystique Une fois la pilule confectionnée, nous ne sommes pas pour autant tirés d’affaire. La prise du traitement, bien que simplifiée aujourd’hui, est à l’origine tout aussi méticuleuse que sa confection. Ainsi l’influence du calendrier astrologique est de première importance : la lune et les planètes vont décider du meilleur moment pour se soigner. Au […]

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Médecine traditionnelle Tibétaine (2/5) : reconnaître son type d’énergie dominant by Anne

17 July 2019

Les cinq éléments (air, terre, feu, eau et espace, appelé aussi éther) sont au cœur de la médecine tibétaine comme de la majorité des systèmes de médecine ancestraux. Notre corps est régi par ces cinq éléments qui sont représentés par trois principes dynamiques: + Lung, le principe de mouvement, est associé aux éléments air et espace, ce tempérament correspond au vent. + Tripa, le principe de chaleur, est associé au feu, ce tempérament correspond à la bile. + Bekan, le principe de stabilisation et de rafraîchissement du corps, et associé aux fluides (eau et terre). Ce tempérament correspond au flegme . Dans un corps parfaitement sain, ces trois énergies sont équilibrées. En dehors de ces rares cas, nous subissons tous des disharmonies dans ces trois principes dynamiques. Ces déséquilibres, qui sont causes de maladies, peuvent être associés à un défaut d’alimentation, à un rythme de vie non adapté, aux conditions climatiques et bien sûr à notre état d’esprit et à nos déséquilibres mentaux. Connaître son ou ses types d’énergies dominantes peut donc aider à adapter son mode de vie et à se protéger des maladies. Il existe des caractéristiques physiques, mais aussi des traits de caractères, révélateurs de notre type d’énergie dominant, car celui-ci influe également sur nos humeurs et nos émotions. Même si rien ne vaut une consultation par un amchi/ médecin tibétain pour déterminer votre type d’énergie dominant, nous vous livrons ici quelques pistes. Bien sûr, nous subissons des déséquilibres des trois types et nous pouvons nous reconnaître dans plusieurs rubriques. Lung Les personnes de type Lung sont plutôt minces et de constitution froide, elles ont besoin de manger fréquemment mais peu. Les climats qui correspondent le mieux à cette nature sont les climats neutres. L’énergie Lung correspond dans notre corps à la respiration, la force de vie, l’énergie. Ainsi les tempéraments de vent,  Lung , vont être des personnes sensibles, qui sont très influencées par leurs émotions, qui s’attachent facilement. Ce sont des personnes gaies, travailleuses, qui ont une réceptivité développée aux sentiments des autres. Elles ont tendance à souffrir de stress, d’anxiété, d’insomnie. En médecine tibétaine, le poison qui correspond à ce déséquilibre est l’attachement, qui mène à la passion. Ces tempéraments sont donc plus facilement enclins à l’orgueil, l’avidité, la peur. Tripa Les personnes de type Tripas sont généralement bien en chair, ils sont sensibles à la faim et à la soif, possèdent un teint clair et transpirent facilement. La Bile correspond au soleil et en tire son énergie. Le climat qui correspond le mieux pour calmer […]

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