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May 2017

Ma première Sang Puja avec une famille Tibétaine by Stéphanie

26 May 2017

Johanna, voyageuse à la recherche de spiritualité, vous fait découvrir la cérémonie d’un Sang Puja au travers de son récit intime. C’est incroyable comme l’univers conspire à vous voir prospérer. L’esprit suffocant, incapable de ressentir la joie, je me trouvais la plupart du temps dans cet état de songe, presque léthargique. Le poids des êtres aimés, perdus et la difficulté à vivre dans le présent. Rien n’anormal pour autant. Je me trouvais là, quittant une expérience pour me plonger dans les profondeurs d’une nouvelle. En amour avec moi-même et avec ceux qui m’entourent. Plus consciente et proche de mes faiblesses que je ne l’avais jamais été. Ce n’était pas une mauvaise chose, mais parfois un peu lourd à porter. Je n’étais pas dans le rejet de ces sentiments, mais bien dans l’exploration des profondeurs de la confusion. Chaque émotion méritait sa part d’existence ; et il aurait été indigne de les renier. Ma voix intérieure me chuchotait que cela passerait, qu’il fallait être patiente. Alors j’attendais, et je fus envoyée ici. Suivant ma plus proche amie à Dharamsala, en Inde. À seulement quelques kilomètres de là où résidait sa Sainteté le Dalaï Lama. J’ai alors commencé à habiter un petit village au sommet d’une montagne paré de rivières d’eau douce jaillissante, de forêts verdoyantes et où la bienveillance des Tibétains m’entourait. Chaque boutique était habillée d’une photo du Dalaï Lama. Même la salle de billard où je m’étais rendue vendredi dernier, remplie d’hommes tatoués, de rap aux mots violents, de fumée de cigarettes, présentait une photo de sa Sainteté accrochée à ses murs. Même ce jeune Tibétain au visage orné d’une cicatrice qui s’était rapproché de moi au cours de la partie et qui, comme j’eus tort de le penser, aurait dû rire de mon habilité à manquer chaque boule tirée, mais qui, étonnamment me fit l’honneur de ses instructions pour améliorer mon jeu. M’enchantant par son sourire lumineux dans lequel j’aurais pu me fondre. Après lui avoir demandé s’il pouvait décrire la personnalité du peuple tibétain, celui-ci me répondit « gentil, patient et paisible ». Ouaip. Les gens ici sont tout simplement magnifiques. Le fait d’avoir atterri dans un tel endroit au moment où mon cœur avait tellement besoin de repos reste toujours un mystère Et comment ai-je fini au milieu de ce rituel de purification ? Ça ne s’invente pas.   Je pourrais brièvement décrire l’accueil de ma première Sang Puja, ou […]

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Défi de la semaine: 1heure de méditation quotidienne ! by Stéphanie

25 May 2017

La méditation est une pratique très courante en Inde, et s’est très largement étendue au-delà des frontières depuis des décennies. À travers le monde on en vente les bienfaits et la recommande pour vaincre le stress et réduire l’anxiété. Par une pratique régulière, des études ont prouvé que la méditation aurait un impact sur la neuroplasticité du cerveau et permettrait d’accroître la mémoire, la créativité et la volonté. Whitney, jeune yogi, vous raconte son défi de la semaine : 1 heure de méditation par jour ! Il est 5h28, exactement ! Et je ne sais par quelle force, mes yeux se sont ouverts. Ce fut presque instinctif. Je me suis lancé le défi hier de débuter une semaine de méditation, une heure chaque matin. Pour certains ce n’est pas grand chose, pour d’autres cela semble interminable. Je me trouvais entre les deux. Pratiquant la méditation avec une irrégularité sans pareil, je passais de méditations quotidiennes à l’absence totale –bien souvent au moment où j’en avais le plus besoin- depuis déjà deux ans. Alors je me suis levée. Assise en tailleur devant ma fenêtre, j’ai refermé mes paupières, non pour retomber dans les bras de Morphée, mais pour me retrouver aux confins de moi-même. Presque instantanément une trompette au loin retentie. Celle de l’ashram, un peu plus haut dans mon village himalayen. On m’avait dit que tous les jours au moment où se levait le soleil, l’ashram se recueillait autour d’une méditation collective. Ce fut comme si je les rejoignais. Peut-être cela a-t-il facilité ma concentration car pendant la première demi-heure, il ne m’a pas paru difficile de méditer. Enfin je dis demi-heure comme je pourrais dire cinq minutes. En effet, j’ai perdu toute notion du temps. Je me suis refusée à ouvrir les yeux, interdite de jeter un coup d’œil au temps qui passe. Je cherche à habiter le moment présent, sans contrainte horaire. Le principe de la méditation étant d’être en conscience sans pensée, j’ai alors focalisé mon intention sur l’environnement qui m’entourait. En Inde, même très tôt le matin, les rues sont habitées. J’entends des chiens aboyer, un tuk-tuk passer, un coq chanter plusieurs fois. Ne serait-ce pas un comble, le chant du coq, symbole de mon pays d’origine, qui sonne à mes oreilles au milieu de ma quête spirituelle indienne ? La musique de l’ashram couvre mes pensées… pour laisser place à d’autres. Je m’interroge. Sont-ils en train de chanter ? De […]

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