Our Blog

Tag: Dharamsala

10 photographies, 10 choses à faire à Dharamsala by Julianne

La Kora

26 March 2019

Assister aux enseignements du Dalaï Lama Régulièrement, le Dalaï Lama revient à Dharamsala pour y donner des enseignements bouddhistes sur un thème définit. Généralement, tous les enseignements sont annoncés à l’avance sur le site de Sa Sainteté. L’occasion d’en apprendre plus sur la philosophie bouddhiste dans une ambiance particulière ! (voir notre article sur les enseignements du Dalaï Lama) Rencontrer les enfants du Tibetan Children Village Le Tibetan Children Village de Dharamsala est la première école tibétaine créée en Inde pour les enfants tibétains en exil. Elle a pour objectif la transmission de la culture tibétaine aux plus jeunes, notamment via l’enseignement du tibétain. Un moment de partage et de joie aux milieu des enfants ! Arpenter le chemin de la Kora Lieu de paix préservé de la circulation, le chemin de la Kora invite à la marche méditative. Facile à trouver (il encercle la résidence du Dalaï Lama), il se pare de milliers de drapeaux de prières qui flottent aux gré du vent. Si vous y allez tôt le matin, vous croiserez de nombreux tibétains qui viennent y réciter des mantras… Grimper jusqu’à Triund Si vous ne devez faire qu’une seule marche à Dharamsala, c’est à Triund que celle-ci doit vous mener. Après 4h de marche dans une forêt de rhododendrons flamboyants, vous arriverez sur cette crête ou la vue sur la chaine du Dauladar est imprenable. Profiter d’un massage tibétain Dans la tradition tibétaine, le massage peut être préventif ou curatif, et offre de nombreux bienfaits, comme l’élimination des toxines et l’harmonie du système nerveux. Surtout après une marche à Triund, n’hésitez pas à en profiter ! Découvrir la médecine tibétaine au Men Tse Kang Le Men Tse Kang se veut à la fois musée et clinique tibétaine. Dans le musée, vous serez initié à la philosophie et aux pratiques de la médecine tibétaine. Dans la clinique, vous pourrez tester ses bienfaits grâce à la consultation d’un amchi (vous payez la consultation seulement si vous avez une prescription de médicaments, de l’ordre de 100 roupies). Gouter les Momos Les Momos, ce sont de petits raviolis vapeur tibétains, qui se déclinent presque à l’infini et que l’on trouve partout, que ce soit dans la rue où dans les restaurants ! Admirer l’artisanat tibétain à l’institut Norbulingka Ce havre de paix dans la banlieue de Dharamsala sera pour vous l’occasion d’apprécier la richesse de l’art bouddhique tibétain. Sous vos yeux, des artistes réalisent peintures, […]

Lire plus

Quatre mots à propos de Dharamsala by Julianne

Moulins a prieres et moine a Dharamsala

22 March 2019

Dharamsala est connue dans le monde entier. Et pour cause, elle accueille une personnalité de renom : Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. Pour vous parler de cette ville indienne si particulière, quatre mots me sont venus à l’esprit, et c’est à travers eux que je veux vous donner une idée de l’atmosphère qui y règne. Exil Avec le Dalaï Lama se sont exilés des milliers de Tibétains, dont une partie l’a suivi jusque dans l’Himalaya Indien. La partie haute de Dharamsala, aussi appelée Macleod Ganj, s’orne ainsi de temples bouddhistes, stupas et autres drapeaux de prières… A Dharamsala, la communauté tibétaine relève un défi majeur : préserver sa culture et la transmettre aux plus jeunes, qui n’ont jamais connu le Tibet libre. Vous trouverez donc en arpentant la ville nombre d’institutions qui, de la médecine traditionnelle à l’éducation, de l’histoire à l’opéra tibétain, tentent de faire vivre des traditions millénaires. Spiritualité Avec pour résident la plus haute autorité du bouddhisme tibétain, Dharamsala, « auberge des pèlerins », ne fait pas mentir son appellation. Cette ville, qui n’était il y a 100 ans qu’une « Hill Station » où les anglais venaient fuir la chaleur des pleines indiennes, est aujourd’hui la capitale de la spiritualité bouddhiste tibétaine. Impossible de se balader dans les rues de MacLeod Ganj sans croiser moines vêtus de Kesa pourpres, et dévots chapelet bouddhiste au poignet. Rencontre Un joyeux mélange. Voilà ce qu’est Dharamsala pour moi. Personne ne vient y chercher la même chose, mais tout le monde se croise et échange, dans une atmosphère unique. On s’y rend pour se détendre quand la chaleur de Delhi se fait trop accablante, pour faire du volontariat, assister aux enseignements du Dalaï Lama, ou pour profiter des panoramas… Nature … En effet Dharamsala s’accroche aux racines de la chaine du Dauladar, ramure de l’Himalaya, dont les sommets culminent à plus de 5000 mètres d’altitude. Visibles depuis MacLeod Ganj, elles rougissent aux derniers rayons du soleil, et offrent de magnifiques balades sur leurs flancs parsemés de rhododendrons. Découvrez Dharamsala durant un voyage au cœur des sagesses de l’Inde.

Lire plus

Face à face avec le bouddhisme : Les Enseignements du Dalaï Lama by Stéphanie

13 September 2017

Suzanne de l’équipe Omalaya, installée à McLeodGanj depuis une dizaine de jours seulement, est allée découvrir les enseignements du Dalaï Lama. Elle nous fait le retour de son expérience. Une energie universelle     A 8h du matin, la foule est rassemblée dans le monastère, chaque mètre carré occupé, peuplé d’une assemblée aussi diverse que joyeuse : des moines et nonnes en toges rouges venus de la région environnante ou de l’autre bout du monde, des tibétains habitant Dharamsala auprès du maître, des voyageurs arrêtés là, des randonneurs descendus des hauteurs himalayennes.     Après les mantras d’ouverture, le Dalaï Lama apparaît en haut des marches. L’atmosphère est fébrile et électrique. Une vague d’énergie se répand à tous les étages du temple, les têtes tournées en direction de Sa Sainteté.     Le Dalaï Lama crée une cohésion. Cela dépasse sa personne. Sa spontanéité en parait presque étrange. Un être qui boit, mange, dort, comment peut-il être porteur d’un tel déploiement ?     Face à lui, nous sommes emplis de dévotion. Je me trouve surprise et désemparée. Moi qui ai toujours refusé un tel sentiment, je me reconnais à ce moment emplie d’un amour qui me dépasse, me fait joindre les mains en marque de respect et courber la tête en signe de recueillement. Personne ne reste insensible. Il a beau agir en toute simplicité, il véhicule une énergie qui ne lui appartient pas, comme s’il permettait en sa présence de révéler « cette » énergie dans tous les êtres vivants alentour. Une joie de vivre communicative     Sa façon de vivre est à l’image de son enseignement, plein de bonté : dix minutes après le commencement, c’est l’heure du thé ; deux heures plus tard, c’est la pause pendant laquelle il répond aux nombreuses questions ; et à 13h, le repas est offert à tous. Installé sur sa chaire pour dispenser les enseignements, il discute joyeusement, glisse de temps à autre quelques touches d’humour qui soulèvent des rires émus dans l’assemblée. L’ambiance est bonne enfant en sa présence, et sa joie de vivre communicative.     Il entame son discours par la compassion, qui constitue le centre de son enseignement. Il aborde avec humilité des concepts complexes tels que la vacuité et le non-attachement. Il crée de l’espace entre les choses, amène des respirations parmi la densité du monde. Il révèle à toute chose existante l’impermanence, et montre à chaque être sa liberté […]

Lire plus

Ma première Sang Puja avec une famille Tibétaine by Stéphanie

26 May 2017

Johanna, voyageuse à la recherche de spiritualité, vous fait découvrir la cérémonie d’un Sang Puja au travers de son récit intime. C’est incroyable comme l’univers conspire à vous voir prospérer. L’esprit suffocant, incapable de ressentir la joie, je me trouvais la plupart du temps dans cet état de songe, presque léthargique. Le poids des êtres aimés, perdus et la difficulté à vivre dans le présent. Rien n’anormal pour autant. Je me trouvais là, quittant une expérience pour me plonger dans les profondeurs d’une nouvelle. En amour avec moi-même et avec ceux qui m’entourent. Plus consciente et proche de mes faiblesses que je ne l’avais jamais été. Ce n’était pas une mauvaise chose, mais parfois un peu lourd à porter. Je n’étais pas dans le rejet de ces sentiments, mais bien dans l’exploration des profondeurs de la confusion. Chaque émotion méritait sa part d’existence ; et il aurait été indigne de les renier. Ma voix intérieure me chuchotait que cela passerait, qu’il fallait être patiente. Alors j’attendais, et je fus envoyée ici. Suivant ma plus proche amie à Dharamsala, en Inde. À seulement quelques kilomètres de là où résidait sa Sainteté le Dalaï Lama. J’ai alors commencé à habiter un petit village au sommet d’une montagne paré de rivières d’eau douce jaillissante, de forêts verdoyantes et où la bienveillance des Tibétains m’entourait. Chaque boutique était habillée d’une photo du Dalaï Lama. Même la salle de billard où je m’étais rendue vendredi dernier, remplie d’hommes tatoués, de rap aux mots violents, de fumée de cigarettes, présentait une photo de sa Sainteté accrochée à ses murs. Même ce jeune Tibétain au visage orné d’une cicatrice qui s’était rapproché de moi au cours de la partie et qui, comme j’eus tort de le penser, aurait dû rire de mon habilité à manquer chaque boule tirée, mais qui, étonnamment me fit l’honneur de ses instructions pour améliorer mon jeu. M’enchantant par son sourire lumineux dans lequel j’aurais pu me fondre. Après lui avoir demandé s’il pouvait décrire la personnalité du peuple tibétain, celui-ci me répondit « gentil, patient et paisible ». Ouaip. Les gens ici sont tout simplement magnifiques. Le fait d’avoir atterri dans un tel endroit au moment où mon cœur avait tellement besoin de repos reste toujours un mystère Et comment ai-je fini au milieu de ce rituel de purification ? Ça ne s’invente pas.   Je pourrais brièvement décrire l’accueil de ma première Sang Puja, ou […]

Lire plus

Pourquoi j’ai la sensation d’être au Tibet alors que je suis en Inde ? by Stéphanie

inde tibet dharamsala

16 February 2017

L’Himachal Pradesh, ça ne vous parle pas vraiment ? Mc Leod Ganj non plus ? Mais Dharamsala ? Là, en général on voit pointer dans son esprit les notions de communauté tibétaine, de gouvernement tibétain en exil,  du Dalaï Lama, de bouddhisme. Ça y est, on commence à confondre : Inde ou Tibet ? Dharamsala est la perle bouddhiste de l’Himachal Pradesh, Mc Leod Ganj est le nom du village perché dans les montagnes où le Dalaï Lama vit, à quelques kilomètres de Dharamsala s’étendant un peu plus bas dans la vallée. Une histoire de moustiques et de chaleur trop intenses ont mené le Dalaï Lama à venir s’installer sur les contreforts de la chaîne himalayenne, à Mc Leod Ganj donc. ♦ Ici, il y a une église catholique avec des croix celtiques, des temples hindous, le temple du Dalaï Lama et des moines bouddhistes, beaucoup de moines, en robe rouge et ocre qui sillonnent les rues de la ville. ♦ Ici, on vit au rythme des sons hindis et tibétains murmurés, une harmonie de Tashi Delek et Namasté, la clameur de la vie, entre indiens et réfugiés devenus locaux, qui chaque matin renaît. ♦ Ici, on a des vaches sacrées, des statues du Bouddha, des représentations de Shiva, des symboles bouddhistes, des tridents hindouistes, des pujas et des mantras, des moulins de prière et des bindis… ♦ Ici, en Himachal Pradesh, on est sur le territoire indien, mais à Dharamsala c’est le sol du Tibet qu’on a l’impression de fouler. Rares sont ceux qui viennent à Dharamsala sans avoir un intérêt pour le Tibet, le bouddhisme ou le Dalaï Lama. Rares sont ceux qui s’approchent de ce haut lieu de culte sans chercher à avancer sur une quête de spiritualité. Pourquoi les visiteurs partagent la sensation d’être au Tibet alors que nous sommes en Inde ? Sans développer ici toute l’histoire politique du Tibet et le rôle du gouvernement chinois dans la liberté de circulation des tibétains, retenons simplement leur espoir de « retourner au pays » et leur lutte pacifique pour que personne n’oublie que le Tibet n’est pas libre. Les tibétains sont ici des réfugiés politiques sans statut particulier, ils doivent renouveler leurs visas et leur droit de résidence comme nous, étrangers de passage, alors qu’ils vivent et naissent sur le sol indien qui, sans être le leur, les accueille aujourd’hui. Pas de droit du sang, pas […]

Lire plus

Les Astamangala, ces 8 signes auspicieux du bouddhisme by Jean-Baptiste

Signes-Auspicieux-Dharamsala

28 March 2016

Si vous avez déjà voyagé en Inde du Nord et dans l’Himalaya, vous les avez forcément rencontrés. Dans les temples, les maisons, les échoppes de souvenirs tibétains, ils sont partout ! Mais que signifient vraiment ces huit symboles de bon augure pour les bouddhistes ? D’où viennent les Astamangala ? Ces 8 signes auspicieux étaient à l’origine un ensemble d’offrandes indiennes présentées à un roi à son investiture. Le jaïnisme a d’abord repris ces symboles de bon augure probablement avant le bouddhisme. Dans la tradition bouddhiste, ces 8 signes de bon augure représentent les offrandes présentées par les grands dieux védiques – une civilisation antique d’Inde à l’origine de l’hindouisme – au Bouddha Siddharta après son Eveil. Brahma fut le premier de ces dieux à apparaître avant même la naissance du Bouddha en lui présentant une roue à mille rayons d’or, comme une demande symbolique au Bouddha de transmettre ses enseignements en « tournant la roue du Dharma ». Indra, Seigneur du Ciel et dieu de la guerre et de l’orage – et accessoirement roi des dieux – apparut en suivant, offrant la conque blanche pour que le Bouddha « proclame la vérité du Dharma ». Dans la première forme de bouddhisme indien, le Bouddha était peint de manière aniconique, c’est-à-dire sans être représenté sous une forme humaine, généralement par un trône vide sous un parasol et sous l’arbre de la Bodhi ou par une pierre marquée de ses divines empreintes, qui renferment plusieurs symboles auspicieux comme les insignes de la divinité du Bouddha : la bannière de la victoire, le trône de lion, le trident, les Trois Joyaux, le nœud éternel, le svastika, la conque, la paire de poissons et les plus commun, le lotus et la roue. Dans le bouddhisme traditionnel tibétain, ces huit symboles forment le corps du Bouddha : le parasol représente sa tête, les deux poissons ses yeux, le vase son cou, le lotus sa langue, la roue en or ses pieds, la bannière de la victoire son corps, la conque sa parole et le nœud sans fin son esprit. Les 8 signes de bon augure Les Astamangala sont traditionnellement représentés dans cet ordre : Le parasol (Chatra) Comme le parasol protège du soleil, le Chatra protège de la souffrance et des dangers matériels et spirituels. Il est à la fois symbole de dignité royale et de l’activité qui protège les êtres, mais aussi de la joie, de la fête et des actes […]

Lire plus

Découvrez d'autres
articles, vidéos, évènements
et bien plus...

Scroll To Top