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Tag: temple

Dans les coulisses du festival monastique de Thiksey by Anne

08 November 2018

L’équipe Omalaya s’est rendue au fameux festival du monastère de Thiksey et nous vous livrons quelques moments et photos prises dans les coulisses… 5h45 : le réveil sonne dans notre petite chambre de l’hôtellerie du monastère. L’air vif et glacé qui règne en dehors de nos lits ne nous encourage pas à pointer le nez hors de nos duvets. Allez courage, il faut savoir ce qu’on veut et nous, on veut tout voir ! Le soleil commence à se faufiler par-dessus les montagnes  de l’Himalaya, au-delà de la plaine rocheuse qui s’étend aux pieds du monastère. Nous rejoignons Rex, un moine bouddhiste taïwanais du courant zen avec qui nous avons fait connaissance et qui nous conduit vers le temple principal. 6h15 : Nous laissons nos chaussures à l’entrée et pénétrons dans le temple coloré. Festival ou pas, la journée du monastère commence toujours par la prière commune, rythmée par le son des gongs. Enveloppés dans leurs grandes capes bordeaux les moines tentent de se maintenir au chaud tout en récitant des mantras. Les jeunes moines circulent avec les grandes théières de chaï, pour réchauffer tout le monde. Ravis, on se laisse porter par le rythme, on profite de l’atmosphère sereine du soleil levant qui laisse filtrer ses premiers rayons par la porte entrouverte et on sourit devant ce moine qui termine sa nuit discrètement dans sa cape ! 7h30 : Les bonnets jaunes sont enfilés et une procession de moines descend le long du chemin du monastère. Nous observons d’en haut ce Puja (rituel), sur les Stupas de la vallée. Les stupas sont des monuments sacrés contenant des reliques, qui fleurissent dans le désert du Ladakh. 9h00 : Après un solide petit déjeuner (ici c’est Thukpa à toute heure, cette soupe tibétaine aux pates et aux légumes), nous prenons place dans la cour du monastère. Le soleil est bel et bien levé et les pulls et autres capes volent . Encore un peu et nous sortons la crème solaire. En attendant la cour se peuple peu à peu de Ladakhis, de Tibétains, et de quelques touristes. Chacun se cherche une place et s’installe en saluant ses voisins. L’ambiance est à la fête de famille et aux retrouvailles. Déjà les enfants courent partout, s’assoient sur les coussins prévus pour les moines… C’est une joyeuse pagaille et nos voisines, des nonnes aux visages fripés, nous adresse un magnifique sourire édenté devant ce spectacle. 10h00 : Les processions commencent […]

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Tirupati, le lieu de pèlerinage le plus important de l’Inde by Anne

Tirupati temple

15 December 2015

En Andhra Pradesh au sud de l’Inde, se trouve l’incroyable site de Tirupati. Ce lieu de pèlerinage est le deuxième lieu saint le plus visité au monde après le Vatican*, avec ses 50 000 visiteurs quotidiens, jusqu’à 100 000 pour les jours de fête. Les pèlerins en provenance de toute l’Inde affluent à Tirupati pour venir adorer le dieu Venkateswara, qui est un avatar du dieu Vishnou. Le temple serait antérieur à 300 ans avant Jésus Christ et les inscriptions en différentes langues sacrées (dont le sanscrit) qui ornent le sanctuaire témoignent de l’incroyable longévité du site. Un processus codifié Adorer le dieu Venkateswara n’est pas une affaire facile. Pour commencer, les vêtements traditionnels indiens sont requis pour entrer dans la zone du temple. Dhotis pour les messieurs, cette espèce de jupe qui s’enroule autour des hanches, et Kurta (pantalon, tunique longue et foulard) ou saris pour les dames. C’est donc un tourbillon de couleurs qui s’enroule autour de nous à Tirupati. Les dames surtout, sont vêtues de leurs plus beaux atours même si elles sont momentanément privées du jasmin qui parfume d’ordinaire leurs cheveux (à Tirupati les fleurs sont réservées aux offrandes religieuses). Une longue file d’attente est nécessaire pour parvenir jusqu’au temple, elle dure plusieurs heures, rythmée par les chants des pèlerins. Immersion au cœur de l’Inde garantie. On vous rassure il existe une file spéciale touristes. Si vous tenez néanmoins à emprunter la voie traditionnelle, on vous prévient, une conversion en bonne et due forme est exigée, avec témoin qui atteste de votre volonté à être là pour adorer le dieu Venkateswara et pas autre chose ! Le processus en vaut la peine: le temple recouvert d’or est éblouissant de richesse, de raffinement et nous plonge au cœur d’une civilisation incroyable. Les mines émerveillées des pèlerins qui viennent de contempler leur dieu sont touchantes et l’atmosphère de ferveur palpable. Une chevelure en offrande  En plus de ce monument historique et religieux qu’est le sanctuaire, le site de Tirupati mérite d’être vu pour les différentes institutions qui font traditionnellement parties du pèlerinage. Par exemple il est courant pour les pèlerins de se faire raser la tête et d’offrir leur chevelure en signe de dévotion ou en remerciement d’une prière exaucée. Les gigantesques hangars de coiffures sont impressionnants et c’est une véritable industrie du cheveu qui se développe à partir de là. ( pour en savoir plus ). Une pâtisserie divine La seconde grande […]

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Le temple d’Akshardham by Cyril

Temple Akshardham

17 November 2015

Le temple d’Akshardham est l’un des plus grands temples du monde dédié à l’hindouisme, Akshardham signifiant la demeure de Dieu. Inauguré en Novembre 2005 à Delhi, ce majestueux temple est visité  par 70% des touristes présents dans la capitale. Il aura fallu plus de 300 millions d’heures de travail pour sa construction, mobilisant 11 000 artisans et volontaires. Fait remarquable : il fut achevé en à peine 5 ans, prouvant ainsi la dévotion de ces milliers de personnes ayant contribué à bâtir l’un des plus beau temple Hindous. Ce complexe spectaculaire est organisé autour d’un bâtiment principal : le Mandir. Fait de marbre et de grès rose, sa construction est basée sur 9 domes, ce qui le rend d’autant plus impressionnant. Tout autour, se trouvent de somptueux jardins ainsi qu’un magnifique lac, on y trouve même une fontaine musicale. Plus de 20 000 reproductions de divinités ont été gravés dans l’enceinte du temple. Dans les jardins, se trouvent un immense bassin en forme de fleur de lotus, cerné de plus petits bassins, imageant les pétales de lotus. Tout autour sont placés des escaliers afin que les indiens observent les nombreux spectacles qui se déroulent au centre. Cela a été pensé afin de rappeler aux indiens le glorieux passé mathématique de leur nation. L’entrée au temple d’Akshardham est gratuite, seules les animations y sont payantes, comme le water show par exemple, un véritable ballet aquatique . L’importance spirituelle et idéologique de ce temple ainsi que sa magnificence explique que les fidèles pratiquent le parikrama : ils marchent autour du temple dans le sens des aiguilles d’une montre tout autour du Mandir, cœur du temple. Effectuée avec le cœur rempli de sagesse et de compassion, cette marche a pour but de purifier le karma et de permettre à l’âme d’atteindre la révélation divine. Le temple d’Akshardham a été pensé par Swami Pramukh Maharaj. Il a pour but de promouvoir les valeurs de l’hindouisme et ses traditions. Pour y parvenir, les concepteurs ont fait appel aux moyens modernes : à l’intérieur, figures de cire et écrans multimédias se succèdent pour faire remonter les visiteurs à travers l’histoire de l’hindouisme. Ainsi, traditions croyances et arts s’entremêlent pour faire découvrir une culture plusieurs fois millénaire. C’est un hommage rendu à tous les indiens, leur prouvant qu’ils appartiennent à une civilisation qui a influencé l’intégralité du monde. L’image qui se dégage du temple d’Akshardham est impressionnante ; nul ne peut rester impassible devant un tel […]

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Un nouveau temple à découvrir au Ladakh. by Stéphanie

Temple de Guru Rinpoche au Ladakh

18 July 2015

Perché au-dessus du village de Choglamsar au Ladakh à l’extrême nord de l’Inde, et tutoyant les nuages, trône le temple de  Zang-Dok Pal-Gi, dédié à Guru Rinpoché. Signifiant littéralement « la grande montagne ronde de cuivre », il est la reproduction d’un très ancien temple tibétain bâti originellement sur une colline de couleur cuivre. Le nouveau temple est très récent, et la roche qui l’accueille n’a pas la même caractéristique que l’originale. Néanmoins, la reproduction est parfaite, et dessine avec élégances les courbes d’antant. L’ascension jusqu’à ce lieu est parsemée de centaines de drapeaux de prières, et offre une contre plongée impressionnante sur l’imposant édifice accroché à la roche, et dont l’architecture gracieuse et colorée contraste avec la dureté de la pierre qui le supporte. Une fois arrivé au sommet, le regard ne sait plus vers où se tourner, tant la vue sur la vallée en contrebas est tout aussi saisissante que le bâtiment lui-même. L’alternance des bleus et blancs sur les façades répondant aux motifs que peignent les nuages dans le ciel d’été, le tout étant entrelacé de feuilles d’or, scintillant sous les reflets du soleil. En outre, les nombreuses pièces en bois composant l’édifice sont toutes ornées de gravures typiques de la région, et de féroces dragons gardent ainsi les quatre entrées principales. L’intérieur du temple est encore en travaux, et il est donc pour l’instant difficile  de se recueillir en son sein. Néanmoins, les trois moines vivant sur place vous inviteront sans problème à méditer dans leur lieu de vie, un bâtiment annexe au temple, surplombant le vide, et qui tient par miracle au dessus de la falaise.

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Impressions d’Amritsar by Julianne

Temple d or d Amritsar

10 June 2015

J’ai passé deux jours à Amritsar, ville la plus sacrée de la religion Sikh. Voici le récit de mon aventure. Premiers pas en terre sikhe Lorsque l’on arrive à Amritsar, vision de chaos. Vendeurs de toutes sortes et conducteurs de rickshaw voient en nous des clientes égarées, arrivées là par hasard en ce jour de tempête. Après d’âpres négociations, on se décide. Nous voilà parties pour le cœur d’Amritsar, j’ai nommé le temple d’Or. Nous passons l’arche de l’entrée, religieusement gardée par des Sikhs, lance à la main, mais pas pour autant désagréables, bien au contraire. Bref, nous pénétrons dans le complexe, et là tout disparaît. On oublie le rush pour laisser ses chaussures à l’entrée, le froid du marbre mouillé, le ciel gris. Nous verrons les jours suivants que n’importe quelle nuance de ce dernier ne peu que sublimer le temple. On se lance. Nous commençons à tourner autour de ce joyau de l’architecture indo-musulmane, qui, recouvert de kilos d’or, ne peut qu’emprisonner le regard. Nous ne sommes pas seules. Des milliers de pèlerins et quelques touristes marchent à nos côtés. Ils sont plus de trente mille chaque jour à se prosterner sur le marbre blanc. La sérénité du lieu dénote avec l’agitation de la ville et tout semble immuable, tant l’architecture même du temple évoque l’assurance. Pourtant, l’histoire de ce temple, elle, n’est pas des plus calmes. Tout commençait pourtant pour le mieux, quand l’empereur moghol Akbar, de confession musulmane, autorisa au 17ème siècle la création de la capitale des Sikhs et de son temple le plus sacré. Tous les empereurs moghols ne furent pas aussi tolérants. En 1761, Ahmad Shah Durani saccagea la ville et le temple avec elle. Reconstruit, le temple se para d’or dans les premières années du 19ème siècle, et y acquis sont titre. Finalement, en 1980, le temple fut endommagé lors des affrontements entre armée indienne et séparatistes sikhs, qui firent des milliers de victimes. Ces affrontements coutèrent également la vie à Indira Gandhi (fille de Nehru et non du Mahatma), premier ministre en charge des opérations, assassinée par deux membres sikhs de sa garde rapprochée. Reste qu’aujourd’hui, il fait bon déambuler autour du bassin où est apposé le temple, dont les eaux sacrées invitent les sikhs à la baignade. C’est d’ailleurs ce bassin, appelé Amrit Sarovar (bassin de Nectar), qui à donné son nom à la ville. En empruntant la passerelle étroite […]

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