Toutes les croyances sont réelles car crues. Alors, oui tout le monde a raison lorsqu’il défend ou explique son point de vue. Au-delà de la croyance personnelle se situe à un niveau dépassant l’entendement, la vérité de ce qui est. Elle est disponible à chaque instant, il nous suffit de contempler la nature.
Le monde est parfait tel qu’il est, car il est la somme des croyances collectives. Tout y est possible, car tout peut être imaginé. En plaçant des limites et des conditions à notre vie, il est tout à fait normal que celle-ci soit limitée et conditionnée. Nous souffrons de cela, ce qui est compréhensible et avec du recul, évident.

La création dans sa totalité est animée par une force provenant d’une source intarissable d’Amour et de parfaites possibilités n’attendant que notre conscience pour être expérimentées. Lors de notre arrivée sur Terre, notre âme, pour intéragir dans la matière avait besoin d’un véhicule, d’une enveloppe charnelle. Nous nous sommes donc matérialisés en usant de notre pouvoir créateur.
Par la suite, notre corps est devenu notre maitre, ce qui nous a éloigné de notre nature essentielle. De nos jours beaucoup d’importance est donné à la forme matérielle, ce qui explique pourquoi l’Homme oscille entre joie et peine. Il nous faut donc sortir de l’illusion en nous rappelant de notre essence afin de recréer ce lien intime en nous. En nous reconnectant à cette partie, nous renouons avec notre pouvoir créateur dépourvu de limite.
C’est comme si une bougie placée dans une salle obscure pensait être l’obscurité. En faisant cela elle oublie petit à petit son rayonnement. La bougie perçoit tout de même la lueur et c’est d’ailleurs ce qui la fait tenir, la fait espérer, mais avec le temps cela devient dur. Elle se sent seule et démunie, car l’obscurité est vaste et parait sans fin, mais pourtant au contact de la lumière elle disparaît immédiatement. Si seulement cette bougie reprenait contact avec son essence, elle pourrait dès lors avancer avec foi et confiance sur le chemin de sa réalisation.
Pour vivre plus en légèreté, Il faut donc nous défaire consciemment de nos croyances étriquées. Il s’agit en quelques sortes de mettre en lumière nos parts “d’ombres”. De mettre la lumière sur ce que l’on ne désire plus afin de le transcender. “L’ombre” n’est que le sujet de l’expérience, s’y identifier aboutira à la souffrance.

Tous les Hommes empruntent la voie menant au bonheur, mais avec plus ou moins de conscience. Par contre les décisions doivent venir de nous et ça personne ne peut le faire à notre place. Comme le dit bouddha : « Je peux te montrer la source, mais je ne peux pas la boire à ta place ».
Lorsque nous prenons vraiment conscience de cela, notre perception du monde change et nous pouvons enfin nous libérer de nos croyances qui pendant si longtemps nous ont restreint. Nous nous apercevons que la vie est comme elle est, et que nous avons le pouvoir sur notre bonheur. Il faut incarner la meilleure version de nous-mêmes et se servir de notre vécu pour tirer des leçons, ce qui nous permettra d’avancer.

Dans la vie les choses ne sont ni bonnes ni mauvaises. Ce qui détermine notre qualité de vie, est la manière dont nous la voyons. La souffrance intervient lorsque nos attentes sont dépassées par la réalité elle-même.
Ouvrons-nous à une réalité sans limites pour ne plus être surpris par les vagues de changements incessants de la vie en faisant partie intégrante de celle-ci.
Un jour viendra où tous les êtres vivants se souviendront de leurs lumières et ensemble nous pourrons enfin illuminer le monde et nous sortir de l’ignorance, par la conscience.
