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Pema Tsewang

La première française au Tibet (Deuxième partie) by Pema Tsewang

alexandra-david-neel-paysage-tibet-omalaya

10 June 2016

Vers la fin du XIXe siècle, la course pour être le premier à entrer sur la terre interdite est entreprise par beaucoup voyageurs de différentes nations. Le Tibet avait définitivement hanté l’imagination occidentale pour des siècles. En se basant sur les écrits de David-Néel, essayons de voir comment elle décrit le paysage tibétain, quelles sont ses images du Tibet et quel est le ressenti d’une femme occidentale à propos de ce pays, tout en essayant de ne pas entrer dans des considérations politiques très complexes autour de ce pays. Le Tibet, la terre interdite Le Tibet est un territoire qui a toujours suscité de fortes passions. Au XIXe siècle, il était le terrain de rencontre entre la Russie et la Grande-Bretagne où leurs empires respectifs se battaient pour dominer l’Asie centrale. Mais du fait de sa haute altitude, des déserts et des montagnes qui le composent, le Tibet est pratiquement inaccessible. Le Tibet est une région culturelle et historique d’Asie, située à l’ouest de la Chine, au nord de l’Inde et du Népal et au sud de la Mongolie. Plus haut plateau du monde, le Tibet est entouré des plus hauts massifs du monde : l’Himalaya à la frontière sud, la chaîne du Karakoram à la frontière occidentale et le massif du Kunlun à la frontière nord. C’est à cause de son altitude élevée, en moyenne 4,200 mètres qu’il est couramment appelé « le toit du monde ». C’est le plateau habité le plus élevé de la planète. Sa superficie est supérieure à 2,5 millions de km, soit environ cinq fois la France. Le Tibet est composé de trois régions principales, Chol Kha Sum en tibétain qui signifie « les trois provinces » : la région de U-tsang, au Tibet occidental connue pour être la province où les gens sont plus religieux, la région du Kham, dont on dit que c’est la province des hommes de guerriers et la région d’Amdo, connue comme la province où les gens sont très intelligents. Le Tibet est composé de beaucoup de montagnes sacrées qui attirent les nombreux visiteurs, occidentaux comme bouddhistes ou hindous.  Le mont Everest – en tibétain Chomolungma – dont l’altitude est établie à 8,848 mètres, est identifié comme le plus haut sommet du monde. La terre interdite a également de nombreuses ressources naturelles. Parfois appelé le « troisième pôle » (après le Pôle Nord et le Pôle Sud), le Tibet possède des sources d’eau impressionnantes et les rivières tibétaines alimentent en eau les […]

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La première française au Tibet (Première partie) by Pema Tsewang

Alexandra David-Néel, la première française au Tibet - Omalaya

27 April 2016

L’âge de la colonisation, l’impérialisme et la mondialisation sont arrivés avec le XIXe siècle. Le Tibet était lui resté vierge, ce qui en faisait une attraction irrésistible pour les occidentaux… Le Tibet, connu pour être le « Royaume interdit »  sur le toit du monde, devenait déjà une des destinations les plus recherchées des voyageurs, et en particulier des occidentaux ; non seulement par sa géographique et par son histoire, mais aussi grâce au bouddhisme. Être une terre interdite a longtemps stimulé la compétition, la « course à Lhassa » entre les explorateurs et les aventuriers qui se battaient pour être les premiers à entrer dans la ville interdite. Certains ont réussi à entrer dans la capitale du Tibet mais beaucoup ont également échoué en raison des strictes restrictions du gouvernement central à Lhassa. Mais la première femme européenne à avoir franchi une frontière à travers les montagnes et a être entré sur la terre interdite fut Alexandra David Néel. Voici, l’histoire de sa route jusqu’au Tibet. Alexandra David-Néel a en effet été la première femme occidentale à entrer dans Lhassa interdite avec un lama Sikkimais du nom de Yongden, qu’elle a adopté comme son fils qu’elle a plus tard amené en France. Née en 1868 à Saint-Mandé, près de Paris, Alexandra David-Néel a passé la majeure partie de sa jeunesse à Ixelles au sud de Bruxelles. Elle détestait passer du temps avec ses parents pendant ses vacances. David-Néel adorait le voyage, elle était une remarquable exploratrice. Passionnée par la philosophie bouddhiste et par le sanskrit, elle parlait la langue tibétaine couramment, ce qui était très rare à cette époque. Mais avant de s’aventurer vers la terre interdite, elle est venue en Inde, un pays qui lui tenait très à cœur. Fin 1912, elle se rend au Népal puis au Sikkim, situé au sud du Tibet. C’est là-bas qu’elle rencontre Sidkeyong Tulku[1] qui deviendra un très bon ami et même son frère spirituel. David-Néel a été aussi la première femme occidentale à rencontrer le 13e Dalai Lama[2] à deux reprises en 1912, qui lui conseilla d’apprendre la langue tibétaine parce qu’elle avait une bonne connaissance du bouddhisme tibétain. Après ça, pendant deux ans et demi, elle s’est entraînée dur et a pratiqué le yoga dans une grotte située sur la frontière nord du Sikkim près du Tibet. David-Néel a ensuite reçu le très difficile enseignement de « Gomchen »[3]. Elle a traversé une première fois la frontière […]

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