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Tag: Bouddhisme

La guérison par les bols tibétains : quand tout est une question de vibrations by Flora

bol tibetain

08 August 2023

Avez-vous déjà fait chanter un bol tibétain ? Si oui, votre esprit est probablement marqué par la puissance de sa résonance. Le son qui se propage à travers la pièce semble venir d’un autre monde, les vibrations se répandent telles des ondes bienveillantes et apaisantes, dont la force ne vous laisse jamais insensible. Outil de méditation privilégié, les bols tibétains ont également de grandes vertus apportant la guérison . Focus sur une thérapie méconnue mais des plus efficaces : L’origine des bols Personne ne sait exactement de quand datent les premiers bols tibétains, l’origine mystérieuse qui entoure ce magnifique objet lui attribue encore plus de charme. On estime leur apparition alors que la religion Bön, préexistante au Bouddhisme, prédominait au Tibet. Aujourd’hui ils sont fait de bronze ou de cuivre, mais à l’origine les bols étaient fabriqués à partir de sept métaux distincts, symbolisant les astres : l’argent (la Lune) le cuivre (Vénus) l’étain (Jupiter) le fer (Mars) le mercure (Mercure) l’or (le Soleil) le plomb (Saturne)  Les sept alliages représentent également les sept chakras, leur résonance permettant d’équilibrer chacun d’entre eux, mais aussi les sept jours de la semaine. Comment faire chanter un bol tibétain ? On peut faire vibrer un bol par différentes approches. Il existe une multitude de tailles produisant des sons bien distincts et autant de bâton servant à les produire. On peut frapper plus ou moins doucement le bol pour l’entendre sonner jusqu’à ce que les vibrations s’apaisent, ou bien faire rouler le bâton en le tenant comme un stylo tout autour de celui-ci, à la manière d’un verre de cristal que l’on ferait chanter avec les doigts. Des vertus thérapeutiques On utilise depuis toujours le chant et le son dans les rituels de guérisons à travers le monde. Tambours, bâtons de pluie, gongs, cymbales… les instruments varient selon leurs utilisateurs, qu’ils soient chamanes, prêtres ou encore moines récitant des mantras. Le son permet une reconnexion à l’instant présent et c’est encore plus vrai avec les bols tibétains. Savoir être à l’écoute du son permet de vivre l’expérience d’une profonde méditation. Une seule séance de soin par les bols tibétains aurait l’effet de plusieurs mois de méditation ! Comment cela est-ce possible ? Ici tout est une question de vibrations. Notre corps est constitué d’eau à 65% en moyenne. C’est cette eau qui va réagir en tout premier aux vibrations des bols qui seront disposés tout autour et sur […]

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Pris dans la roue du samsāra : comprendre le cycle des réincarnations by Roxane

25 April 2019

Dans la religion bouddhiste, il n’est que deux états d’existence dans lesquels nous pouvons nous trouver : le Saṃsāra ou le Nirvana. Le saṃsāra, c’est le cycle de la succession des naissances et des décès, la vie dans laquelle nous sommes pris tant que nous n’avons pas atteint l’Eveil. On y traverse des états d’existence successifs conditionnés par l’ignorance et le karma, où règnent la souffrance et la frustration. Pour être délivré du saṃsāra, il faut atteindre le Nirvana : mode d’emploi. Qu’est-ce que le Samsāra? Le mot saṃsāra est traduit du tibétain par “cercle vicieux” : il se caractérise par une suite de renaissances au sein de différents domaines d’existence. Explications. Les phénomènes de notre existence, impermanente et imprévisible, sont régis selon les êtres en fonction de leur karma antérieur. On perçoit le monde et ses apparences à travers une conscience ignorante et le conditionnement d’un karma passé. Ces apparences font alors l’objet de nos désirs, de nos passions, de nos aversions, de tout ce qui nous pousse à agir en produisant du nouveau karma. Selon la nature de notre karma, nous vivons une existence plus ou moins heureuse ; mais quoi qu’il en soit, le bonheur n’est jamais un état durable dans le saṃsāra, d’où son caractère insatisfaisant et la nécessité d’en sortir. On dit que le saṃsāra a pour essence la vacuité, pour apparence la méprise et pour attribut premier la souffrance. Le Nirvana quant à lui est un état que l’on atteint par l’Eveil et au cours duquel on perçoit la réalité telle qu’elle est. Il existe dix liens nous attachent à la roue de l’existence : L’illusion du moi Le doute L’attachement aux rites Le désir sensuel La méchanceté Le désir de l’existence matérielle Le désir de l’existence immatérielle L’orgueil L’inquiétude L’ignorance Tant que dans notre esprit les passions et l’ignorance n’ont pas été dissipées, nous, êtres animés illusionnés, ne pouvons échapper à la succession des naissances et des décès. La réincarnation : comment ca commence & comment ca fini ? Le saṃsāra est le réservoir d’un nombre infini d’êtres animés : en tant que tel, il n’a ni commencement ni fin. Cependant, en tant que condition d’existence individuelle, il s’achève définitivement lors de la cessation des passions et de leurs causes dans notre esprit. C’est alors l’atteinte de la délivrance, de la libération de l’esprit : c’est le nirvana. Les six destinées Dans le saṃsāra, six conditions d’existence appelées « destinées » sont possibles. Les […]

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Les signes auspicieux du Bouddhisme by Julianne

Signes Auspicieux Bouddhisme

19 April 2019

Vous les trouverez un peu partout dans les temples, les maisons et les échoppes de souvenirs tibétains si vous vous rendez dans l’Himalaya… Je parle bien sur des signes auspicieux du Bouddhisme ! Ces symboles de bon augure, ou Ashtamangala en sanskrit, sont issus de la mythologie indienne relative aux Cakravartins, puissants souverains dont la domination s’étend sur la terre entière, et plus généralement à la cérémonie d’investiture royale. Dans le bouddhisme, ces symboles, qui sont au nombre de huit, furent offerts à la naissance du Bouddha par les devas en reconnaissance de sa royauté. Leur représentation a pour but d’encourager « les bons auspices » et les circonstances favorables… Ils sont généralement représentés dans cet ordre précis : • L’ombrelle qui protège de la souffrance, par analogie avec la protection du soleil. • Les poissons d’or qui apportent la prospérité. Ils étaient à l’origine le symbole de la rivière Yamuna et du Gange. • Le vase au trésor, symbole de richesse et de longévité. • Le lotus, symbole de pureté et de chemin vers l’éveil. • La conque blanche dextrogyre, qui représente le son et la proclamation du dharma. Elle était autrefois utilisée comme un cor de bataille et représentait également la caste Brahmane pour les Hindous. • Le nœud de vie infinie, symbole de longévité et d’interrelation de tous les phénomènes (loi de cause à effet). • La bannière de victoire, qui symbolise le triomphe sur l’ignorance. Enfin, la roue du dharma, symbole de l’enseignement du bouddha, est l’un des symboles les plus importants du bouddhisme. Bouddha fut le premier à la mettre en mouvement lorsqu’il prononça son sermon sur les quatre vérités et les huit marches à Sarnath. Signes auspicieux vus dans les rues de McLeod Gang… et dans les échoppes de souvenirs!

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Témoignage d’un instant à vivre… by Emily

09 April 2019

Dimanche 7 avril 2019, Tushita, le centre de méditation de Dharamkot dans l’Himachal Pradesh en Inde accueillait Khyongla Rato Rinpoche pour un enseignement de 2h. Emily vous livre son ressenti… Khyongla Rato Rinpoché est un lama réincarné et érudit de l’ordre Gelugpa du bouddhisme tibétain. Il est né dans la région de Dagyab au Kham, dans le sud-est du Tibet. En 1928, des moines Gelugpa de haut rang ont prédit qu’un garçon de cinq ans vivant dans cette région reculée du Tibet était la réincarnation du neuvième Khyongla. Le jour de son sixième anniversaire, à cheval, des moines l’ont emmené de chez ses parents dans un monastère où il a été nommé chef spirituel. Pendant plus de trois décennies, il a vécu la vie sobre d’un moine, étudiant dans les monastères les plus célèbres du Tibet et obtenant le diplôme Lharampa Geshe. En 1959, après que les communistes chinois eurent pris le pouvoir, Khyongla Rato (ainsi que des milliers de moines et le Dalaï Lama) ont fui le Tibet à pied à travers l’Himalaya pour se mettre en sécurité et mener une autre vie en Inde. Finalement, il est venu en Europe, puis aux États-Unis, et en 1968, il a commencé à vivre à New York. En 1975, il fonda le Tibet Center, un centre pour l’étude du bouddhisme. Pendant plus de 30 ans, il a été directeur et professeur principal au Tibet Center, enseignant principalement en anglais. Gratitude et respect, une atmosphère apaisante Avant son arrivée, un grand silence régnait dans la salle. Chacun attendait, les yeux pétillants, cet homme de 97 ans, si respecté. Ce fut un moment merveilleux de s’observer dans cette somptueuse pièce. Le bonheur, le respect, l’amour et la sérénité y régnait. On y sentait l’impatience, la gratitude, l’honneur. C’était incroyable d’être témoin de tant d’émotions. Lorsqu’il entra dans la pièce, tout le monde se leva. La bienveillance transpirait de son être. Son enseignement portait sur l’esprit d’illumination, comment méditer en pensant à autrui ni avec attachement, ni avec haine. Comment se séparer de ses émotions envers les êtres humains afin de ne porter plus que de la compassion telle une mère à son enfant. Il nous expliqua que lorsqu’il avait discuté de ce sujet avec un maître, il ne trouva pas d’ennemie, n’ayant aucune colère en lui, il ne voyait pas qui il pouvait nommer ainsi. “Bodhicitta” ou “esprit éveillé”, “esprit d’illumination” est la […]

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EFFECTUER UN PÈLERINAGE, MAIS POURQUOI? PAROLES DU DALAI LAMA by Tashi

08 February 2019

Le Dalaï Lama nous livre ici une réflexion profonde sur la valeur du pèlerinage, pratique essentielle dans toutes les religions à travers le monde, pratique personnelle nous reliant au sacré et au divin. Il nous apporte une ouverture portée par la bienveillance qu’il cultive et essaime envers tous les êtres. Il nous enseigne de sa vision transversale des religions les valeurs de respect et de partage, et nous montre que ce qui importe est l’engagement personnel et l’énergie qui se dégage des lieux sacrés. « Les pèlerinages sont partie prenante de la plupart des religions. Chaque être vivant s’engage dans cette loyale entreprise dans l’espoir de trouver la vertu et acquérir des mérites. Parmi les bouddhistes, il est répandu de visiter les lieux dans lesquels un maître spirituel a un jour médité. Sa présence passée rend le lieu béni, chargé, dans une sorte d’électricité qui l’enveloppe désormais. Les pèlerins se rendent sur ces lieux pour ressentir ces mystérieuses vibrations. Ils essayent ainsi de partager les visions du maître. Le long du chemin, ils s’engagent dans l’épreuve de n’attendre aucune récompense matérielle. Chacun de leurs pas, chacun de leurs mouvements est comblé par un sentiment d’évolution spirituelle. En tant que bouddhistes, nous pensons que le mérite s’accumule en prenant part à une activité qui porte une dimension religieuse ; la discipline et la foi permettent ainsi de développer une attitude juste. En adoptant un comportement bienveillant, toute visite de lieu sacré devient pèlerinage. Dans notre tradition, le Bouddha prédit que dans les temps à venir, les personnes intéressés par ses enseignements seraient instruites sur les lieux associés aux événements principaux de sa vie. Son but n’était pas d’assurer la reconnaissance de sa personne en tant que Bouddha, mais plutôt de favoriser le bien être de ses disciples. Nous sommes convaincus qu’exprimer le respect et l’admiration envers les qualités de Bouddha – en faisant des offrandes ou en entreprenant un pèlerinage – contribue à notre propre avancement spirituel. Le nomadisme poignant de la culture tibétaine se prête à la rigueur du pèlerinage. Notre terre elle-même est une source d’inspiration spirituelle, pas seulement par la profusion de ses temples et monastères, mais parce que l’on considère les caractéristiques physiques même de notre terre comme sacrées. Le Mont Kailash dans l’ouest du Tibet est particulièrement réputé pour cela. Les bouddhistes le vénèrent comme l’emplacement sacré de la déité de méditation Chakrasamvara. Pour les hindous, il est […]

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Losar 2018 : plongez au coeur de trois jours de festivités by Stéphanie

15 February 2018

Demain, dans le monde entier, sera célébré Losar soit le Nouvel An tibétain. Cette période haute en couleur est une occasion unique de découvrir la culture tibétaine si riche et diverse. Le calendrier tibétain est basé sur les cycles lunaires, ainsi la date du Losar change annuellement.  De la même façon que le calendrier chinois, chaque année un signe astrologique différent est mis à l’honneur. Ainsi, 2018 – ou 2144 selon le calendrier tibétain – sera dédiée au Chien. Mélange de pratiques sacrées et laïques, ce festival a pour but de purifier et de renouveler les énergies de chacun afin d’entamer la nouvelle année comme il se doit. Les festivités auront lieu pendant trois jours, mais peuvent continuer jusqu’à quinze jours après son lancement. Chaque jour à son importance et présente ses propres coutumes. Si les cérémonies religieuses occupent une place de choix dans ce festival, ce besoin de renouveau et de changement est un enseignement inspirant et profitable à tous, bouddhistes convaincus comme voyageurs curieux. Pour ceux qui aurait manqué leurs résolutions de début d’année, Losar est une deuxième chance de pouvoir donner vous débarrasser des énergies négatives et de plonger dans un nouvel état d’esprit en essayant d’appliquer les rituels suivants. Un rituel de préparation minutieux La période du Gutor représente les deux derniers jours de l’année du calendrier tibétain et est dédiée à la préparation des festivités. Ce rituel est censé chasser les mauvais esprits ou démons à la veille de cette nouvelle année. Ainsi, les familles tibétaines dessinent les huit symboles bouddhistes « eight auspicious » et d’autres signes de bon augure sur les murs de leurs maisons à l’aide d’une poudre blanche. Dans nombre de monastères, plusieurs déités protectrices sont honorées lors des rituels de dévotion. Des offrandes sont également déposées sur les autels familiaux et dans les temples. La nuit tombée, des torches de paille trempées dans de la tsampa (farine tibétaine) sont allumées pour se débarrasser des esprits puis jetées dans de grands feux de bois à la fin de ce rituel. Premier jour du Festival : le Lama Losar Le premier jour du Nouvel An, est véritablement symbole de renaissance, puisque il débute avec le « premier bain de l’année ». Les familles tibétaines se lèvent aux aurores afin de se baigner, signe de purification. Après avoir partager un thé préparé soigneusement, vient le moment de nettoyer la maison. Une attention tout particulière est portée à […]

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