02 May 2019
Il est des hommes que nul n’ignore. Il est des hommes qui ne peuvent vous laisser indifférents. Il est des hommes qui donnent naissance à des légendes. Certaines légendes sont vraies. Aujourd’hui, intéressons-nous à l’indien le plus célèbre du monde, presque 70 ans après sa mort : Gandhi. Depuis sa mort, de très nombreux livres furent écrit à son propos, un film (Gandhi) fut même réalisé. Son autobiographie fut publiée en 1927. C’est pourquoi le but de cet article n’est pas de retracer l’histoire de sa vie, même si elle fut très intéressante. Aujourd’hui, je vais faire le point sur l’influence que Gandhi eut de son vivant et continue d’avoir encore maintenant. Dans un premier temps, je m’intéresserai à son influence sur de nombreuses personnalités reconnues du XXème siècle, puis sur le monde dans son intégralité et enfin sur la société indienne. Pour commencer, je vais vous rappeler un certain nombre d’informations indispensables à une bonne vision d’ensemble du personnage de Gandhi. Une vision d’ensemble de Gandhi Mahatma Gandhi, ou Gandhi « la Grande Âme », nait en 1869 et quitte son corps, en 1948 (assassiné), une année uniquement après l’obtention de l’indépendance. Il nait dans une famille relativement aisée appartenant à la caste des Vayshia, caste élevée quoique inférieure aux Brahmanes. Son père et avant lui son grand-père, exercent des fonctions politiques dans le royaume voisin. Marié à l’âge de quatorze ans, papa à l’âge de dix-neuf ans, rien ne le prédestine à devenir « Bapu », le père de la nation. Celui qui n’hésita pas à citer Tolstoï, passa plus de vingt années en Afrique du Sud. Il acquit son aisance verbale et le début de sa renommée dans ce pays. Il revint en Inde à l’âge de quarante-six ans. On garde souvent à l’esprit que Gandhi est résolument opposé à la violence. Toutefois, ce n’est pas entièrement vrai. Certes, il n’eut jamais recours à la violence et ne cessa pas de la condamner tout au long de sa vie. Mais Gandhi n’hésita pas à dire que le recours à la violence est plus justifié que la lâcheté de ne pas oser mener un combat. Il fut d’ailleurs agressif avec les mots à de nombreuses reprises, qu’il considérait comme les meilleures armes qu’un homme peut utiliser. A plusieurs reprises, il se servit de son corps comme moyen de pression en ayant recours au jeûne. Sa volonté d’avoir toujours recours à la non-violence, y compris […]
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