Our Blog

Tag: découvrir

Sri Ramana Maharshi by Cyril

20 October 2015

Sri Ramana est né en 1879 dans le sud de l’Inde. Jusqu’à l’âge de 16 ans, c’est un enfant ordinaire plus porté sur le sport que sur les études. Un jour, il entend son grand frère parler d’une montagne dans le sud de l’Inde. Cette montagne c’est Arunachala, la montagne sacrée de Shiva. Immédiatement le nom de cette montagne provoque une révélation en lui. Quelques temps plus tard il est submergé par un étrange pressentiment. Il ressent la présence de la mort et comprend qu’elle approche. C’est le tournant décisif de sa vie. Il se sent oppressé par cette impression que la mort arrive soudainement. Alors, il commence à méditer sur la nature profonde du « je », se demandant si son corps n’est pas distinct de lui. Il prend conscience que son esprit va bien plus loin que le corps qu’il peut donc abandonner. Il commence à méditer et à rechercher la conscience de lui-même, accordant peu d’attention à son enveloppe charnelle. Il est désormais habité par la conviction que l’esprit ne peut pas être touché par la mort. A la suite de cette révélation, le départ pour Arunachala survient. Durant le reste de sa vie il ne quitte plus cette montagne, qu’il considère essentielle à son élévation spirituelle. Alors il part de chez lui avec très peu d’affaires, juste de quoi payer le billet pour se rendre à la montagne. Une fois arrivé, il s’installe dans un temple aux pieds de celle-ci. Il a 20 ans. Jour et nuit il est en transe devant l’autel de Shiva et se nourrit très peu. Sri Ramana refuse de manger ce qui n’est pas dans sa main ou sa bouche obligeant les gens autour de lui à le nourrir. Rapidement, un sage, dans la religion hindouiste, le remarque et voit avec quelle constance il se livre au samadhi. Il décide de l’aider et lui fournit par exemple, de la nourriture. Assez tôt un disciple voit en lui un véritable guide spirituel. Le principal enseignement de cet homme se fait à travers le silence. Il ne dit rien mais l’aura qu’il dégage est si intense qu’on se sent enclin en sa présence, à se plonger dans la recherche de la conscience profonde. Au bout de quelques années il décide de partir dans la montagne s’installer dans une grotte. Il y passe plus de 20 ans. Au début des années 40, il décide de redescendre […]

Lire plus

Tout quitter pour changer de vie by Anne

Citation de Marta

30 September 2015

Hier, l’équipe Omalaya a rencontré Marta et nous voulons vous faire découvrir son parcours extraordinaire. Marta est designer madrilène, jouissant d’un certain niveau de vie dans un milieu privilégié quand elle rencontre un moine bouddhiste à Madrid. Lui et son groupe ayant besoin d’un traducteur de l’espagnol à l’anglais, Marta se propose. « A cette époque je ne me connaissais pas. Je ne savais pas comment fonctionnaient les émotions, l’esprit, le cerveau. Dans le monde occidental on ne prête pas assez attention à soi. » Elle découvre alors le Dharma, la philosophie bouddhiste et se sent attirée par la vie intérieure qu’elle devine. Les moines lui conseillent de se rendre à Dharamasala pour approfondir ce qu’elle ne fait qu’appréhender. Elle décide de quitter son boulot prestigieux, sa famille, ses amis, sa vie confortable pour répondre à cet appel, pour se lancer dans cette quête de sens. En arrivant en Inde, elle étudie en parallèle le tibétain et la religion bouddhiste. Petit à petit, de programme d’étude en programme d’étude, Marta s’installe durablement dans la région, sans même s’en apercevoir. « Dans cette philosophie j’ai l’impression de vivre quelque chose de bénéfique pour l’esprit, de vraiment utile » Au bout d’un an à Dharamsala, sa famille, de tradition catholique, vient la voir en Inde et se rend mieux compte de son engagement. Ils sont rassurés par ce système de valeurs et par la vie monastique qui leur semble proche de ce qu’eux même peuvent vivre dans leur religion. Le message d’amour et de compassion est finalement commun aux deux sagesses. Marta vit depuis 10 ans à Dharamsala et c’est en égrenant son chapelet tibétain qu’elle répond à nos questions. Si elle a tout laissé derrière elle en quittant l’Espagne, c’est pour avoir trouvé aujourd’hui un chemin spirituel dans lequel elle se sent épanouie et où elle a l’impression de mobiliser le meilleur en elle. De designer occidentale, Marta est devenue…. la traductrice officielle du Dalaï Lama en espagnol. Elle nous livre le portrait d’un homme a l’attention extraordinaire, qui n’oublie jamais un visage ou un nom. Marta nous confie en riant, que le 14 ème Dalaï Lama, a parfois ce regard clairvoyant accompagné d’un sourire complice et espiègle qui veut dire ” hum, on ne s’est jamais rencontré dans cette vie, mais je te connais, je te reconnais d’une vie antérieure! “.

Lire plus

Arunachala, la montagnée sacrée de Shiva by Cyril

Arunachala

23 September 2015

Arunachala, montagne sacrée du sud de l’Inde dans l’état du Tamil Nadu a rassemblé pendant des millénaires saints, ascètes, chercheurs de vérité et sages tel que Ramana Maharshi. Pourtant ce lieu reste peu connu. « Tout comme la lune tire sa lumière du soleil, d’autres lieux saints devront tirer leur caractère sacré d’Arunachala. C’est le seul endroit où j’ai pris cette  forme pour le bénéfice de ceux qui veulent m’adorer et obtenir l’illumination spirituelle. Arunachala est Om incarné, j’apparaitrai sur le sommet de cette colline chaque année à Kartigai sous la forme d’un phare signifiant la paix.» Shiva   Selon le Rig Veda, un des quatre textes sacrés de l’hindouisme, Vishnu et Brahma s’affrontèrent à cet endroit pour déterminer lequel des deux était le plus fort. Pour mettre fin à ces querelles d’égos, lord Shiva (lequel sera plus tard manifesté sur terre par le lingam) se manifesta en une colonne de lumière, à l’endroit de l’actuelle montagne. Ainsi, Il est dit qu’Arunachala est la manifestation de Shiva lui-même et que le seul fait de penser à cette montagne apporte la réalisation de la vérité et l’union avec le Suprême. C’est pourquoi ce lieu est un endroit sacré, garant de spiritualité et de sagesse. Alors que beaucoup de lieux sacrés sont des demeures de Shiva, Arunachala est son cœur. Le choix de s’incarner sous la forme d’une montagne est dû à l’importance que revêt la forme aux yeux des humains, cela leur permettant de venir adorer la divinité et d’obtenir l’illumination spirituelle.   Au pied de la montagne se trouve un temple dédié à Shiva qui aurait dit: « … ici je demeure toujours en tant que le Suprême. Souviens-toi qu’à l’intérieur de mon cœur est la gloire transcendante, de même que toute les jouissances du monde. Ce glorieux Arunachala est la montagne dont la simple vue suffit à enlever tous les démérites qui divisent l’Etre en égos  et mondes finis. Ce qui ne peut être acquis sans peines interminables est facilement atteint par tous ceux qui peuvent soit apercevoir directement cette montagne, soit même y penser mentalement de loin…» Tout autour de cette montagne et du temple s’est développée une ville, Tiruvannamalai. De nombreux pèlerins racontent des expériences profondes sur ces terres à l’énergie transcendante: manifestation d’arc en ciel, révélation intérieure, reconnaissance de la vraie nature de l’esprit, transformations et guérisons de toutes sortes. La légende raconte qu’être présent dans […]

Lire plus

Auroville la ville communautaire et son centre de méditation le Matrimandir by Cyril

Matrimandir

18 September 2015

Né de l’imagination et de la volonté d’une femme extraordinaire, La Mère, Auroville est un projet très ambitieux d’organisation communautaire où aucune nation ne peut revendiquer la propriété. Les humains y vivant ne se revendiquent citoyen d’aucun pays si ce n’est du monde. Pour devenir un Aurovilien à part entière, aucun habitant déjà installé ne doit s’y opposer. Le but étant de préserver le calme et la sérénité dans la communauté. Un état d’esprit ouvert et centré sur l’unité humaine ainsi que la « volonté de collaborer à l’avènement de cette unité » sont nécessaires. Aucune distinction de nationalité, d’origine, de religion ou de croyance n’est faite, l’important étant de se sentir appartenir à l’humanité. La spiritualité doit être au cœur de la vie et toute notion de hiérarchie doit être oubliée, les citoyens n’obéissant qu’à une seule entité : la Vérité Absolue.   Dans la mesure du possible, l’idée même de monnaie doit être proscrite ce qui explique que toutes les activités sociales sont entièrement gratuites. D’ailleurs, l’éducation dispensée aux enfants doit leur permettre de se développer tout en restant eux-mêmes et en aucune façon d’obtenir un diplôme. Le but est qu’il développe de nouvelles facultés et qu’ils ne cessent de compléter celles déjà présentes en eux. C’est donc une éducation qui se veut fondée sur l’avenir, sur « ce que nous espérons recevoir du futur » et non pas sur « ce que nous pensons du passé ». Dans un monde toujours plus monétarisé et financier, Auroville renie toute spéculation, emprunts ou bénéfice. Seule la volonté profonde d’effectuer un progrès intérieur doit prédominer. Bien qu’ayant des interactions avec le monde extérieur, la ville cherche à être autonome. L’économie intérieure est d’ailleurs basée sur l’échange de services et de bons procédés, aucune monnaie n’ayant cours dans la ville. Le modèle de société en place à Auroville fonctionne si bien que le gouvernement indien a fait appel à des Auroviliens pour organiser des séminaires et des stages de formation à l’extérieur de la ville. Au centre de la ville se trouve le Matrimandir, véritable âme d’Auroville. Littéralement « le temple de la mère », ce bâtiment a l’apparence d’un énorme globe doré. Il est dédié à la méditation et à l’élévation spirituelle et sa réputation dépasse bien largement les limites de la ville. La Mère le conçu pour permettre à l’humanité d’accéder à la conscience supérieure. Il se compose d’une chambre intérieure, dont la mère eut la vision, ainsi […]

Lire plus

Découvrez d'autres
articles, vidéos, évènements
et bien plus...

Scroll To Top