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November 2015

Le lac du Lotus : histoire d’un lac sacré du nord de l’Inde by Cyril

Lac de Rewalsar

18 November 2015

Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Mandi au nord de l’Inde, le lac du Lotus ou Rewalsar pour les indiens, est appelé Tso Pema par les Tibétains. Beaucoup de poissons y vivent et sautent presque en dehors de l’eau pour manger la nourriture jetée par les nombreux pèlerins. Le lac étant sacré, les poissons le sont tout autant, ce qui explique que personne ne les mange. En effet, l’histoire de ce lac saint est des plus particulières… Un jour, Padmasambhava, un maître tantrique plus connu sous le nom de Guru Rimpoche, enseignait le tantra à sa compagne, la princesse Mandarava, fille du roi de Mandi, dans une des grottes secrètes de la région. Son père, insulté que sa fille pratique de tels agissements avec cet homme, les retrouva et les brûla. Padmasambhava transforma alors les flammes du brasier qui s’échappaient d’eux en un lac. Il réapparut au centre du lac sur une fleur de lotus. Le roi se repentit donc de ses actions et offrit sa fille en mariage au sage. Par la suite, il se servit de son immense pouvoir pour prendre son envol vers le Tibet où il propagea la religion bouddhiste, dans une région jusqu’alors attachée à la croyance Bön. Ce sage est particulièrement adoré par le courant bouddhiste Nyingmapa car il est reconnu comme le deuxième bouddha. Ce lac est un lieu particulièrement sacré car il est adoré par les bouddhistes, mais aussi les sikhs et les hindous. Ces derniers le vénèrent car le sage Lomas s’y est établi alors qu’il cherchait un lieu pour adorer Shiva. Sur les rives du lac du Lotus, on peut d’ailleurs trouver 3 temples hindouistes dédiés à Shiva, Krishna et au sage Lomas.. Les sikhs reconnaissent également ce lieu comme sacré car au 17ème siècle, leur dixième guru, Gobind Singh, vint en cet endroit pour appeler les hindous à les rejoindre afin de lutter contre les Mongoles. Finalement, les tibétains, les sikhs et les hindous se rejoignirent ici pour organiser, en vain, leur résistance contre l’envahisseur Mongol. En plus de trouver des temples hindouistes, les rives de Rewalsar abritent trois monastères bouddhistes. L’un d’entre eux, le gompa de Drikung Kagyu, contribue pour beaucoup à la réputation du lac. Il s’agit d’un monastère tibétain ocre rouge, réputé pour son académie d’études bouddhiques et sa grande statue de Bouddha. Sur la colline en surplomb trône une majestueuse statue dorée de plus de 37 mètres de haut […]

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Le temple d’Akshardham by Cyril

Temple Akshardham

17 November 2015

Le temple d’Akshardham est l’un des plus grands temples du monde dédié à l’hindouisme, Akshardham signifiant la demeure de Dieu. Inauguré en Novembre 2005 à Delhi, ce majestueux temple est visité  par 70% des touristes présents dans la capitale. Il aura fallu plus de 300 millions d’heures de travail pour sa construction, mobilisant 11 000 artisans et volontaires. Fait remarquable : il fut achevé en à peine 5 ans, prouvant ainsi la dévotion de ces milliers de personnes ayant contribué à bâtir l’un des plus beau temple Hindous. Ce complexe spectaculaire est organisé autour d’un bâtiment principal : le Mandir. Fait de marbre et de grès rose, sa construction est basée sur 9 domes, ce qui le rend d’autant plus impressionnant. Tout autour, se trouvent de somptueux jardins ainsi qu’un magnifique lac, on y trouve même une fontaine musicale. Plus de 20 000 reproductions de divinités ont été gravés dans l’enceinte du temple. Dans les jardins, se trouvent un immense bassin en forme de fleur de lotus, cerné de plus petits bassins, imageant les pétales de lotus. Tout autour sont placés des escaliers afin que les indiens observent les nombreux spectacles qui se déroulent au centre. Cela a été pensé afin de rappeler aux indiens le glorieux passé mathématique de leur nation. L’entrée au temple d’Akshardham est gratuite, seules les animations y sont payantes, comme le water show par exemple, un véritable ballet aquatique . L’importance spirituelle et idéologique de ce temple ainsi que sa magnificence explique que les fidèles pratiquent le parikrama : ils marchent autour du temple dans le sens des aiguilles d’une montre tout autour du Mandir, cœur du temple. Effectuée avec le cœur rempli de sagesse et de compassion, cette marche a pour but de purifier le karma et de permettre à l’âme d’atteindre la révélation divine. Le temple d’Akshardham a été pensé par Swami Pramukh Maharaj. Il a pour but de promouvoir les valeurs de l’hindouisme et ses traditions. Pour y parvenir, les concepteurs ont fait appel aux moyens modernes : à l’intérieur, figures de cire et écrans multimédias se succèdent pour faire remonter les visiteurs à travers l’histoire de l’hindouisme. Ainsi, traditions croyances et arts s’entremêlent pour faire découvrir une culture plusieurs fois millénaire. C’est un hommage rendu à tous les indiens, leur prouvant qu’ils appartiennent à une civilisation qui a influencé l’intégralité du monde. L’image qui se dégage du temple d’Akshardham est impressionnante ; nul ne peut rester impassible devant un tel […]

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Matthieu Ricard, moine du bonheur by Cyril

Matthieu Ricard

06 November 2015

Né en 1946 d’un père philosophe, Jean François Revel, et d’une mère peintre, Matthieu Ricard s’est d’abord engagé dans des études scientifiques. En 1972, après avoir effectué son doctorat en génétique moléculaire, il décide de se consacrer au Bouddhisme Tibétain et part vivre dans l’Himalaya. Là ba il rencontre Kangyur Rinpoche et commence à suivre son enseignement. Par la suite, il devient le disciple et l’ami de Dilgo Khyentse Rinpoche qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort en 1991. En plus d’être un moine bouddhiste, Matthieu Ricard est également un photographe et un auteur. Ses photos des paysages et des peuples de l’Himalaya sont présents dans de nombreux ouvrages. Il est l’auteur de nombreux livres parmi lesquels le « Plaidoyer pour le bonheur » et a également contribué à traduire beaucoup d’œuvres. La plupart de ses réalisations concerne la méditation ainsi que le bonheur. En plus de prôner la bienveillance envers tous les êtres humains comme le veut le Bouddhisme, il a récemment publié l’ouvrage « Plaidoyer pour les animaux » dans lequel il cherche à étendre cette bienveillance aux animaux Il fut qualifié par les médias « d’homme le plus heureux du monde ». Ce surnom lui provient d’une étude à laquelle il a participé à l’université du Wisconsin sur le bonheur. Les chercheurs ont branché un grand nombre de capteurs sur son crâne et se sont aperçus que celui-ci produisait un très grand nombre d’ondes gamma liées à la mémoire et à l’attention entre autres. Après analyse des résultats, il s’est avéré que le score de Matthieu Ricard était bien supérieur à celui de tous les autres participants. Rien d’étonnant donc à ce que celui que l’on surnomme également le « moine du bonheur » ait plusieurs fois pris la parole lors des différents forums internationaux du bonheur. Son engagement, ses croyances et sa nationalité l’ont conduit à devenir l’interprète français du Dalaï-Lama depuis 1989. Matthieu Ricard a toujours envisagé la vie d’un point de vue bouddhiste d’une part et d’un point de vue scientifique d’autre part. Il appartient à l’Institut Mind and Life, organisation qui cherche à augmenter le bonheur intérieur par une approche scientifique de l’esprit. Par ailleurs, il a plusieurs fois cosigné des publications scientifiques à propos des effets bénéfiques de la méditation et de la compassion sur le cerveau humain. Durant l’année 2000, il a fondé l’ONG Karuna-Shechen. Karuna signifie compassion en Tibétain et Shechen est le nom du monastère dans lequel […]

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Mercredi c’est Diwali ! by Anne

diwali

04 November 2015

Cette semaine, l’Inde s’embrase sous les feux de Diwali. Cinq jours de fêtes et célébrations s’annoncent dans tout le pays (et ailleurs ! Profitez des saveurs de l’Inde et de Diwali à Paris aussi en cliquant ici). La fête la plus populaire du calendrier Indien vous promet un défilé de couleurs, de saveurs, de chants et de danses et, Inde oblige, une profusion de bruits ! Petits et grands se font un devoir de rivaliser dans le lancement de feux d’artifices et l’explosion de pétards. Selon le calendrier d’Inde du Nord, Diwali marque le passage à la nouvelle année. En Inde du Sud, le calendrier est différent, mais la célébration de cette fête est tout aussi importante et est l’occasion du traditionnel échange annuel de cadeaux. Que ce soit dans les communautés sikhs, jaïns ou hindous, les lampes à huile sont allumées sur les fenêtres, les maisons sont décorées, les odeurs d’épices se répandent dans les rues, les rangolis fleurissent sur le pas des portes… L’Inde prend un visage de fête et les foyers se préparent à accueillir la déesse Lakshmi qui, selon la tradition, visite les maisons en personne le troisième jour des festivités. Si cette célébration de la déesse Lakshmi marque l’apogée de la fête, les deux avatars de Vishnou, Krishna et Rama ainsi que Ganesh, le dieu à tête d’éléphant, sont également célébrés durant ces cinq jours. Diwali rassemble trois des grandes religions indiennes, puisque les Jaïns et les Sikhs attachent également des valeurs symboliques et historiques à cette fête. Chrétiens et Musulmans d’Inde ne passent pas non plus à côté des réjouissances, si bien que la semaine de Diwali est l’occasion de célébrations et de retrouvailles familiales dans tout le pays. L’équipe Omalaya se fera un plaisir de partager avec vous les photos et anecdotes de cette fête à Dharamsala.

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