Our Blog

Découvrir

La vacuité by Anaïs

20 May 2019

La vacuité exprime l’interdépendance qu’il y a entre tous les êtres formant la création. Elle dévoile le fait de faire parti d’un tout, d’une perfection sans égale, ne pouvant se dissocier d’une quelconque manière. Cela souligne donc l’interconnexion reliant toute forme de vie. Ce qui m’amène à la conclusion que nous sommes la nature et tout ce qui la constitue. Nous sommes cette feuille qui s’envole à l’appel du vent, nous sommes le vent transportant cette goutte de pluie, nous sommes cette goutte de pluie s’invitant dans le sol, transmettant l’impulsion de vie à cette brindille d’herbe s’élevant vers la lumière. En chacun de nous vibre l’étincelle de vie. Ensemble nous tissons cette trame de connivence. En me référant à cette vérité, à cette dépendance inhérente, nous faisant tous appartenir à cette même unité, je comprends alors l’importance de l’altruisme et de l’entraide. En aidant l’autre qui est une partie de toi, tu te fais du bien d’une manière indirecte et directe à la fois. Voilà pourquoi aider autrui peut nous procurer tant de joie, à travers ce biais c’est nous même que nous aidons. De là, découle un enchainement de bonheur, apportant en résonnance, un bien-être à l’intérieur de chaque cellule nous composant. C’est notre essence même que nous flattons à ce moment-là. À contrario, en émanant des sentiments destructeurs négatifs c’est à soi même que l’on porte préjudice, c’est à soi même que l’on fait du mal. En détruisant l’autre en conscience, c’est à une partie qui t’es tienne que tu nuis, c’est une particule de la totalité qui te définit, à laquelle tu appartiens, que tu démolis. Cette prise de conscience nous encourage à devenir responsables, en mettant en lumière le fait que chaque forme de vie, sans exception, a la même essence que celle qui fait de nous des êtres : se sentir telle une unité, non telle une entité dissociée. Incarner cette division alors que nous sommes l’indissociable mène à des plaisirs éphémères, à un bonheur illusoire et limité. Cela nous éloigne de la réalité profonde du vivant. C’est si beau de comprendre, si majestueux de ressentir cette interconnexion, si honorable de la révéler et d’en devenir le serviteur. J’aimerai vous partager un texte tiré du « Livre tibétains de la vie et de la mort » de Sogyal Rinpoché qui nous éclaire avec une grande justesse sur le sujet. « Imaginez une vague à […]

Lire plus

4 mois d’immersion chez Omalaya : témoignage de Charlotte by Yohan

14 May 2019

C’est la dernière semaine de Charlotte, en stage chez Omalaya depuis 4 mois. Pour l’occasion, Yohan l’a interviewé sur son expérience indienne. Voici son témoignage. Yohan : Aujourd’hui nous allons vous partager l’expérience qu’a vécue Charlotte, 22 ans, lors d’un stage au sein de l’agence Omalaya Travel située en Inde. Désireux de connaitre ses ressentis, son parcours, ses émotions face au contraste que l’on peut ressentir en tant que français s’aventurant sur les terres indiennes. Née à Versailles, elle réside actuellement aux Sables d’Olonne où elle suit depuis 3 ans un Bachelor en tourisme. Dans le cadre d’un stage, elle décide de partir à l’étranger sans avoir de réelles idées quant à la destination. En s’aidant d’un site référentiel, elle tombe sur une offre concernant une agence de voyage à Dharamshala et décide alors d’y postuler, n’ayant pourtant à premier abord, aucun attrait pour l’Inde. Suite à la réponse positive de l’agence elle accepte la proposition et se dit : « Allez go, pourquoi ne pas faire l’expérience de ce pays ? » C’est ainsi que débuta cette aventure qui allait durer 4 mois. Y : Qu’as-tu appris durant ces 4 mois ? Charlotte : La patience et une certaine sagesse, à profiter de chaque instant, à vivre au jour le jour CARPE DIEM ! Mais j’ai surtout appris à ne pas trop penser. J’ai aussi appris de bonnes leçons par exemple en côtoyant les tibétains et en prenant conscience de tout ce que le gouvernement Chinois leur a fait endurer. Malgré tout, ils n’en ressortait aucune haine et ils ont raison. Je pense qu’ils ont l’état d’esprit que tout le monde devrait avoir. Lorsque tu viens en Inde tu te rends compte de ce que tu as et non de ce que tu n’as pas et tu restes positif. Et en étant positif tu dégages de meilleures énergies et tu attires en toi de belles choses. En Inde j’ai beaucoup appris sur le partage, les gens sont gentils ils t’aident quelque soit l’endroit d’où tu viens et qui tu es. Ils donnent ce qu’ils ont sans attente, ni peur de manquer. No sorry, no thank you, pour eux c’est normal de prendre soin des gens. Y : Comment se passait la vie à l’agence ? C : Géniale ! Je ne m’attendais pas à cela bien que je ne m’attendais à rien. Je travaillais vraiment dans de bonnes conditions, tu peux travailler comme tu sais faire ils […]

Lire plus

L’arbre enchanté by Yohan

13 May 2019

Il y a deux ans lors d’un voyage organisé par l’agence Omalaya Travel, mon amie et moi avons parcouru les terres de l’Inde comme Bouddha l’avait fait il y a 2500 ans. Ce fut un voyage fabuleux, celui qui a semé en nous la petite graine de sagesse, qui plus tard a germé dans notre esprit. Nous avons visité plusieurs villes phares de l’Inde pour le bouddhisme et aujourd’hui nous aimerions partager avec vous l’expérience de notre passage dans la ville de Bodhgaya. Beaucoup de belles histoires sont racontées dans cette ville, célèbre pour l’arbre de la bodhi replanté plusieurs fois, à partir de l’arbre principal sous lequel Siddhârta Gautama s’est reconnecté à sa nature essentielle en atteignant l’état du Bouddha qui signifie « Celui qui est parvenu à la sagesse et à la connaissance parfaite », « celui qui sait », « celui qui est éveillé ». Avant d’arriver dans la ville nous ne connaissions que les grandes lignes, nous n’avions jamais regardé de photos, désirant nous imprégner de la magie du moment. Le jour de notre arrivée à Bodhgaya, nous étions excités, bien que sans attente. Il  y règne une atmosphère de sagesse et de paix palpable de très loin dont l’arbre de la Bodhi et son temple de Mahabodhi en seraient l’épicentre. Bodhgaya est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes et Hindous depuis plus de 2000 ans et est considéré aujourd’hui comme l’un des quatre lieux saints de l’Inde. Autant dire que nous étions très chanceux de visiter cette ville accompagnée de notre merveilleux guide, Pema. Ce matin-là après un petit déjeuner traditionnel Indien, nous nous sommes mis en marche en direction du temple. C’était une journée spéciale, bercée par une multitude de chants émanant de l’enceinte du temple. Nous étions happés par la paix intense qui s’en dégageait. Rien ne peut remplacer l’expérience mais pour vous situer, il nous fallait emprunter une longue allée bordée d’un nombre incalculable de fleurs aux couleurs solaires, plus belles les unes que les autres. Au-dessus de nos têtes flottaient des milliers de petits drapeaux de couleurs donnant l’impression d’une mer d’arc-en-ciel. Une fois l’allée traversée et nos chaussures déposées, nous étions nez à nez avec le temple. Une imposante aiguille était présente en son sommet semblant y concentrer l’énergie du lieu. Le temple était vêtu d’innombrables petits bouddhas ainsi que d’éléments anciens, lui donnant un aspect mystique et mystérieux. […]

Lire plus

L’Himalaya, si près des dieux by Julianne

Mt Triund

09 May 2019

Il existe un lien universel entre les montagnes et le sacré. Leur proximité au ciel, leur élévation en font des demeures divines. Leur éloignement et leur solitude, des lieux propices à l’introspection. La chaîne Himalayenne, qui abrite les plus hautes montagnes du monde est donc une terre éminemment sacrée, en particulier pour les religions bouddhistes, hindouistes et la tradition chamanique Bön. Élévation spirituelle et contact du divin « Quand tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper» nous dit le proverbe tibétain : Yogis, Sadhus, et pèlerins recherchent dans la montagne l’élévation spirituelle, passant parfois des mois isolés dans des grottes ou des monastères hauts perchés. L’immensité des montagnes, la rudesse de la vie en altitude, leur permet un détachement de soi propice à la méditation et à la compréhension du monde. La montagne, qui prend ses racines dans la terre et tutoie le ciel, est également un lieu de rencontre, de contact avec le divin. Les pèlerins viennent donc y honorer les dieux, qui habiteraient ces demeures aux neiges éternelles. L’hindouisme dote même l’Himalaya d’un esprit divin, le dieu Himavan. Le mont Kailash, montagne la plus vénérée d’Asie Mais il est un sommet en particulier qui est le centre de l’univers spirituel de l’Himalaya : le Kailash, montagne de cristal, pic enneigé qui jaillit des plaines arides de l’ouest du Tibet. L’énergie spirituelle qui s’en dégage rassemble plusieurs fois : Bouddhiste, Hindouiste et Bön. Pour la première, le mont Kailash, ou Gang Rinpoche, qui évoque une pyramide, est la montagne sacrée par excellence. Axe de l’univers, elle est la demeure des déités de la sagesse et de la compassion. Elle donne naissance à quatre fleuves : le Karnali, le Sutlej, l’Indus et le Brahmapoutre, devenant ainsi le centre d’un mandala naturel. La Kora, circombulation autour du Kailash, est le chemin que le fidèle bouddhiste doit emprunter une fois dans sa vie… La seconde y voit le trône du dieu Shiva et de sa femme Parvati, fille de la montagne. Selon la légende, Parvati serait tombée amoureuse de Shiva en le voyant méditer dans une grotte de l’Himalaya. Tout comme le bouddhisme, elle est également l’axe, le centre de l’univers, ce que les hindous appellent le mont Meru. La dernière, la religion Bön, y voit la résidence de la déesse du ciel. Autant de cultes qui font de cette pointe sacrée la montagne la plus vénérée d’Asie… Et un sommet infranchissable pour […]

Lire plus

Témoignage de Varanasi : la magie du Gange by Yohan

08 May 2019

Il y a deux ans lors d’un voyage organisé par l’agence Omalaya Travel mon amie et moi avons parcouru les terres de l’Inde comme Bouddha l’avait fait il y a environ 2500 ans de cela. Ce fut un voyage fabuleux et pour notre part celui qui a semé en nous la petite graine qui plus tard a ouvert notre esprit. Nous avons vécu des moments extraordinaires et très riches en émotions, certaines même dont nous ne soupçonnions pas l’existence. C’est pourquoi aujourd’hui avec vous nous aimerions partager un échantillon de ce que nous avons pu vivre et surtout ressentir lors de notre passage dans la ville de Varanasi. Je dis bien un « échantillon » de ce que nous avons ressenti car tout ce qu’il se passe en Inde ne peut réellement être décrit avec des mots. Mais je vous promets de donner le meilleur de moi-même afin de vous faire ressentir au maximum l’énergie de cette magnifique ville qu’est Varanasi. Varanasi c’est surtout et avant tout le Gange. Je me souviens encore du moment où nous marchions sur le chemin menant au fleuve, c’était un cocktail olfactif d’épices et d’encens embaumant la rue ainsi qu’une multitude de couleurs éparpillées un peu partout…C’était comme si un arc-en-ciel venait de s’y échouer. Plus nous nous rapprochions du fleuve plus l’atmosphère bouleversante de ce lieu se densifiait, comme si une présence se faisait sentir. J’utilise ici le mot « bouleversant » car c’est le mot le plus approprié pour ce qui nous a été donné de ressentir. Le bout de cette ruelle nous amenait en haut de très grands escaliers d’où nous pouvions désormais l’apercevoir, le voir mais surtout le ressentir, nous laisser transpercer par sa puissance par sa beauté et par tant de présence. À ce moment-là nous percevions vraiment le Gange non plus simplement comme un fleuve mais comme une déesse, la déesse Ganga. Je me souviens que mon souffle fut coupé, subjugué par tant de grandeur et de beauté. C’est alors que je me suis tourné vers mon amie désirant partager ou plutôt comprendre si ce qui se passait en moi. Au départ, je croyais que ce n’était que pure invention de mon esprit mais lorsque nos regards se sont croisés, j’ai vu ses yeux inondés de larmes et nous avons alors compris. Nous avons compris en un regard pourquoi tant d’histoires et de magie existent autour de ce […]

Lire plus

Pris dans la roue du samsāra : comprendre le cycle des réincarnations by Roxane

25 April 2019

Dans la religion bouddhiste, il n’est que deux états d’existence dans lesquels nous pouvons nous trouver : le Saṃsāra ou le Nirvana. Le saṃsāra, c’est le cycle de la succession des naissances et des décès, la vie dans laquelle nous sommes pris tant que nous n’avons pas atteint l’Eveil. On y traverse des états d’existence successifs conditionnés par l’ignorance et le karma, où règnent la souffrance et la frustration. Pour être délivré du saṃsāra, il faut atteindre le Nirvana : mode d’emploi. Qu’est-ce que le Samsāra? Le mot saṃsāra est traduit du tibétain par “cercle vicieux” : il se caractérise par une suite de renaissances au sein de différents domaines d’existence. Explications. Les phénomènes de notre existence, impermanente et imprévisible, sont régis selon les êtres en fonction de leur karma antérieur. On perçoit le monde et ses apparences à travers une conscience ignorante et le conditionnement d’un karma passé. Ces apparences font alors l’objet de nos désirs, de nos passions, de nos aversions, de tout ce qui nous pousse à agir en produisant du nouveau karma. Selon la nature de notre karma, nous vivons une existence plus ou moins heureuse ; mais quoi qu’il en soit, le bonheur n’est jamais un état durable dans le saṃsāra, d’où son caractère insatisfaisant et la nécessité d’en sortir. On dit que le saṃsāra a pour essence la vacuité, pour apparence la méprise et pour attribut premier la souffrance. Le Nirvana quant à lui est un état que l’on atteint par l’Eveil et au cours duquel on perçoit la réalité telle qu’elle est. Il existe dix liens nous attachent à la roue de l’existence : L’illusion du moi Le doute L’attachement aux rites Le désir sensuel La méchanceté Le désir de l’existence matérielle Le désir de l’existence immatérielle L’orgueil L’inquiétude L’ignorance Tant que dans notre esprit les passions et l’ignorance n’ont pas été dissipées, nous, êtres animés illusionnés, ne pouvons échapper à la succession des naissances et des décès. La réincarnation : comment ca commence & comment ca fini ? Le saṃsāra est le réservoir d’un nombre infini d’êtres animés : en tant que tel, il n’a ni commencement ni fin. Cependant, en tant que condition d’existence individuelle, il s’achève définitivement lors de la cessation des passions et de leurs causes dans notre esprit. C’est alors l’atteinte de la délivrance, de la libération de l’esprit : c’est le nirvana. Les six destinées Dans le saṃsāra, six conditions d’existence appelées « destinées » sont possibles. Les […]

Lire plus

Découvrez d'autres
articles, vidéos, évènements
et bien plus...

Scroll To Top