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Les sadhus, des êtres hors du commun by Cyril

Sadhu Face

08 August 2023

Si vous vous êtes déjà promenés en Inde, ou dans un pays hindouiste, vous aurez sûrement déjà croisé des sadhus. Ces êtres, généralement peu habillés (voir pas du tout) et recouverts de plein de couleurs. En sanskrit le mot sadhu signifie bon. Ils sont également appelés swami et sannyasi. Le mot swami signifie littéralement « celui qui se possède » ou « celui qui est vraiment ». Mais alors qui sont-ils et que cherchent-ils ? Présentation Un sadhu est un ascète hindou qui a renoncé à toute attache de la vie matérielle pour se consacrer uniquement à sa quête spirituelle. Il se doit de renoncer au plaisir, à la richesse et au pouvoir. Un certain nombre d’entre eux sont toujours mariés quoi qu’ils aient coupé tout lien avec leur famille. De la même manière, on compte beaucoup de sadhus ayant des diplômes universitaires. La plupart du temps, les personnes qui deviennent sadhus attendent un âge avancé ; c’est en vieillissant qu’ils décident de renoncer à toute attache matérielle. Très souvent, ils sont d’ailleurs officiellement morts pour l’état indien. Ils coupent tout lien avec leur famille et ne possèdent quasiment rien. Ils revêtent une longue tunique que l’on appelle longhi. Cependant, rien ne les oblige à porter cet habit. Certains courants de sadhus se promènent toujours nus. N’ayant pas de maison propre, ils se déplacent continuellement sur les routes et deviennent des mendiants, comptant sur la générosité des gens pour survivre. Les dons sont leur seule manière de se nourrir. Dans les familles hindoues croyantes, il n’est pas rare d’avoir recours à un sadhu pour arranger des problèmes familiaux. Pour les hindous, ils sont des représentants terrestres des dieux et à ce titre sont généralement adorés. Les sadhus représentent environ 0,5% de la population indienne, ce qui correspond à environ cinq millions d’individus. Être sadhu n’est pas une vocation réservée aux hommes ; parmi ces millions de sadhus, on distingue environ 10 % de femmes que l’on peut appeler sadhvi. En Inde et de plus en plus à travers le monde, ils sont connus sous le nom de « baba ». Cette appellation s’est développée en partie grâce à Baba Rampuri. Cet homme, américain d’origine, est parti en Inde à l’âge de 18 ans et a renoncé à tout, y compris son nom, pour devenir sadhu. C’était en 1969. Il est devenu célèbre en Occident après avoir écrit l’autobiographie d’un sadhu. Qui devient sadhu et comment ? Un nombre relativement grand […]

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Médecine traditionnelle tibétaine (4/5): Rituels et bénédictions autour des remèdes. by Anne

crédit photo: french people daily

17 July 2019

 Si la médecine tibétaine a pour principe très simple de se reconnecter à l’essentiel de notre corps et de la nature, la confection des remèdes elle, n’a vraiment rien de simple et nécessite une connaissance ancestrale de la nature liée aux pratiques sacrées. En cas de déséquilibres physiques ou mentaux et de maladies, l’amchi/ médecin tibétain vous recommandera d’abord un changement de mode de vie et de régime alimentaire en accord avec votre constitution. En complément ou si ces changements ne suffisent pas, c’est alors que l’on prescrira un traitement médicamenteux. Une pharmacopée impressionnante Les plantes qui entrent dans la composition des remèdes tibétains sont soigneusement choisies puisque c’est le Bouddha de la médecine lui-même qui les a sélectionnées et présentées dans son mandala de guérison. Le cahier des charges de la pharmacopée tibétaine est assez impressionnant : l’ensoleillement, la géographie, l’altitude, les énergies qui irradient d’un lieu sont autant de facteurs à réunir pour qu’une plante puisse entrer dans la composition d’un remède. Ainsi par exemple les montagnes enneigés du nord du Tibet vont pouvoir fournir les plantes qui guérissent les maladies chaudes (maladies entraînées par un déséquilibre de type Tripa), comme le bois de santal, le camphre, la réglisse. Cannelle, gingembre et poivre noir, ces épices qui soignent les maladies froides, vont être récoltées sur la Montagne Malaya de l’ouest du Tibet. Une confection minutieuse La confection de ces petites pilules n’est pas une mince affaire. En effet un simple cachet peut nécessiter un processus de 40 jours de confection et jusqu’à une centaine d’ingrédients. Le principe de la médecine tibétaine, lié au bouddhisme, est de faire agir les éléments en synergie. Ainsi, même si chaque plante à ses propres propriétés, le remède n’est efficace que par de savants assemblages. Sans parler de la longue et fastidieuse formation d’amchi (jusqu’à dix ans d’apprentissage de la médecine) ou d’herboriste requise pour réunir ces plantes dans une pilule. Les formules centenaires de ces remèdes sont bien gardées et certaines ne se transmettent que de maître à élève pour éviter les abus et les déviances de charlatans. Une prise de traitement mystique Une fois la pilule confectionnée, nous ne sommes pas pour autant tirés d’affaire. La prise du traitement, bien que simplifiée aujourd’hui, est à l’origine tout aussi méticuleuse que sa confection. Ainsi l’influence du calendrier astrologique est de première importance : la lune et les planètes vont décider du meilleur moment pour se soigner. Au […]

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Médecine traditionnelle Tibétaine (3/5): adapter son alimentation et son mode de vie. by Anne

Medecine-tibetaine

17 July 2019

Maintenant que vous avez déterminé votre type d’énergie dominant en médecine tibétaine ( pour savoir si vous êtes Lung, Tripa ou Bekan, cliquez ici), nous allons vous livrer quelques conseils pour améliorer votre santé, en adaptant votre alimentation et en faisant attention aux saisons et climats qui vous sont bénéfiques. En médecine tibétaine, les différents goûts et saveurs sont associés aux cinq éléments qui composent notre corps, en différentes proportions selon les individus. Ces saveurs permettent de rééquilibrer nos énergies pour nous préserver des maladies. Ex : + Une personne de type Tripa, associée au feu, de tempérament chaud, peut réduire ce déséquilibre en consommant du yaourt frais. + Le goût acide rend les gens plus vifs d’esprit et favorise la clarté de leurs pensées et émotions, on le conseillera donc aux personnes de type Lung. Adapter son alimentation et son environnement à son type : Lung, vent Si vous êtes de type dominant Lung, la médecine tibétaine vous recommande un régime riche en protéines. Il est important pour vous de prendre trois repas par jour avec régularité, et le petit déjeuner doit être le pilier de votre journée. Des plats comme le muesli et le porridge sont particulièrement indiqués, et pourquoi ne pas tester une boisson protéinée comme le bouillon de viande ? Il vous est conseillé de dîner tôt pour lutter contre les insomnies. Les aliments sucrés, aigres, salés sont particulièrement indiqués pour augmenter la température interne du corps et lutter contre le froid qui vous est néfaste. L’huile de sésame ou d’olive, le beurre, l’avocat, les légumes frits… sont autant d’aliments riches qui vous seront bénéfiques. En cas de déséquilibres d’ordre Lung, la noix de muscade vous aidera particulièrement. Vous devez cuire ou réchauffer votre nourriture, et les fruits cuits (rhubarbe, pomme..) vous sont conseillés. A éviter : glaces, fruits frais, desserts froids, pommes de terre, plats préparés, café. Les désordres de types Lung, basés sur l’élément air et le froid qu’il apporte, s’aggravent dans un environnement froid et venteux. Les problèmes de types Lung commencent au printemps, sont actifs en été et disparaissent à l’automne. Soyez particulièrement prudents les soirs et les matins d’automne. Tripa, feu Pour les personnes de types Tripa, la médecine tibétaine recommande les aliments sucrés, amers (pour stimuler l’estomac), et astringents (pour resserrer les canaux et maintenir l’énergie). Les crudités, le tofu froid, les salades, les graines germées, le yaourt, les jus de fruit frais sont particulièrement indiqués. Évitez […]

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Médecine traditionnelle Tibétaine (2/5) : reconnaître son type d’énergie dominant by Anne

17 July 2019

Les cinq éléments (air, terre, feu, eau et espace, appelé aussi éther) sont au cœur de la médecine tibétaine comme de la majorité des systèmes de médecine ancestraux. Notre corps est régi par ces cinq éléments qui sont représentés par trois principes dynamiques: + Lung, le principe de mouvement, est associé aux éléments air et espace, ce tempérament correspond au vent. + Tripa, le principe de chaleur, est associé au feu, ce tempérament correspond à la bile. + Bekan, le principe de stabilisation et de rafraîchissement du corps, et associé aux fluides (eau et terre). Ce tempérament correspond au flegme . Dans un corps parfaitement sain, ces trois énergies sont équilibrées. En dehors de ces rares cas, nous subissons tous des disharmonies dans ces trois principes dynamiques. Ces déséquilibres, qui sont causes de maladies, peuvent être associés à un défaut d’alimentation, à un rythme de vie non adapté, aux conditions climatiques et bien sûr à notre état d’esprit et à nos déséquilibres mentaux. Connaître son ou ses types d’énergies dominantes peut donc aider à adapter son mode de vie et à se protéger des maladies. Il existe des caractéristiques physiques, mais aussi des traits de caractères, révélateurs de notre type d’énergie dominant, car celui-ci influe également sur nos humeurs et nos émotions. Même si rien ne vaut une consultation par un amchi/ médecin tibétain pour déterminer votre type d’énergie dominant, nous vous livrons ici quelques pistes. Bien sûr, nous subissons des déséquilibres des trois types et nous pouvons nous reconnaître dans plusieurs rubriques. Lung Les personnes de type Lung sont plutôt minces et de constitution froide, elles ont besoin de manger fréquemment mais peu. Les climats qui correspondent le mieux à cette nature sont les climats neutres. L’énergie Lung correspond dans notre corps à la respiration, la force de vie, l’énergie. Ainsi les tempéraments de vent,  Lung , vont être des personnes sensibles, qui sont très influencées par leurs émotions, qui s’attachent facilement. Ce sont des personnes gaies, travailleuses, qui ont une réceptivité développée aux sentiments des autres. Elles ont tendance à souffrir de stress, d’anxiété, d’insomnie. En médecine tibétaine, le poison qui correspond à ce déséquilibre est l’attachement, qui mène à la passion. Ces tempéraments sont donc plus facilement enclins à l’orgueil, l’avidité, la peur. Tripa Les personnes de type Tripas sont généralement bien en chair, ils sont sensibles à la faim et à la soif, possèdent un teint clair et transpirent facilement. La Bile correspond au soleil et en tire son énergie. Le climat qui correspond le mieux pour calmer […]

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Quatre mots à propos de Dharamsala by Julianne

Moulins a prieres et moine a Dharamsala

22 March 2019

Dharamsala est connue dans le monde entier. Et pour cause, elle accueille une personnalité de renom : Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. Pour vous parler de cette ville indienne si particulière, quatre mots me sont venus à l’esprit, et c’est à travers eux que je veux vous donner une idée de l’atmosphère qui y règne. Exil Avec le Dalaï Lama se sont exilés des milliers de Tibétains, dont une partie l’a suivi jusque dans l’Himalaya Indien. La partie haute de Dharamsala, aussi appelée Macleod Ganj, s’orne ainsi de temples bouddhistes, stupas et autres drapeaux de prières… A Dharamsala, la communauté tibétaine relève un défi majeur : préserver sa culture et la transmettre aux plus jeunes, qui n’ont jamais connu le Tibet libre. Vous trouverez donc en arpentant la ville nombre d’institutions qui, de la médecine traditionnelle à l’éducation, de l’histoire à l’opéra tibétain, tentent de faire vivre des traditions millénaires. Spiritualité Avec pour résident la plus haute autorité du bouddhisme tibétain, Dharamsala, « auberge des pèlerins », ne fait pas mentir son appellation. Cette ville, qui n’était il y a 100 ans qu’une « Hill Station » où les anglais venaient fuir la chaleur des pleines indiennes, est aujourd’hui la capitale de la spiritualité bouddhiste tibétaine. Impossible de se balader dans les rues de MacLeod Ganj sans croiser moines vêtus de Kesa pourpres, et dévots chapelet bouddhiste au poignet. Rencontre Un joyeux mélange. Voilà ce qu’est Dharamsala pour moi. Personne ne vient y chercher la même chose, mais tout le monde se croise et échange, dans une atmosphère unique. On s’y rend pour se détendre quand la chaleur de Delhi se fait trop accablante, pour faire du volontariat, assister aux enseignements du Dalaï Lama, ou pour profiter des panoramas… Nature … En effet Dharamsala s’accroche aux racines de la chaine du Dauladar, ramure de l’Himalaya, dont les sommets culminent à plus de 5000 mètres d’altitude. Visibles depuis MacLeod Ganj, elles rougissent aux derniers rayons du soleil, et offrent de magnifiques balades sur leurs flancs parsemés de rhododendrons. Découvrez Dharamsala durant un voyage au cœur des sagesses de l’Inde.

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6 choses à apprendre en allant au Kumbh Mela ! by Stéphanie

23 December 2018

Vous pourrez … 1. Comprendre l’humanité Le Kumbh Mela est le plus grand rassemblement humain au monde : 100 millions de personnes ont assisté au Kumbh à Prayag en 2013, ce qui représente 1/10 de la population Indienne. Aucune assemblée n’égale l’immensité du Kumbh. Bien que celui de Nashik ne soit pas aussi vaste et grand que celui de Prayag, il vous donne un bon aperçu et une vision plus claire de cette rencontre, tout en vous préparant pour l’événement grandiose à venir à Prayag. Les choses prennent un tout autre sens au Kumbh. La marée humaine, l’océan de tentes, les drapeaux colorés, les centaines de milliers de pèlerins plongeant dans l’eau, l’odeur de la fumée des feux sacrés, le lever du soleil, toutes ces choses ravivent un amour naissant pour l’humanité. Comment vivent ces millions de personnes, si paisiblement, dans un si petit endroit et avec si peu de choses ? Vous réaliserez vite que la surpopulation n’est pas le plus grand problème de l’humanité. C’est plutôt notre manque de tolérance. Quand on découvre le secret de la coexistence au Kumbh, on le porte alors partout où on va en devenant l’incarnation même de cette énergie. 2. Expérimenter la puissance de l’eau Le Dr Masaru Emoto a montré à travers d’innombrables expériences que nos pensées ont indéniablement un effet sur l’eau. Lorsque des pensées pures, de dévotion et d’amour, sont exprimées à proximité d’un verre d’eau, elles la rendent saine et modifient ses propriétés chimiques. Avant d’écarter ce constat, jetez un coup d’œil à la vidéo ci-dessous pour mieux comprendre ces recherches. Quand des millions de personnes se rassemblent au Kumbh, leur dévotion transforme l’eau en Amrit – le nectar de l’immortalité. Se baigner dans cette eau vous nettoie littéralement de tous vos péchés. Les péchés sont des idées incomplètes que vous stockez dans votre système car vous manquez d’énergie pour les examiner. Le champ énergétique du kumbh va complètement les annihiler – comme si le Gange se jetait dans un petit étang stagnant ! 3. Vous découvrir ! Découvrez le Kumbh. Découvrez l’Inde. Découvrez vous. Le Kumbh est le meilleur endroit pour se trouver soi-même. Dans la masse de l’humanité, vous oublierez vos problèmes et vous découvrirez qui vous êtes vraiment. Voici une citation de Jack Hebner, provenant de son livre sur le Kumbha Mela en 1990 : « Le fondement même de ma conception de la vie, de la […]

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