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July 2018

3 petites histoires sur la solidarité… by Stéphanie

24 July 2018

“Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences.” – Françoise Dolto. Une véritable amitié Une des naissances du Bodhisattva fut en tant que perroquet, et il vécu alors dans un figuier. Il aimait manger les fruits mûrs de l’arbre et vivait heureux. Après quelques années, le figuier vieillit et cessa de fournir des fruits. Pourtant, le perroquet refusait de quitter l’arbre et de s’en aller comme avaient pu le faire les autres perroquets. Sakka, le roi des dieux, se déguisa en oie et rendit visite au perroquet et lui demanda pourquoi il n’avait pas encore déserté l’arbre. “Je ne peux pas abandonner mon ami qui m’a nourri pendant tant d’années “, répondit le perroquet. Sakka était heureux d’entendre cela et, revenant à sa propre forme, il dit : ” Je suis impressionné par tes sentiments pour l’arbre. Demande-moi ce que tu veux. » Le perroquet inclina la tête en signe de respect et dit : “Seigneur, mon ami m’abrite depuis des années. Bénis-le de la capacité de porter des fruits tout au long de l’année, comme avant. » « Qu’il en soit ainsi, dit Sakka et le figuier redevint vif et plein de fruits.     La valeur de la bonté Le Bodhisattva avait pris la forme d’un cerf doré nommé Rohanta. Il vivait avec son frère Chittamiga et sa sœur Sutana près d’un lac. Un jour, Khema, la reine de Bénarès, eut la vision d’un cerf doré venant à elle lors d’un rêve. Le lendemain matin, elle supplia son mari de lui amener ce cerf. Le roi envoya des chasseurs à travers tout son royaume pour le chercher. Un des chasseurs, qui savait où il se trouvait, posa un piège sur le bord de la rivière où Rohanta et ses compagnons venaient généralement boire de l’eau. Rohanta marcha dans le piège et fut capturé. Il cria immédiatement pour avertir les autres cerfs de s’enfuir et de se sauver. Tout le monde fuit, sauf Chittamiga et Sutana. Ils ne pouvaient abandonner Rohanta. Leur amour pour leur frère toucha le chasseur en plein coeur, et il le relâcha. Rohanta lui enseigna ensuite la valeur de l’amour et de la gentillesse. Ses enseignements changèrent à jamais la nature du chasseur, qui passa le reste de sa vie à poursuivre le chemin de la lumière et de la bonté.   […]

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Interview introspective avec Grégory Mutombo by Stéphanie

11 July 2018

La rencontre entre Omalaya et Grégory Mutombo s’est faite en 2016. Deux belles aventures ont été réalisées, Voyage initiatique au Ladakh et Rencontre intime avec la Vérité de l’être en soi au cœur de la ville lumière de Varanasi, en 2017. De ces échanges sont nées les plus belles expériences de voyages, celles qui durent et qui transforment durablement les cœurs des voyageurs. Emil, stagiaire chez Omalaya a eu l’opportunité d’échanger avec Grégory sur son parcours, ses expériences, ses voyages, dont son plus beau : celui de sa propre vie. Sans détour, la conversation est allée à l’essentiel, celle où le cœur parle, où les mots résonnent en chacun d’entre nous. L’intimité de ma première question annonce la couleur très introspective de cette interview. Vous évoquez, au sein de vous-même, une nature profonde et essentielle qui exprime la nécessité de l’unité et de l’absolu. Savez-vous comment celle-ci s’est révélée à vous ? Depuis mon plus jeune âge, j’étais en questionnement, en attente de la confirmation de ce que je ressentais, de ce que je pressentais, dans un état intérieur qui transcende ce que les cinq sens donnent à voir. Mon père vient du Congo-Kinshasa, nous y sommes partis alors que j’avais onze ans. L’Afrique vivante et vibrante, c’est une expérience extra-sensorielle en soi, une forme d’initiation. L’appel du cœur permet d’avoir une guidance, qui nous amène à faire le lien entre la connaissance et l’expérience; ce qui m’a amené assez rapidement à avoir des livres sur mon chemin, et à rencontrer des personnes qui avaient la même soif que la mienne. En 1995, vous avez décidé de gagner les montagnes de Bulgarie, autour des sept lacs de Rila. Auriez-vous imaginé que ce voyage initiatique n’était alors que le début d’un autre, celui de votre vie entière ? Quand cette proposition m’est apparue, j’ai souhaité répondre à cet appel, à cet élan. Je crois que toute chose se préfigure d’elle-même, sans avoir à les convoquer par l’effort ou la demande. La terre est un voyage initiatique ; où que l’on soit, il est possible de faire l’expérience d’une initiation. Si le voyage est une matière initiatique, c’est bien parce qu’un changement de décor radical entraîne une perte des repères, et favorise l’initiation. Dans une tranche de vie précédente, entre mes 20 et 38 ans, ayant fait de nombreux tours du monde, j’étais amené à être dans des endroits très particuliers, peu touristiques : dans une perte totale de repères, […]

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