26 April 2017
Whitney est une jeune voyageuse en quête de spiritualité. Arrivée à Dharamsala il y a quelques jours, elle a assisté à son premier cours de yoga sur la terre sacrée de ses origines. Cette discipline largement pratiquée depuis la nuit des temps en Inde aspire à l’union du corps et de l’esprit pour un meilleur bien-être. Venez (re)découvrir le yoga au travers du récit d’une jeune yogi à la recherche d’authenticité. 7h30 – Dharamsala, petit village perché dans les montagnes himalayennes. Ce matin c’est décidé, j’assiste à mon premier cours de yoga dans un ashram. Celui-ci est modeste, coloré d’orange, symbole de l’énergie vivante et stimulante. La pièce aux fenêtres imposantes se gorge d’une douce lumière qu’émet le soleil encore un peu timide. Nos tapis sont déjà prêts, un petit coussin brodé et un bloc à côté pour assurer le meilleur confort en toute position. Au fur et à mesure, les élèves prennent place. La diversité des visages, des styles, des personnalités me fascine. Le professeur nous rejoint, vêtu d’une longue tunique d’un blanc éclatant. Mes compères ont l’air d’être des habitués. Ils chantent le premier mantra en sanskrit, mains liées à hauteur du cœur et yeux fermés. Au bord de nos tapis respectifs, nous débutons une succession de Salutations au soleil. L’enchainement est universel, que ce soit en France, au Canada ou en Inde, celui-ci reste identique, fidèle à lui-même. Je sens l’énergie qui afflue tout le long de mon corps. Je me sens l’habiter. Les postures s’enchainent. D’abord celles debout. Les deux pieds ancrés au sol, les bras levés, guidant le bassin d’un côté puis de l’autre. « Strech your back, strech your body » nous dit notre professeur. Celle qui suit me met dans une position bien plus délicate. Une jambe soutenant l’ensemble du corps, c’est l’équilibre que je cherche en tendant la seconde vers le haut. « Find your balance », encourage le professeur. Existerait-il un meilleur endroit au monde qu’un cours de yoga dans un ashram indien pour trouver son équilibre ? J’en doute. Et pourtant ma posture est encore fragile. Selon le professeur, c’est une pratique quotidienne qui permet l’amélioration, la stabilité, la maîtrise de son corps et de son esprit. Si la posture du Lion, Simhasana, ne me demande que peu d’efforts physiques, le challenge se joue au niveau mental. Rugir tel le roi de la savane, langue dehors, accroupie ; en voyant l’assurance des autres c’est là […]
Lire plus