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November 2015

Yongey Mingyur Rinpoche, ce grand maître bouddhiste voyageur by Cyril

mingyur rinpoche

30 November 2015

Au début du mois de Novembre 2015, Yongey Mingyur Rinpoche est revenu après plus de quatre années de retraite solitaire. Découvrons un peu plus ce personnage hors du commun. Son histoire Yongey Mingyur Rinpoche est né en 1975 au Népal. C’est un professeur et un maître à la fois chez les Karma Kagyu et chez les Nyingma. Il a achevé sa formation bouddhique en psychologie et philosophie et est l’auteur de plusieurs livres, traduits dans plus de vingt langues. Il supervise Tergar, un réseau de centres de méditation bouddhistes qui possède des antennes sur quatre continents. Cette communauté, a pour but de rendre l’ancienne pratique de la méditation accessible au public du monde moderne. Son parcours de vie est des plus particuliers. A 9 ans, Mingyur Rinpoche apprend la méditation par son père. Ce dernier était Tulku Urgyen Rinpoché, également un grand maitre bouddhiste. A partir de ce moment-là, il ne cessera plus de pratiquer. A l’âge de 11 ans, il rentre au monastère de Sherab Ling dans le nord de l’Inde. Deux ans plus tard il y effectue une retraite traditionnelle bouddhiste durant trois années. A 17 ans, il devient enseignant au centre de retraite de son monastère. C’est extrêmement rare pour un lama si jeune. En 2007, il se rend à Bodhagaya, une des villes les plus sacrées du bouddhisme car c’est là que le Bouddha a atteint l’éveil. Il aide à la construction du monastère de Tergar, lequel servira à beaucoup de gens venant assister à des événements bouddhistes, notamment les Kagyu Monlam.   Le départ En Juin 2011, il quitte le monastère de Bodhgaya dans lequel il vivait pour commencer une autre retraite spirituelle. Un matin, alors que ses disciples viennent le trouver, ils ne retrouvent qu’une lettre de lui leur annonçant son départ. Au lieu de rester dans un endroit fixe comme il est coutume durant les retraites spirituelles, il annonce vouloir continuellement se déplacer, changer de lieux, sans pour autant avoir de plans préconçus. Il part avec très peu d’affaires et de biens. Il n’a aucun contact direct avec sa famille et ses proches mais on sait qu’il rédige des lettres pour les tenir informés de son évolution et se fait prendre en photo par le Lama Tashi. Parti seul en retraite spirituelle afin de trouver la paix intérieure, il vient juste de revenir parmi nous après quatre années et six mois de retraite […]

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Bouddhisme et symbolisme : pratique de sagesses ancestrales by Cyril

Moines faisant un Mandala

27 November 2015

Le Bouddha lui-même a dit à ses disciples : « n’acceptez pas mes enseignements sans les avoir vraiment étudié.» Comme toutes les croyances et religions, le bouddhisme comporte un certain nombre de symboliques, de rituels et de traditions. Seulement, pour une majorité d’Occidentaux, le bouddhisme consiste en des moines aux cheveux très courts avec un chapelet à la main et une sorte de robe rouge assez ample…Afin de vous aider à y voir plus clair, nous avons décrypté pour vous l’essentiel des symboliques bouddhistes : Le Mâlâ Commençons par là ; ce collier c’est le mâlâ, sorte de « calculatrice spirituelle ». En sanskrit, ce mot désigne un collier de fleurs ou une guirlande de perles. Un vrai mâlâ doit comporter 108 perles, chiffre sacré par excellence pour les bouddhistes. Cela évoque notamment le nombre d’épreuves que le Bouddha a dû traverser pour atteindre l’Eveil. Ils sont généralement faits en bois ou en graines. Les moines égrènent les perles une par une pour se rappeler du nombre de prières qu’ils doivent réciter (par exemple des mantras). Parfois portés autour du cou comme un collier, parfois au poignet comme un bracelet, les mâlâs sont des véritables attributs bouddhistes. La tradition veut que le mâlâ soit porté de la main gauche et que l’on tire les perles vers soi, symbolisant ainsi que l’on tire les êtres de la souffrance. De plus, la plus grosse bille présente sur le collier représente la connaissance de la vacuité.Pour les hindous, le simple fait de porter un tel collier aurait des vertus spirituelles. Il est relativement fréquent de croiser des mâlâs fait avec des os (de yack la plupart du temps) ainsi que des bijoux comportant des têtes de mort. Alors que la tête de mort est symbole de mort dans nos sociétés occidentales et est généralement de mauvaise augure, il en va différemment dans la tradition bouddhiste. Chez les bouddhistes, la mort est vue comme l’inverse de la naissance. Ce point de vue est à mettre en relief avec le concept de réincarnation. On retrouve souvent des cranes et des têtes de mort dans les colliers des bouddhistes. Par ce biais on représente à nouveau l’impermanence de l’existence. Par exemple il est assez fréquent de croiser des bols fait avec des crânes, nommés kapala en sanskrit. Les moines bouddhistes passent du temps à les regarder pour se rappeler de leur temporalité. Il permet de garder à l’esprit que la mort […]

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Hampi la citadelle perdue des rois d’Inde du sud by Stéphanie

Hampi

27 November 2015

Quand on évoque l’Inde du sud, seules quelques destinations prisées nous viennent en mémoire : Pondichéry bien sûr et sa culture française, le Kerala qu’on aime pour ses paysages verdoyants, ou encore le Chettinad et son architecture fascinante Mais bien peu savent qu’il existe quelque part dans le Karnataka, un paradis perdu dans une jungle de verdure : Hampi, la citadelle des rois d’Inde du sud. Si vous vous rendez jusqu’à ce site, à 340 km au nord de Bangalore, vous serez d’abord agréablement surpris par le climat. Ici l’altitude absorbe la chaleur étouffante de l’Inde et on se laisse  transporter par la végétation qui nous entoure, par l’histoire de ce lieu si riche… Une citadelle de légende C’est en 1936 que les princes télougous s’installèrent dans cette région rocheuse, pour la profusion de granit et la richesse minière des sols. Petit à petit ils érigèrent une ville forteresse de 43 km² aux innombrables temples, à l’architecture stupéfiante, mélange de traditions indiennes et de raffinement moghols. Le sud de l’Inde est puissant à l’époque, les pierres précieuses font sa richesse, son armée est colossale… Cette région connaît son apogée au XVIe siècle et les ambassadeurs du monde entier viennent déposer cadeaux et hommages au pied des souverains de la cité. Mais en 1565, la coalition des sultanats musulmans de Deccan, réussit à envahir la cité qui est détruite, pillée, abandonnée, laissant un ensemble de bâtiments remarquables dans un paysage insolite et grandiose. La nature reprend ses droits et la citadelle fabuleuse se fait oublier de l’Histoire. la redécouverte de la cité perdue C’est seulement à la fin du 20em siècle que ce site incroyable est réhabilité et commence à se faire connaître. Il y a quelques années il a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui encore les archéologues travaillent sur le site et sont encore loin, très loin, d’avoir exhumer toutes les merveilles de l’ancienne capitale. Trois ou quatre jours ne sont pas de trop pour explorer cette cité perdue et les âmes d’explorateurs seront comblées. Vous pourrez découvrir la richesse de la spiritualité Hindouiste à travers les temples de granit et leurs prouesses architecturales, faire chanter les piliers des palais conçus pour être de véritables percussions à la gloire de la danse, vous faufiler dans les souterrains et galeries des maisons abandonnées, admirer le raffinement des bains de la Reine, des systèmes d’irrigation, ou encore vous faire bénir par […]

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Les quatre grandes écoles bouddhistes by Cyril

Temple bouddhiste

26 November 2015

La religion bouddhiste comme toutes les religions, possèdent différents courants avec des croyances et des pratiques qui diffèrent. Il existe quatre principaux courants bouddhistes. Les Gelukpas ou Bonnets Jaunes Tout d’abord parlons de la lignée des Gelukpa ou Guélougpa, encore appelée école des bonnets jaunes. C’est de cette école qu’est issu Sa Sainteté le 14ème Dalaï-Lama. Cependant, le leader spirituel de cette école est le Ganden Tripa, le détenteur du trône de Ganden. Il est élu tous les sept ans. Des quatres grandes écoles bouddhistes tibétaines, c’est la plus récente. Pour les Guélougpa, il est très important de faire preuve de discipline monastique et tout apprenant se doit de compléter de profondes études philosophiques pour devenir Guéshé, titre qui couronnera ses études. De nos jours, c’est devenu le courant majoritaire bien que les quatre grands courants continuent d’exister. Cela est dû à la conversion au bouddhisme tibétain du chef mongol Altan Khan à la fin du XVIème s. Le mode de transmission est celui qui semble le plus proche d’un système scolaire ; après une vingtaine d’années d’études, les moines peuvent devenir Guéshé, sorte de docteur en philosophie bouddhiste. Seuls les érudits les plus brillants peuvent espérer obtenir le titre de Guéshé Lharampa. Les Kagyupas Parmi les quatre autres grands courants figure l’école Kagyupa. Cette lignée a vu le jour au début du XIIème s. Le leader spirituel de cette école est le 17ème Gyalwa Karmapa. Ce dernier est arrivé en Inde au début de l’année 2000 et vit près de Dharamsala. Ce courant est souvent appelé « lignée de la tradition orale » car ses enseignements reposent majoritairement sur des traditions orales. Il est très important pour les Kagyupa, de pratiquer seul les enseignements en vue d’atteindre l’éveil. La transmission se fait par un système de réincarnation de génération en génération. Tous les ans ont lieu les Kagyu Monlam à Bodhgaya, prières bouddhistes majeures dirigées par le 17ème Karmapa. Les Nyingmapas Vient ensuite l’école Nyingmapa, ou école des anciens, la plus ancienne des traditions bouddhistes. Elle rassemble les enseignements les plus anciens introduits au Tibet par Padmasambhava, également nommé Gourou Rinpoché. Cette école revendique l’honneur d’être à l’origine du Dzogchen, considéré comme l’enseignement bouddhiste le plus élevé pendant longtemps. Leur leader spirituel est Taklung Tsetrul. Une grande spécificité de ce courant est d’avoir en son sein une grande communauté formée de yogis laïcs et mariés, autrement appelé un sangha « blanc ». Pour les […]

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En images : la fête des lumières de Vârânasî, comme si vous y étiez by Flora

dev deepawali

25 November 2015

Vous rappelez-vous de ce dernier mercredi 11 novembre ? Toute l’Inde s’embrasait pour fêter Diwali, le nouvel an Indien. Chaque année Vârânasî se pare de lumières, quinze jours après Diwali, à l’occasion de la pleine lune. Cette cérémonie s’appelle la Dev Dipawali, elle célèbre la venue des dieux sur terre en ce jour si unique, puisque sacré… La ville des lumières Vârânasî, anciennement Bénares, est l’une des cités les plus anciennes au monde. Mais elle est surtout connue pour être l’un des lieux les plus saints de la tradition hindoue, accueillant quelques centaines de milliers de pèlerins chaque année. C’est sur les Ghats que la fête sera la plus animée. Les Ghats sont ces marches descendant vers le fleuve le plus sacré de l’Inde : le Gange. Ici, les morts et les vivants cohabitent, les esprits des ancêtres ayant une importance capitale dans la culture et les rituels Hindous. Ainsi, bien des indiens viennent y vivre leurs dernières heures, espérant pouvoir rejoindre la vie éternelle en incinérant leur enveloppe corporelle au bord du Gange. La cérémonie Mais c’est la vie qui est célébrée aujourd’hui à Vârânasî et, afin de commémorer comme il se doit la victoire des dieux sur les démons Tripurasura, les habitants tout comme les visiteurs, préparent ensemble la fête des lumières. S’organisent alors nombre de processions et cultes dédiés aux dieux protecteurs. En ce jour béni, les rituels commencent toujours par une prière au dieu Ganesh, puis par un bain dans les eaux sacrées du fleuve, tandis que des milliers de fleurs tapissent le sol de l’ancienne principauté, dispersées dans une véritable symphonie de mantras. Depuis quatre jours les fidèles préparent déjà l’illumination de la ville. Ils déposent partout les petites Diyas, ces bougies qui seront bientôt des milliers à éclairer la cité. L’atmosphère devient alors mystique, plongeant Vârânasî dans un merveilleux halo doré. L’illumination, de la ville et des âmes Afin d’admirer le spectacle, les places les plus prestigieuses se trouvent sur les embarcations flottantes près des rives du Gange, depuis lesquelles on peut observer les nombreux Ghats se parer de mille feux. Les mots ne suffisent pas à décrire la beauté des scènes, aussi je vous laisse découvrir en image le spectacle qu’offre ce jour béni qu’est le Dev Dipawali : Ne manquez pas notre voyage “au cœur des sagesses de l’Inde” pour découvrir la ville des lumières mais aussi certains des sites les plus sacrés du nord de l’Inde. 

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Les semeuses de joie : un grand voyage autour du bonheur by Flora

Caroline Riegel

20 November 2015

Caroline Riegel est ingénieur hydraulique. En 2010, elle participe aux études d’un important complexe hydroélectrique sur l’Indus, au Pakistan. Elle s’installe donc à Lahore durant une année, ce qui lui permet d’apprendre l’Urdu. Mais c’est lors d’un précédent voyage au long cours à travers l’Asie qu’elle fait la rencontre des nonnes de Tungri. Elle n’imaginait pas alors que de cette amitié naîtrait un incroyable projet : Le Zanskar : Nichée à 3500 mètres d’altitudes au nord de l’Inde, le Zanskar se trouve au cœur de la plus peuplée des plaines himalayennes. Elle abrite une population vivant dans la plus pure tradition tibétaine depuis 1000 ans. C’est donc dans un décor extrême que Caroline Riegel s’est aventurée, puisque la plaine est coupée du monde huit mois par an. Pour atteindre le Zanskar par voie terrestre, un seul chemin est alors accessible pour les plus téméraires. En effet, il n’y a pas d’autre choix que d’emprunter un fleuve gelé et pratiquer un terrain glissant et dangereux sur plus de 150 kilomètres, pour espérer rejoindre la haute plaine. Un parcours, des rencontres : Très vite, Caroline Riegel tombe amoureuse des larges sourires qu’elle croise et devient particulièrement proche des onze nonnes de Tungri qu’elle côtoie au sein de leur petite nonnerie. C’est ici dans cet environnement froid, souvent hostile et, tout en apprenant leur langue, que Caroline s’immerge dans la culture du bonheur. Valeur essentielle aux yeux de ces nonnes âgées de 27 à 80 ans. Depuis, elle revient chaque année passer du temps en leur compagnie et créée l’association Thigspa qui signifie “goutte d’eau”. Elle participe également aux projets de l’association Rencontres au bout du monde qui développe des projets communautaires au Zanskar. Elle récolte des fonds et permet la construction d’une école bouddhiste et finance la construction d’un canal d’irrigation pour acheminer l’eau jusqu’à un petit village de la plaine. Il ne fait aucun doute que la générosité débordante des habitants de la région, mais surtout des nonnes, ait déteint sur cette aventurière française. “J’ai eu la chance de voyager pour mon travail ou pour moi en tant que femme libre et indépendante. Je me rends compte que ce n’est pas le cas de toutes les femmes dans le monde. En l’occurrence, elles n’ont pas forcément eu la chance de pouvoir voyager. J’ai eu la chance d’étudier, elles non. Je ne peux pas leur enseigner quelque chose sur le bouddhisme qui leur est cher […]

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