06 January 2016
Nicolas Roerich est né à Saint-Pétersbourg en 1874 au sein d’une famille issue de la haute bourgeoisie Russe. Son parcours est des plus remarquables et des plus inspirants puisqu’au cours de sa vie il sera artiste peintre, mais aussi musicien, archéologue, explorateur, botaniste, philosophe et écrivain. Il fonda avec sa femme un mouvement appelé Agni Yoga, que l’on nomme aussi “Enseignement de l’éthique de vie” inspiré par les plus anciennes traditions du monde. Une quête spirituelle au delà de la religion Les Roerich s’installent à New York en 1920, ils deviennent rapidement adepte de la société théosophique fondée en 1875 par Helena Blavatsky. Cette association prône une idée selon laquelle toutes les religions et philosophies possèdent un aspect d’une vérité plus universelle, dont la devise est : « Il n’y pas de religion supérieure à la vérité ». Dans cette quête de connaissance spirituelle mais non religieuse, le couple et leurs deux enfants, décident de partir à la recherche des écrits fondamentaux les plus anciens et les plus sacrés d’Asie. Cinq années de voyages durant lesquelles la famille va parcourir le continent au départ du Sikkim. L’expédition est ensuite passée par le Pendjab, le Cachemire, le Ladakh, les montagnes de Karakoram, Khotan, Kashgar, Qara Shar, Urumchi, Irtysh, les montagnes de l’Altaï, la région d’Oryot de Mongolie, le Gobi central, Kansu, Tsaidam et le Tibet. L’art comme outil pour la paix Le premier fils des Roerich se passionne pour la culture Himalayenne et devient Tibétologue tandis que son père étudie de près et répertorie les plantes tibétaines, jamais classifié jusqu’alors. Il tombe amoureux des paysages somptueux du “toit du monde” et trouve l’inspiration dans la montagne, qu’il voit comme l’ascension nécessaire à la quête spirituelle qu’il ne cesse de mener. Ses œuvres retracent sa perception du réel liée à sa vision du spirituel. Deux musées lui sont dédiés, l’un à New York, l’autre à Naggar en Himachal Pradesh au nord de l’Inde où il décèdera en 1947 à l’âge de 73 ans. Son humanisme lui vaut deux nominations au prix Nobel de la paix. Il instaura également en 1935 ce qui est aujourd’hui appelé le Pacte Roerich, visant à protéger les biens culturels en temps de guerre, signé par dix pays et onze États américains. Le Pacte est toujours en vigueur aujourd’hui. Le message d’une vie Nicolas Reorich laisse derrière lui deux livres, l’Agni Yoga, coécrit avec Héléna Reorich, qui propose de nouvelles solutions aux problèmes de l’humanité car […]
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