4 mois d’immersion chez Omalaya : témoignage de Charlotte

C’est la dernière semaine de Charlotte, en stage chez Omalaya depuis 4 mois. Pour l’occasion, Yohan l’a interviewé sur son expérience indienne. Voici son témoignage.

Yohan : Aujourd’hui nous allons vous partager l’expérience qu’a vécue Charlotte, 22 ans, lors d’un stage au sein de l’agence Omalaya Travel située en Inde. Désireux de connaitre ses ressentis, son parcours, ses émotions face au contraste que l’on peut ressentir en tant que français s’aventurant sur les terres indiennes.

Née à Versailles, elle réside actuellement aux Sables d’Olonne où elle suit depuis 3 ans un Bachelor en tourisme. Dans le cadre d’un stage, elle décide de partir à l’étranger sans avoir de réelles idées quant à la destination. En s’aidant d’un site référentiel, elle tombe sur une offre concernant une agence de voyage à Dharamshala et décide alors d’y postuler, n’ayant pourtant à premier abord, aucun attrait pour l’Inde. Suite à la réponse positive de l’agence elle accepte la proposition et se dit : « Allez go, pourquoi ne pas faire l’expérience de ce pays ? » C’est ainsi que débuta cette aventure qui allait durer 4 mois.

Y : Qu’as-tu appris durant ces 4 mois ?

Charlotte : La patience et une certaine sagesse, à profiter de chaque instant, à vivre au jour le jour CARPE DIEM ! Mais j’ai surtout appris à ne pas trop penser. J’ai aussi appris de bonnes leçons par exemple en côtoyant les tibétains et en prenant conscience de tout ce que le gouvernement Chinois leur a fait endurer. Malgré tout, ils n’en ressortait aucune haine et ils ont raison. Je pense qu’ils ont l’état d’esprit que tout le monde devrait avoir. Lorsque tu viens en Inde tu te rends compte de ce que tu as et non de ce que tu n’as pas et tu restes positif. Et en étant positif tu dégages de meilleures énergies et tu attires en toi de belles choses. En Inde j’ai beaucoup appris sur le partage, les gens sont gentils ils t’aident quelque soit l’endroit d’où tu viens et qui tu es. Ils donnent ce qu’ils ont sans attente, ni peur de manquer. No sorry, no thank you, pour eux c’est normal de prendre soin des gens.

Dharamkot. ©️Emily de La Chaise

Y : Comment se passait la vie à l’agence ?

C : Géniale ! Je ne m’attendais pas à cela bien que je ne m’attendais à rien. Je travaillais vraiment dans de bonnes conditions, tu peux travailler comme tu sais faire ils te font confiance tant que le travail demandé est fait. J’avais une grande liberté au travail, je gérais les publications ainsi que les e-mails comme je l’entendais, il m’était vraiment demandé d’être moi-même. J’ai beaucoup aimé l’ambiance je ne ressentais pas la pression comme j’ai pu malheureusement la ressentir en France. Tu passes et partages des moments comme à la maison, il y a une grande proximité et une belle complicité qui s’installe, sans interférer la relation employée/employeur.

Dîner avec l’équipe Omalaya.

Y : Quelles belles expériences aimerais-tu nous raconter ?

C : Deux expériences m’ont marquée, la première, c’est d’avoir assisté à un enseignement du Dalai Lama à Dharamshala. Le voir enseigner, croiser son regard, entendre plein de chants magnifiques, tout cet engouement et en même temps le calme, les gens ne le réclame pas, c’était vraiment unique.

Temple du Dalaï Lama à Mc Leod Ganj. ©️Emily de La Chaise

La deuxième expérience – qui est d’ailleurs mon coup de cœur, je l’ai vécue grâce à un ami Punjabi que j’ai rencontré en France. Il m’a invité à aller passer un weekend au Punjab, dans le village de sa sœur et de ses amis. J’ai alors décidé d’y aller, accompagnée de mon ami et collègue Kilian. Ils nous ont accueillis à bras ouvert et nous ont littéralement tout donné. Ils nous ont même offert des vêtements à moi ainsi qu’à mon ami, qu’ils ne connaissaient pas du tout. La vie au milieu des locaux était absolument fabuleuse, j’ai vu des choses et visité des endroits que je n’aurais jamais vus autrement. J’étais vraiment triste de les quitter.

Charlotte à Patiala.

Y : Maintenant que ton voyage touche à sa fin, reviendrais-tu en Inde ?

C : Absolument, pour dire vrai, je ne suis pas encore partie que je veux déjà revenir. J’aime tellement cette culture, la beauté des paysages si différents d’un endroit à l’autre, les gens très ouverts te parlent peu importe qui tu es ou d’où tu viens. C’est marrant car après avoir raconté tout ça, je me souviens que dans l’avion et même une fois arrivé à l’aéroport j’avais peur en voyant tous ces indiens, j’étais seule et me disais : dans quoi je me lance ? Une fois arrivée à l’hôtel, la pression du voyage était retombée mais en voyant la salle de bains, j’ai craqué et pleuré : absolument tout était différent. Ensuite tout s’est arrangé, j’ai été tout de suite très bien accueillie par Eve, une ancienne employée de l’agence.

En fait, je pense que l’Inde c’est soit tu aimes à fond, soit pas du tout et moi j’aime à fond à tel point que je ne veux plus partir. Comme Regis Airault le dis dans son livre « Fou de l’Inde » : est-ce que l’Inde rend fou ou est-ce les fous vont en Inde ? Moi je pense que l’Inde rend fou car on devient fou de l’Inde. I will come back. Je recommande l’Inde à 10 000%, si vous avez le moindre doute, allez-y. On se fait des idées sur l’Inde à propos de la pauvreté et de la saleté, mais au fond ce n’est pas ce que l’on retient, on passe au dessus, il ne faut pas rester dans le jugement médiatique. Et d’ailleurs si vous voulez y aller, j’irais avec vous !

Y : Un petit mot pour la fin ?

C : Thank you Mother India !

Temple Sikh à Patiala.
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2 Responses

  1. Brigitte CASNER

    Merveilleux témoignage! Merci Charlotte! tout est dit! Et quand on a la chance de vivre de telles expériences, on grandit… Ravie de t’avoir croisée lors de notre séjour à Dharamsala où notre groupe a partagé un repas avec l’équipe d’Omalya et notre petite et adorable Sonam Paldom. Gratitude infinie!!! Tashi Delek

    • Stéphanie

      Un grand merci pour votre partage. L’équipe d’Omalaya vous remercie. Tuchenang.

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