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April 2016

La première française au Tibet (Première partie) by Pema Tsewang

Alexandra David-Néel, la première française au Tibet - Omalaya

27 April 2016

L’âge de la colonisation, l’impérialisme et la mondialisation sont arrivés avec le XIXe siècle. Le Tibet était lui resté vierge, ce qui en faisait une attraction irrésistible pour les occidentaux… Le Tibet, connu pour être le « Royaume interdit »  sur le toit du monde, devenait déjà une des destinations les plus recherchées des voyageurs, et en particulier des occidentaux ; non seulement par sa géographique et par son histoire, mais aussi grâce au bouddhisme. Être une terre interdite a longtemps stimulé la compétition, la « course à Lhassa » entre les explorateurs et les aventuriers qui se battaient pour être les premiers à entrer dans la ville interdite. Certains ont réussi à entrer dans la capitale du Tibet mais beaucoup ont également échoué en raison des strictes restrictions du gouvernement central à Lhassa. Mais la première femme européenne à avoir franchi une frontière à travers les montagnes et a être entré sur la terre interdite fut Alexandra David Néel. Voici, l’histoire de sa route jusqu’au Tibet. Alexandra David-Néel a en effet été la première femme occidentale à entrer dans Lhassa interdite avec un lama Sikkimais du nom de Yongden, qu’elle a adopté comme son fils qu’elle a plus tard amené en France. Née en 1868 à Saint-Mandé, près de Paris, Alexandra David-Néel a passé la majeure partie de sa jeunesse à Ixelles au sud de Bruxelles. Elle détestait passer du temps avec ses parents pendant ses vacances. David-Néel adorait le voyage, elle était une remarquable exploratrice. Passionnée par la philosophie bouddhiste et par le sanskrit, elle parlait la langue tibétaine couramment, ce qui était très rare à cette époque. Mais avant de s’aventurer vers la terre interdite, elle est venue en Inde, un pays qui lui tenait très à cœur. Fin 1912, elle se rend au Népal puis au Sikkim, situé au sud du Tibet. C’est là-bas qu’elle rencontre Sidkeyong Tulku[1] qui deviendra un très bon ami et même son frère spirituel. David-Néel a été aussi la première femme occidentale à rencontrer le 13e Dalai Lama[2] à deux reprises en 1912, qui lui conseilla d’apprendre la langue tibétaine parce qu’elle avait une bonne connaissance du bouddhisme tibétain. Après ça, pendant deux ans et demi, elle s’est entraînée dur et a pratiqué le yoga dans une grotte située sur la frontière nord du Sikkim près du Tibet. David-Néel a ensuite reçu le très difficile enseignement de « Gomchen »[3]. Elle a traversé une première fois la frontière […]

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Au cœur de Holi à Rishikesh avec Omalaya by Jean-Baptiste

Au cœur de Holi à Rishikesh avec Omalaya

04 April 2016

À l’occasion de Holi, l’équipe d’Omalaya est partie en immersion à Rishikesh pour vivre la Fête des couleurs de l’intérieur. Une journée de liesse et de sourires au bord du Gange sous le soleil de plomb de l’Uttarakhand, entre batailles d’eau et jets de pigments de couleurs… Phâlgunotsava – l’autre nom de Holi – annonce le printemps. Cette fête, qui puise ses origines dans la mythologie hindoue était à l’origine célébrée en vue d’encourager les moissons fructueuses et la terre fertile. La légende raconte que le roi des démons avait entrepris de tuer son fils, jaloux de son adoration extrême pour Vinshu. Ses tentatives d’assassinat contre son fils échouant les unes après les autres, il le mit au défi d’aller dans les flammes avec sa tante Holîka – la sœur du roi, donc – qui elle ne craignait pas le feu. Grâce à sa foi inébranlable pour Vinshu, le fils sorti vivant au contraire d’Holîka qui périt sur le bûcher. Symbole de la victoire du bien sur le mal, cette fête rappelle donc la crémation d’Holîka et de grands feux sont allumés en cet honneur le premier jour de célébration de Holi. Pendant deux jours, l’Inde se transforme en gigantesque jaillissement de poudre de toutes les couleurs. Toutes les castes se mélangent et tout le monde fait la fête dans une atmosphère aussi flamboyante que chaotique. Nous avons voulu aller voir tout ça d’un peu plus près. Holi : premier round. 23 mars, Dal Lake (Dharamsala), premier jour de Holi. En ce début d’après-midi ensoleillé sur les contreforts de l’Himalaya, des musiques et des chants traditionnels indiens raisonnent dans le petit village de Dal Lake. Nous sommes invités à participer au « Holi function » dans la famille indienne qui vit en dessous du bureau. Dans la cour de la maison, il y a déjà une vingtaine de femmes de tout âge, regroupées et assises sur des draps étendus pour l’occasion et toutes parées de leurs plus beaux habits. Les hommes dont nous n’apercevons que les silhouettes par les fenêtres sont eux à l’intérieur, comme si cette étrange fête n’était célébrée que par les femmes et les enfants. Nous pouvons déjà distinguer sur certains visages des traces de poudre colorée. C’est d’ici que viennent les échos de musique. Au rythme des instruments traditionnels qu’elles maîtrisent avec dextérité, elles dansent les unes après les autres devant l’assemblée qui chante avec harmonie. On nous sert […]

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