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Articles de Stéphanie

Stéphanie

Psychologue de formation, elle est attirée très tôt par les spiritualités et en particulier par la sagesse bouddhiste. A 18 ans, elle part au Népal où elle rencontre son premier maitre tibétain. Elle partage alors son temps entre la France et le Népal et étudie en parallèle la psychologie occidentale et la philosophie bouddhiste.

Qui sont les Dalaï-Lamas ? Focus sur la plus importante lignée de chefs spirituels by Stéphanie

dalai lama chat

18 July 2019

Aujourd’hui le Dalaï Lama est devenu l’une des personnalités les plus connues de nos sociétés modernes. Son sourire communicatif, sa sagesse et ses yeux rieurs ont fait plusieurs fois le tour du monde, Sa Sainteté a rencontré la plupart des grands dirigeants et guidé de nombreuses âmes, bouddhistes ou non. Mais saviez-vous que le titre Dalaï Lama est dérivé du langage mongol ? Y-a-t-il eu des Dalaï Lama avant même que la fonction ne soit inventée ? Quel est son rôle concrètement ? Comment est-il choisi ? Qui fût le premier d’entre eux ? Ces quelques recherches sur l’origine du mot Dalaï Lama permettront d’éclaircir le concept de Chef spirituel et temporel du Tibet. La tradition du Yon Mchod : la condition de l’existence du statut de Dalaï Lama « Yon Mchod » : relation traditionnelle de maîtres à chapelains instaurée par l’école religieuse des Sakyapa. Le dignitaire religieux est considéré comme le maître spirituel qui délivre enseignements et initiations au monarque tandis que ce dernier doit assurer la protection et l’affluence de dons pour le bien être de la doctrine. C’est le modèle tibétain idéal de relation avec les souverains étrangers. Même si ce lien perdura de manière équilibrée pendant quelques siècles, les valeurs et principes s’effritèrent laissant place à une relation de plus en plus inégale au profit des souverains. Le terme « Dalaï Lama » : un « océan de sagesse » inventé par les mongols Altan Khan l’empereur mongol donna alors au troisième abbé de Drépoung, monastère Guélougpa, le titre de Dalaï Lama « Maître vaste comme l’océan » en 1578. ♦ Lama signifiant la désignation d’un être supérieur en tibétain. ♦ Dalaï faisant référence au mot mongol « dalai » qui signifie grande étendue d’eau traditionnellement traduit par « océan ». Attention, ça se complique ! Le premier Dalaï Lama ne serait en fait pas le premier… Explications : Les deux premiers abbés sont donc considérés comme les Dalaï Lama originaux, même si le titre n’existait pas encore au moment de l’exercice de leurs fonctions. Le premier Dalaï Lama officiellement nommé est donc en réalité le troisième de la lignée… vous suivez toujours ? Comment devient-on Dalaï Lama : réincarnation et quête de l’élu Avez-vous entendu parler des tulkous ? Ce sont eux qui sont à l’origine des Dalaï Lama qui sont tous issus de cette lignée de personnalités religieuses hautement reconnues dans le bouddhisme tibétain. […]

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Entrainer son cerveau à la compassion ? by Stéphanie

Femme et enfant tibetain Omalaya

02 April 2019

Méditation et compassion Chaque être humain serait capable d’entrainer son cerveau à la compassion, comme on s’entraine à courir un marathon. Sauf que dans notre cas point de course à pied. Seulement de la méditation. Des érudits bouddhistes avaient déjà établi ce lien depuis longtemps, et là, c’est une étude scientifique qui le confirme. Cette dernière, menée par l’équipe de chercheurs de Richard Davidson, de l’université du Wisconsin, établit un lien entre méditation et développement de l’empathie envers autrui. Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion me direz vous ? Preuve par l’expérience. Les chercheurs de l’université du Wisconsin sont partis du fait que le cerveau change après tout entrainement, quel qu’il soit, grande découverte des neurosciences depuis 20 ans. On parle de neuro-plasticité du cerveau. Ainsi, en 2008, les chercheurs américains ont étudié le cerveau de méditant à long terme, qui ont fait entre 10 000 et 70 000 heures de méditation dans leur vie. Rien que ça. Grâce aux IRM effectuées et aux électrodes placées sur les méditants, dont Matthieu Ricard faisait partie, ils ont montré d’importantes différences dans le fonctionnement du cerveau. En effet, on constate chez ces sujets une activation accrue d’aires du cerveau recouvrant les émotions positives et le rapport à l’autre qui peut aller jusqu’à 1000%. Un entrainement à la portée de tous Bon, il faut dire que ces méditants ne sont pas monsieur tout le monde, et que 10 000 heures de méditation, c’est quand même beaucoup. Rassurez vous, l’équipe de Richard Davidson a également convoqué deux autres groupes de participants pour leurs recherches. Un premier groupe témoin s’est livré à la méditation, en se remémorant des souvenirs où quelqu’un a fait preuve de compassion envers eux. Un second groupe a appris une technique de « réévaluation cognitive », méthode pour rendre ses pensées moins négatives. Pour comparer les deux groupes, chacun a du se confronter à des personnes dans le besoin, à qui il devait donner de l’argent. Résultat : les chercheurs ont constaté que le premier groupe s’est avéré plus altruiste que le second. Mais ce n’est pas tout : les scanners ont également révélé que leur cerveau avait changé : leur lobule pariétal inférieur (la zone du cerveau responsable de l’empathie) était plus développé, après seulement 7h de méditation. Une évolution que les chercheurs n’ont pas observé chez le second groupe. Selon Helen Weng, co-auteur de l’étude, « C’est un […]

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Le yoga tibétain, la bonne voie vers l’éveil spirituel by Stéphanie

14 March 2019

Le yoga, pratique indienne traditionnelle, se décline aussi sous la forme tibétaine : il s’est intégré au Tibet en lui inspirant sa part de spiritualité. Charly, Emil, Barbara et Laurane, membres de l’équipe Omalaya ont eu la chance de participer à un enseignement de Dr. Chok Tenzin, expert de l’art de la guérison et des spiritualités tibétaines, professeur, chercheur, docteur en philosophie bouddhiste et animateur d’ateliers spirituels, il est également professeur de yoga dans la tradition tibétaine. Témoignage de leur expérience spirituelle authentique : Bien différent de son cousin indien et un peu plus méconnu, le yoga tibétain, aussi appelé Nangpé yoga ou Trul Khor, est pourtant ancré dans la culture bouddhiste du Tibet. Il vise à permettre l’éveil avec son élan spirituel qui complète la culture bouddhiste de ce pays. La tradition bouddhiste et le yoga tibétain s’enrichissent mutuellement donnant plus de puissance à l’un et l’autre. La pensée tibétaine considère en effet le corps comme un outil permettant d’atteindre l’éveil. C’est donc tout naturellement que le yoga tibétain s’est intégré dans cette culture bouddhiste. Une pratique particulière : concentration sur le souffle et les canaux d’énergies Cependant le yoga tibétain ne se trouve pas à la portée du premier venu. Tout son exercice se situe dans le souffle et la concentration sur les canaux d’énergies pour dépasser ses limites et faire ses premiers pas vers l’éveil spirituel. Une fois les barrières culturelles dépassées, on se détache de notre réalité quotidienne et banale pour atteindre des stades plus subtils dans la découverte de soi. Sa pratique exige des connaissances particulières sur les pratiques respiratoires (Pranayama), les pratiques physiques (postures du yoga), les pratiques d’entrainement de l’esprit (la méditation Tsa Lung : méditation avec les canaux d’énergies) et la récitation de mantras (pour se libérer des émotions). Le yoga tibétain n’est complet que lorsque toutes ces pratiques sont réunies. C’est pour cela que la présence d’un professionnel est nécessaire. Son fondement est la libre circulation des Lung (souffles vitaux). Le son des mantras consiste à éliminer les troubles et la mauvaise circulation des souffles dans les canaux d’énergies en se servant de sonorités correspondant à des qualités féminines, masculines ou neutres. La pratique de la méditation Tsa Lung est très variée mais elle se focalise toujours sur une concentration de l’esprit et une pacification du mental. Le corps et l’esprit se détendent alors et les problèmes, tensions et stress se […]

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Entretien avec un moine bouddhiste : comment trouver la paix intérieure by Stéphanie

geshe-lhakdor-bouddhiste-moine

04 March 2019

Explorons comment être plus heureux Trouver le bonheur : 10 questions / réponses au moine bouddhiste Lhakdor Cette conversation se déroule à l’institut Tibet World à Dharamsala en Inde lors d’un enseignement donné par le respecté moine Bouddhiste Geshe Lhakdor La (directeur de la Librarie et Archives Tibétaines et ancien interprète du Dalaï Lama). Fraîchement débarquée de ma routine dans nos sociétés agitées, je me tiens, silencieuse et paisible, assise dans la même pièce que ce moine Geshe Lhakdor. Je partage l’honneur de l’avoir en face de moi avec un groupe de jeunes et de moins jeunes, de locaux et de voyageurs tous ici pour essayer d’absorber un peu de son savoir et tenter de soulever le voile. Quel voile ? Celui de l’ignorance du bonheur. Je me suis présentée, comment aurais-je d’ailleurs pu faire autrement, remplie de stéréotypes et de malentendus sur le bouddhisme, le bonheur et la spiritualité. Donc voici mes questions, et voici ses réponses…. Il ne dépend plus que de vous de suivre ce chemin … Qu’est ce que le bonheur ? La quête du bonheur est le sens de notre vie. Nous parlons ici du bonheur durable, pas des sursauts éphémères de joie. Geshe Lhakdor La le décrit comme : « Le bonheur est un sentiment profond de satisfaction, Le bonheur peut être atteint grâce à l’exploration, Explorer c’est accepter de nouveaux challenges. Les nouveaux challenges apportent des idées nouvelles, diffusent des énergies nouvelles dans votre corps et esprit. » Donc le bonheur pourrait être une énergie ? Une énergie positive, douce et bienveillante qui traverse chaque partie de notre corps et esprit ? Explorons un peu plus… D’où provient le bonheur ? Sachant que nous voulons tous du bonheur, la question universelle pourrait être « Où allons-nous trouver les sources de ce bonheur durable ? ». D’après Geshe Lhakdor La « Pas de ce que nous avons appris par nos parents, pas non plus des croyances religieuses. Vous devez vouloir le bonheur. Tout commence par une promesse à soi même : Quoi qu’il arrive dans ma vie, je ne rendrai pas mon esprit malheureux, je ne nourrirai pas la colère mais je l’affamerai comme un ennemi ». Donc le bonheur pourrait provenir de nos propres expériences de vie : voir ce qui nous rend heureux, identifier les raisons et décisions qui nous ont menés à cet état de plénitude pour être capable de recréer ces conditions plus souvent dans nos vies. Ainsi, la réponse est finalement simple « le bonheur ne dépend que de ton état […]

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Découvrez le petit village de Saboo, au Ladakh en Inde. by Stéphanie

Village de Gompa au Ladakh

17 February 2019

Gemme rayonnant d’un éclat d’émeraude, le village de Saboo situé au Ladakh à l’extrême nord de l’Inde brille d’un vert profond qui se perd dans l’immensité minérale l’entourant, tellement vaste qu’un simple regard d’Homme ne peut en embrasser la totalité. Et pour cause, situé à une altitude légèrement inférieure à Leh, le village dispose de sa propre source naturelle et d’un sol particulièrement fertile qui en font le principal centre agricole de la vallée. Cette position exceptionnelle contraste particulièrement avec le désert lunaire l’entourant, et se reflète même dans son nom. En effet, même s’il est difficile d’établir une traduction parfaite, Saboo signifie « Le sol originel offert aux Dieux ». Le village est riche, et produit pommes, abricots, pommes de terre, tomates, salades etc… De nombreux agriculteurs en profitent également pour faire le commerce de fleurs, qui sont introuvables ailleurs au Ladakh. La précieuse eau a également des vertus médicinales, et de nombreux ladakhis viennent de loin afin de se ressourcer ici. Proche de la source, se trouve le monastère d’Ayu Gompa où résident trois ermites, renforçant le caractère sacré de cette dernière. En outre, dix moines résident en permanence au monastère de Saboo Gompa, superbe construction haute en couleur accrochée à la montagne et surplombant le village. Depuis le monastère la vue est saisissante, et le regard se perd dans la chaine de l’Himalaya, passant sur les gigantesques glaciers du Stok Kangris et Digar-la. On y aperçoit également les ruines de nombreux stupas, ainsi que les restes de ce qui était surement un ancien château construit sur la crête, dominant le monastère. Gagnant encore en altitude, on dépasse alors la source, perdant ainsi ses bienfaits. La plus haute partie du village se contente donc de la culture de pomme de terre, et surtout d’orge, l’alimentation traditionnelle principale du Ladakh et du Tibet. Situé à 7km de Leh, il est possible de la rejoindre en une dizaine de minutes en utilisant le réseau de bus locaux. C’est aussi au village de Saboo qu’un des bureaux de Omalaya se situe!

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Les dix bonnes raisons de voyager by Stéphanie

16 January 2019

« Voyage voyage, plus loin que la nuit et le jour, voyage voyage, dans l´espace inouï de l´amour, Voyage voyage, sur l´eau sacrée d´un fleuve indien…» chantait Desireless il y a 30 ans… Oui mais pourquoi ? C’est bon aussi de rester chez soi dans son petit confort, son quotidien, ses habitudes, puis au fond, même la routine peut être attachante ! Et pourtant… Fuir cette facilité et sauter dans un avion peut transformer durablement et jusqu’au fond de son être celui qui saute ce pas. Le voyage embellit ce quotidien parfois monotone et apporte au voyageur un bonheur incommensurable par la déconstruction de soi, la découverte de la réalité de ce monde si vaste, la reconnexion au moment présent, la relativité de notre existence et de notre condition, l’enrichissement que procurent les expériences et les rencontres au fil des endroits visités, qui valent parfois plus que tout ce qu’on peut lire ou voir dans les livres, films et médias… Il fait ressentir l’impermanence et en même temps l’intensité des relations créées, l’excitation face à l’aventure de l’inconnu, le sentiment de liberté retrouvée et de se sentir enfin vivant, mais aussi tellement d’autres choses… Les raisons de voyager sont infinies mais si le doute est encore présent en vous, voici la liste non exhaustive des principales raisons de voyager : 1. Bon pour la santé C’est prouvé scientifiquement, voyager réduit les maladies du cœur et les troubles dépressifs, stimule la réflexion, fait perdre du poids et augmente la sérotonine. Sortir du quotidien qui pèse parfois comme une enclume sur nos épaules, se sentir pousser des ailes pour se libérer de la routine, de la monotonie et des problèmes de la vie ridiculement minimes comparés à l’aventure que promet l’inconnu, se permettre une profonde reconnexion avec son être intérieur, tels sont les effets apportés par le voyage qui guérissent alors le corps et l’esprit. Notre esprit s’ouvre au monde, ce n’est pas pour rien qu’on dit souvent que « les voyages forment la jeunesse ». Voyager c’est l’école de la vie alors autant devenir son élève en accueillant, le cœur ouvert, tout ce que le voyage a à offrir ! « Voyage » rime souvent avec « visites », « découvertes », « saisir le moment présent » et « bonheur ». De plus, figurez-vous que très souvent, nous perdons du poids lors de nos voyages sans même nous en rendre […]

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