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Articles de Julianne

Julianne

Ce que j'aime dans l'Inde, c'est sa culture, héritée de siècles de traditions et de mélanges. Une culture qui reste encore aujourd'hui si vivante: pas un temple sans offrandes ni pèlerins, pas un mois sans festival coloré... Une ferveur qui me touche et qui habite mes articles sur ce blog.

Le Dalaï-Lama et Desmond Tutu : deux visages de la paix et de la non-violence à Dharamsala by Julianne

Dalaï Lama et Desmond Tutu Book of joy

19 July 2019

Faute de visa accordé pour l’Afrique du Sud, le Dalaï Lama n’avait pas pu célébrer les 80 ans de son ami Desmond Tutu. Malgré les obstacles qui se dressent entre les deux hommes, rien n’arrête leur amitié, et cette année, c’est Desmond Tutu qui honore les 80 ans de Sa Sainteté en son lieu de résidence de Dharamsala, Inde. Le 23 avril, devant la nouvelle génération du Tibet, au « Tibetan Children village », l’archevêque sud-africain a lancé un message d’espoir. Deux hommes, un même combat contre l’oppression Depuis son exil du Tibet en 1959, le Dalaï-Lama et avec lui le peuple tibétain se battent pacifiquement contre l’oppression chinoise, dans l’espoir qu’un jour, ils pourront de nouveau vivre libres sur leurs terres et en accord avec leurs traditions. C’est précisément cette lutte contre l’oppresseur qui réunit ces deux personnalités spirituelles que sont Sa Sainteté le Dalaï-Lama et le révérend Archbishop Desmond Tutu. Aux côtés de son ami, Desmond Tutu a donc parlé en connaissance de cause. Lui aussi a connu, comme le Dalaï Lama depuis plus de cinquante ans, l’oppression de son peuple durant l’apartheid en vigueur en Afrique du Sud de 1948 à 1991. Lui aussi a lutté contre ces injustices en faisant le choix de la non-violence. Un message d’espoir  Ainsi, lorsqu’il s’adresse au parterre d’enfants assis devant lui, Desmond Tutu lance un message d’espoir. Il n’aurait jamais imaginé la victoire des libertés du peuple noir en Afrique du Sud. Il ne pensait pas que son « bien-aimé » Nelson Mandela sortirait de sa prison de Robben Island. « Mais youhou ! » s’exclame l’octogénaire devant la foule amusée. Après son combat pour les libertés en Afrique du Sud, qui lui a valu un prix Nobel de la Paix, Desmond Tutu s’est engagé pour la cause tibétaine. En 2009, aux côtés de 10 000 signataires, il exhorte le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme d’envoyer des agents de l’ONU au Tibet et d’établir un rapport à la communauté internationale. Il n’a pas manqué de rappeler son engagement, en affirmant qu’un jour, « la Chine se rendrait compte que la liberté est moins chère que l’oppression », et que la jeune génération retournerait vivre dans un Tibet libre.  Une journée de la joie  Après le discours des deux Hommes, place à la célébration ! Le 23 avril,  sur le terrain de basket de l’école tibétaine, on célébrait, un peu en avance certes, les 80 ans du Dalaï […]

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L’Himalaya, si près des dieux by Julianne

Mt Triund

09 May 2019

Il existe un lien universel entre les montagnes et le sacré. Leur proximité au ciel, leur élévation en font des demeures divines. Leur éloignement et leur solitude, des lieux propices à l’introspection. La chaîne Himalayenne, qui abrite les plus hautes montagnes du monde est donc une terre éminemment sacrée, en particulier pour les religions bouddhistes, hindouistes et la tradition chamanique Bön. Élévation spirituelle et contact du divin « Quand tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper» nous dit le proverbe tibétain : Yogis, Sadhus, et pèlerins recherchent dans la montagne l’élévation spirituelle, passant parfois des mois isolés dans des grottes ou des monastères hauts perchés. L’immensité des montagnes, la rudesse de la vie en altitude, leur permet un détachement de soi propice à la méditation et à la compréhension du monde. La montagne, qui prend ses racines dans la terre et tutoie le ciel, est également un lieu de rencontre, de contact avec le divin. Les pèlerins viennent donc y honorer les dieux, qui habiteraient ces demeures aux neiges éternelles. L’hindouisme dote même l’Himalaya d’un esprit divin, le dieu Himavan. Le mont Kailash, montagne la plus vénérée d’Asie Mais il est un sommet en particulier qui est le centre de l’univers spirituel de l’Himalaya : le Kailash, montagne de cristal, pic enneigé qui jaillit des plaines arides de l’ouest du Tibet. L’énergie spirituelle qui s’en dégage rassemble plusieurs fois : Bouddhiste, Hindouiste et Bön. Pour la première, le mont Kailash, ou Gang Rinpoche, qui évoque une pyramide, est la montagne sacrée par excellence. Axe de l’univers, elle est la demeure des déités de la sagesse et de la compassion. Elle donne naissance à quatre fleuves : le Karnali, le Sutlej, l’Indus et le Brahmapoutre, devenant ainsi le centre d’un mandala naturel. La Kora, circombulation autour du Kailash, est le chemin que le fidèle bouddhiste doit emprunter une fois dans sa vie… La seconde y voit le trône du dieu Shiva et de sa femme Parvati, fille de la montagne. Selon la légende, Parvati serait tombée amoureuse de Shiva en le voyant méditer dans une grotte de l’Himalaya. Tout comme le bouddhisme, elle est également l’axe, le centre de l’univers, ce que les hindous appellent le mont Meru. La dernière, la religion Bön, y voit la résidence de la déesse du ciel. Autant de cultes qui font de cette pointe sacrée la montagne la plus vénérée d’Asie… Et un sommet infranchissable pour […]

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Les signes auspicieux du Bouddhisme by Julianne

Signes Auspicieux Bouddhisme

19 April 2019

Vous les trouverez un peu partout dans les temples, les maisons et les échoppes de souvenirs tibétains si vous vous rendez dans l’Himalaya… Je parle bien sur des signes auspicieux du Bouddhisme ! Ces symboles de bon augure, ou Ashtamangala en sanskrit, sont issus de la mythologie indienne relative aux Cakravartins, puissants souverains dont la domination s’étend sur la terre entière, et plus généralement à la cérémonie d’investiture royale. Dans le bouddhisme, ces symboles, qui sont au nombre de huit, furent offerts à la naissance du Bouddha par les devas en reconnaissance de sa royauté. Leur représentation a pour but d’encourager « les bons auspices » et les circonstances favorables… Ils sont généralement représentés dans cet ordre précis : • L’ombrelle qui protège de la souffrance, par analogie avec la protection du soleil. • Les poissons d’or qui apportent la prospérité. Ils étaient à l’origine le symbole de la rivière Yamuna et du Gange. • Le vase au trésor, symbole de richesse et de longévité. • Le lotus, symbole de pureté et de chemin vers l’éveil. • La conque blanche dextrogyre, qui représente le son et la proclamation du dharma. Elle était autrefois utilisée comme un cor de bataille et représentait également la caste Brahmane pour les Hindous. • Le nœud de vie infinie, symbole de longévité et d’interrelation de tous les phénomènes (loi de cause à effet). • La bannière de victoire, qui symbolise le triomphe sur l’ignorance. Enfin, la roue du dharma, symbole de l’enseignement du bouddha, est l’un des symboles les plus importants du bouddhisme. Bouddha fut le premier à la mettre en mouvement lorsqu’il prononça son sermon sur les quatre vérités et les huit marches à Sarnath. Signes auspicieux vus dans les rues de McLeod Gang… et dans les échoppes de souvenirs!

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10 photographies, 10 choses à faire à Dharamsala by Julianne

La Kora

26 March 2019

Assister aux enseignements du Dalaï Lama Régulièrement, le Dalaï Lama revient à Dharamsala pour y donner des enseignements bouddhistes sur un thème définit. Généralement, tous les enseignements sont annoncés à l’avance sur le site de Sa Sainteté. L’occasion d’en apprendre plus sur la philosophie bouddhiste dans une ambiance particulière ! (voir notre article sur les enseignements du Dalaï Lama) Rencontrer les enfants du Tibetan Children Village Le Tibetan Children Village de Dharamsala est la première école tibétaine créée en Inde pour les enfants tibétains en exil. Elle a pour objectif la transmission de la culture tibétaine aux plus jeunes, notamment via l’enseignement du tibétain. Un moment de partage et de joie aux milieu des enfants ! Arpenter le chemin de la Kora Lieu de paix préservé de la circulation, le chemin de la Kora invite à la marche méditative. Facile à trouver (il encercle la résidence du Dalaï Lama), il se pare de milliers de drapeaux de prières qui flottent aux gré du vent. Si vous y allez tôt le matin, vous croiserez de nombreux tibétains qui viennent y réciter des mantras… Grimper jusqu’à Triund Si vous ne devez faire qu’une seule marche à Dharamsala, c’est à Triund que celle-ci doit vous mener. Après 4h de marche dans une forêt de rhododendrons flamboyants, vous arriverez sur cette crête ou la vue sur la chaine du Dauladar est imprenable. Profiter d’un massage tibétain Dans la tradition tibétaine, le massage peut être préventif ou curatif, et offre de nombreux bienfaits, comme l’élimination des toxines et l’harmonie du système nerveux. Surtout après une marche à Triund, n’hésitez pas à en profiter ! Découvrir la médecine tibétaine au Men Tse Kang Le Men Tse Kang se veut à la fois musée et clinique tibétaine. Dans le musée, vous serez initié à la philosophie et aux pratiques de la médecine tibétaine. Dans la clinique, vous pourrez tester ses bienfaits grâce à la consultation d’un amchi (vous payez la consultation seulement si vous avez une prescription de médicaments, de l’ordre de 100 roupies). Gouter les Momos Les Momos, ce sont de petits raviolis vapeur tibétains, qui se déclinent presque à l’infini et que l’on trouve partout, que ce soit dans la rue où dans les restaurants ! Admirer l’artisanat tibétain à l’institut Norbulingka Ce havre de paix dans la banlieue de Dharamsala sera pour vous l’occasion d’apprécier la richesse de l’art bouddhique tibétain. Sous vos yeux, des artistes réalisent peintures, […]

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Quatre mots à propos de Dharamsala by Julianne

Moulins a prieres et moine a Dharamsala

22 March 2019

Dharamsala est connue dans le monde entier. Et pour cause, elle accueille une personnalité de renom : Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. Pour vous parler de cette ville indienne si particulière, quatre mots me sont venus à l’esprit, et c’est à travers eux que je veux vous donner une idée de l’atmosphère qui y règne. Exil Avec le Dalaï Lama se sont exilés des milliers de Tibétains, dont une partie l’a suivi jusque dans l’Himalaya Indien. La partie haute de Dharamsala, aussi appelée Macleod Ganj, s’orne ainsi de temples bouddhistes, stupas et autres drapeaux de prières… A Dharamsala, la communauté tibétaine relève un défi majeur : préserver sa culture et la transmettre aux plus jeunes, qui n’ont jamais connu le Tibet libre. Vous trouverez donc en arpentant la ville nombre d’institutions qui, de la médecine traditionnelle à l’éducation, de l’histoire à l’opéra tibétain, tentent de faire vivre des traditions millénaires. Spiritualité Avec pour résident la plus haute autorité du bouddhisme tibétain, Dharamsala, « auberge des pèlerins », ne fait pas mentir son appellation. Cette ville, qui n’était il y a 100 ans qu’une « Hill Station » où les anglais venaient fuir la chaleur des pleines indiennes, est aujourd’hui la capitale de la spiritualité bouddhiste tibétaine. Impossible de se balader dans les rues de MacLeod Ganj sans croiser moines vêtus de Kesa pourpres, et dévots chapelet bouddhiste au poignet. Rencontre Un joyeux mélange. Voilà ce qu’est Dharamsala pour moi. Personne ne vient y chercher la même chose, mais tout le monde se croise et échange, dans une atmosphère unique. On s’y rend pour se détendre quand la chaleur de Delhi se fait trop accablante, pour faire du volontariat, assister aux enseignements du Dalaï Lama, ou pour profiter des panoramas… Nature … En effet Dharamsala s’accroche aux racines de la chaine du Dauladar, ramure de l’Himalaya, dont les sommets culminent à plus de 5000 mètres d’altitude. Visibles depuis MacLeod Ganj, elles rougissent aux derniers rayons du soleil, et offrent de magnifiques balades sur leurs flancs parsemés de rhododendrons. Découvrez Dharamsala durant un voyage au cœur des sagesses de l’Inde.

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Célébrons la journée mondiale du Yoga ! by Julianne

La journee mondiale du yoga

19 June 2015

Une journée mondiale pour célébrer le Yoga Le 21 juin prochain ne sera pas seulement l’occasion de célébrer la fête de la musique : le monde célèbrera également la journée mondiale du Yoga. Apparue au 10ème siècle avant Jésus Christ en Inde, cette philosophie à peu à peu été codifiée, en particulier par Patanjali dans le Yoga Sutra. Aujourd’hui, cette pratique est encore très vivante et répandue dans ce pays. Pour le premier ministre indien, pratiquant assidu, « le yoga est un cadeau inestimable de l’ancienne tradition indienne. Il incarne l’unité de l’esprit et du corps, de la pensée et de l’action, de la retenue et de l’’accomplissement, l’harmonie entre l’homme et la nature et une approche holistique de la santé et le bien-être ». Pour Sadhguru, cette journée mondiale apporte donc un message important à l’humanité : le bien être n’est pas à rechercher « la haut », c’est à dire qu’il n’est pas à rechercher dans une demande aux dieux, mais en soi, par une pratique corporelle et spirituelle : « l’humanité est en train d’accepter que le bien être n’est pas au paradis mais en nous ». Une initiative indienne La journée mondiale du Yoga a été créée à l’initiative du ministre indien des pratiques traditionnelles, qui englobent entre autres Yoga Ayurveda et sagesses ancestrales de l’Inde. En Inde, les célébrations seront donc particulièrement importantes. A Delhi, quelques 35000 personnes sont attendues sur l’une des grandes artères de la ville pour réaliser la Sun Salutation et autres positions du Yoga… Aux quatres coins du monde, les ambassades d’Inde vont proposer des découvertes de ces traditions, autour d’ateliers et de conférences. Partout en France, des centres de Yoga organiseront également des événements autour de cette journée ! L’occasion de (re)découvrir une philosophie et une pratique ancestrale !

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